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L'antre des Fées
31 janvier 2021

Je ne savais pas tout cela

OIP (3)

 Bonjour, 

Alors ce dimanche? Ici, moins de pluie ce qui nous a permis de sortir un peu faire le tour du village. Il faut en profiter on ne sait jamais. 

Aujourd'hui une nouvelle lecture mais pas de roman cette fois-ci, plutôt un documentaire.

Lassé. A neuf mois de l’élection présidentielle américaine, j’étais lassé par toutes ces analyses savantes écrites depuis un bureau à Paris, New York ou San Francisco, expliquant que Trump était LA catastrophe de l’Amérique. Il avait pourtant été élu, voulu, cet homme-là !
Pour comprendre ce qui allait se jouer en novembre 2020, le seul moyen était donc de rencontrer ses électeurs, toujours conquis ou
déçus : ces Américains que l’establishment des grandes villes jugeait « déplorables », minables, racistes.Alors je suis parti. J’ai acheté une vieille Cadillac et j’ai sillonné l’Amérique de l’intérieur, dormi chez l’habitant ou dans des motels sordides, à la rencontre de pêcheurs de crevettes en Louisiane, de militants proarmes du Texas, d’un shérif de Virginie-Occidentale, d’une étudiante strip-teaseuse du Nebraska, d’un candidat de l’Idaho qui veut virer les Californiens libéraux, et de dizaines d’autres personnages qui sont les Etats-Unis de 2020.
Je l’avoue : j’étais « trumpiste », séduit par la revanche de ces rednecks, ces « sans-dents », sur les élites moralisatrices qui veulent enterrer la grandeur de leur pays.
Mais en cours de route, la donne a changé. Un virus a tout renversé. Je me suis retrouvé moi-même malade, aussi malade que ma Cadillac. J’ai découvert une Amérique qui perdait les pédales, dirigée par un leader incompréhensible, parfois ridicule. Une nation qui n’avait jamais été aussi humiliée depuis le Vietnam.
Qui gagnera ? Peu importe. En quatre ou huit ans de mandat, Trump aura laissé une marque indélébile dans le pays. Plongée au coeur de l’élection la plus folle de l’histoire des Etats-Unis.
Alors, j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre: pas que je sois une fan de Trump mais j'ai découvert énormément de choses sur l'Amérique. Et on est loin, le plus souvent du rêve américain et de l'image que les films nous en renvoient: loin des petits motels sympas des bords de route (qui sont plutôt aujourd'hui des mouroirs ou des bidonvilles modernes), loin de notre façon de gérer la sécurité puisque chacun pense qu'il est important d'être armé pour être à égalité avec la police!!! Et que dire de tout ce que les médias peuvent nous renvoyer comme image totalement à l'inverse de la réalité.
C'est surtout la misère actuellement et quand je vois tous les français qui râlent en permanence, je me dis souvent qu'ils devraient aller voir ce qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique où n'existe aucun chômage, aucune sécurité sociale, aucune aide. 
Par contre, on connait la fin et la défaite de Trump, pas de suspens! 
Voilà pour ce dimanche soir, bonne fin de journée et surtout bon début de semaine. 
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30 janvier 2021

Pourra-t-on y échapper?

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Bonsoir à tous, 

Un message bien tardif mais comme on le dit souvent, mieux vaut tard que jamais.

Et puis ce temps ne m'a pas donné envie d'ouvrir mon ordinateur aujourd'hui: de la pluie, de la pluie et encore de la pluie.  

 J'ai préféré rester au chaud sous la couette pour terminer un livre. Mais pas celui d'aujourd'hui, non, celui-ci je l'ai fini depuis presque une semaine maintenant mais je vous avais prévenu, ce sera un message par livre ou pas du tout. D'un autre côté, je vais devoir me dépêcher car à force, je ne vais plus me rappeler exactement de ce que je voulais vous dire sur chacun...

Voici donc le livre du jour:

une vie et des poussièresMathilde n'est plus toute jeune et sa fille a décidé qu'elle serait bien mieux dans un Ephad que chez elle, où elle commence à oublier trop de choses. Le roman est le journal de Mathilde tenu pendant les mois passés dans ce nouveau monde. Il y a les souvenirs anciens : l'enfance pendant la guerre, la disparition du père, la fuite dans la zone libre, la disparition de la mère, la planque chez des paysans. Puis le retour à la vie, alors que tout est dévasté... Et il y a la vie au quotidien dans cet univers étrange qu'est l'Ephad. Sa voisine de chambre qui a perdu la boule. Les voisins de table, hauts en couleurs et passablement amochés. Les aides-soignantes, et en particulier Maryline qui est un rayon de soleil... Les jours passent. Il y en a des bons, il y en a des mauvais. C'est l'heure des bilans, l'apprentissage de la solitude radicale. Une vie et des poussières est une leçon de vie. Valérie Clo a voulu rendre visible ce lieu (l'Ephad) que l'on préfère ignorer.

Un livre très rapide à lire car il comporte très peu de pages. Mais assez agréable même si l'histoire m'a fortement fait penser à un autre livre de Valérie Perrin lu il y a quelques semaines de cela. Il faut croire que les personnes âgées font recette en ce moment. En tout cas pas formidable mais pas désagréable non plus, un petit livre pour passer un moment de lecture mais sans plus. 

Voilà pour ce samedi, je reviens vite vous parler de 2 autres livres, voir trois pourquoi pas... 

Bonne soirée et à bientôt

27 janvier 2021

Un peu d'humour à ce sujet, ce n'est pas mal en ce moment.

OIP (2)

Bonjour, 

Alors aujourd'hui c'est mercredi et qui dit mercredi dit, non, non pas ravioli mais dit: plus de temps (hein, quoi, il fallait que ça rime, à mince). Bon alors mercredi rime avec plus de temps pour faire ce qu'on a envie, voilà, c'est mieux!

Aujourd'hui donc, j'ai pu passer un peu de temps sur du quilting mais pas assez pour vous montrer quoi que ce soit de fini.Zut, mince, flute, que mettre sur ce blog? 

Réfléchissons un peu... Et pourquoi pas.... un livre, (oulà ça faisait longtemps).

Alors j'aurais même pu en mettre 3 mais je me suis dit que je pourrais faire un message par livre, ça me permettra de revenir plus vite, vu que pour le reste, je n'ai guère de temps.

Donc aujourd'hui (oui, je sais, ça fait 3 fois mais on va y arriver...), voilà le livre dont je veux vous parler.

Au départ, quand je l'ai vu à la médiathèque, il n'était pas du tout sur ma liste, mais il avait tout pour plaire: petit, écrit en gros (donc lu en moins de 2h), des images drôles à l'intérieur, je me suis dit pourquoi pas. Et puis ça parlait de médecine, de vaccin... et par les temps qui courent, il vaut mieux en rire (plutôt que d'en pleurer).

le pharmachienLe Pharmachien vous propose une vision impertinente et réaliste de la santé et des médicaments. Il remet les points sur les i et tord le cou aux idées reçues, avec des réponses sans filtre à des questions d actu : le lait est-il un poison mortel ? L intestin est-il vraiment votre deuxième cerveau ? Les médecines vieilles de 4000 ans sont-elles nécessairement bonnes ? Les OGM menacent-ils l'humanité ? Avertissement : il est fort possible que votre cerveau explose lorsque vous prendrez connaissance des révélations contenues dans cet ouvrage. Il est recommandé de mettre une serviette sur le plancher avant d en entamer la lecture

Je dois dire que cela m'a beaucoup amusé, surtout que des choses sont tellement véridiques. 

Voici le genre de dessins que vous allez trouver dans ce livre

Afficher l’image source

Enfin tout cela pour dire que c'est comme tout livre sur la médecine, il y a à prendre et à laisser mais j'ai passé un bon moment à le lire.

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui (encore lui!), passez une belle fin de journée et à bientôt!

17 janvier 2021

Merci Lisbei....

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Bonjour, 

Comment allez vous en ce dimanche neigeux. Eh oui, ici, alors que nous sommes en plaine et que nous en avions perdu l'habitude, la neige a fait son apparition cette nuit. Je crois d'ailleurs qu'une bonne partie de la France a eu son lot de manteau blanc cette année. 

Doit-on y voir une conséquence du déréglement climatique ou au contraire, la preuve que moins de pollution (cause confinement) laisse la place belle aux vraies saisons, je ne saurais le dire.

Enfin revenons à nos moutons...et aujourd'hui plus précisement à la lecture.

Il y a quelques temps, je me plaignais (oui, je sais, ça m'arrive souvent mais c'est typiquement français, il ne faut pas m'en vouloir), je me plaignais donc de ce qu'on ne trouvait plus guère de livres intéressants dans les rayons. Et c'est là que Lisbeï (bibliothécaire à ses heures perdues) est venue me secouer, et me dire que si, on pouvait encore en trouver. (Pour info, si vous ne la connaissez pas, allez faire un tour sur son blog, il regorge de jolies choses! C'est par ! Et Lisbeï, ce sera un commentaire en paiement de la pub gratuite.) 

Elle m'a donc proposé un livre que je me suis procuré à la médiathèque de mon quartier.

une vie entre 2 océansAprès avoir connu les horreurs de la Grande Guerre, Tom Sherbourne revient en Australie. Aspirant à la tranquillité, il accepte un poste de gardien de phare sur l île de Janus, un bout de terre sauvage et reculé. Là, il coule des jours heureux avec sa femme, Isabel. Un bonheur peu à peu contrarié par leurs échecs répétés pour avoir un enfant. Jusqu à ce jour où un canot vient s échouer sur le rivage. À son bord, le cadavre d un homme, ainsi qu un bébé, sain et sauf. Pour connaître enfin la joie d être parents, Isabel demande à Tom d ignorer les règles, de ne pas signaler « l'incident ». Une décision aux conséquences dévastatrices...

 Un très joli livre que j'ai lu en 3 jours. L'histoire est belle sans rentrer dans le mélodrame ou le romantisme à foison. Donc merci Lisbeï. 

Par contre, deux petites choses m'ont chiffoné: 

 - la première, Tom parle à la fin d'un autre bébé qu'il a tenu dans ses bras mais je n'ai pas réussi à retrouver de qui il parlait. On va dire qu'il faut savoir lire entre les lignes et comprendre l'implicite comme je le note souvent sur les livrets de mes élèves (je vous ai dit que j'étais en train de faire les livrets scolaires de fin de 1er semestre, et alors, l'implicite et l'explicite, c'est un terme que j'utilise beaucoup en ce moment...) 

 - la deuxième, je trouve que la fin va très vite par rapport au reste du livre, notamment les 2 derniers chapitres. 

Mais contente de ma lecture, je continuerai à suivre les conseils de la "chef Lud in The Mist" (d'ailleurs, chut, c'est un secret: j'ai repris un de ses livres recommandés, mais il ne faut pas lui dire). 

Ensuite, un autre livre dont j'aimais la couverture... Mais alors celui-ci impossible de lire plus de 20 pages, j'ai très vite saturé, donc j'ai laissé tomber. Passons. Je vous mets tout de même l'image et le 4ème de couverture, mais sans conviction, en fin de ce message.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. j'ai déjà lu un autre livre hier, enfin plutôt un documentaire mais je ne veux pas trop vous en mettre dans ce message, il vaut mieux en laisser pour une autre fois et puis j'ai un gâteau au four, je dois le surveiller.

Sur ce, passez une belle fin de journée et à bientôt! 

PS comme promis, voici le livre que je n'ai pas lu..

Inséparables, les frères Pontecorvo, Filippo et Samuel, l'ont toujours été. Comme les petits perroquets qui ne savent vivre qu'ensemble. Les différences existent pourtant. L'aîné, paresseux patenté, collectionne les aventures. Le second, financier brillant, ne connaît en amour que des ratés. Et voilà que les destins s'inversent. Samuel subit un revers professionnel important, tandis que Filippo conquiert une renommée inattendue. Une renommée que les médias amplifieront pour de mauvaises raisons. Encore une fois les Pontecorvo vont devoir faire face au système médiatique. Alors que vingt-cinq années se sont écoulées, le passé refait surface et ramène au premier plan le spectre de Leo, leur père, l'hallali de la presse, le silence qui a tétanisé la famille, le rôle de l'inébranlable Rachel. Un passé qu'il est temps pour les Inséparables d'affronter, tout en slalomant dans leur propre vie...

10 janvier 2021

Jeune ou vieux?

 

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 Bonjour, 

Aujourd'hui, je reviens avec un peu de lecture. Il faut dire que je vous ai abreuvé de créations en tout genre cette semaine, mais cela ne m'empêche pas de lire.

Par contre, je vais, encore (une fois n'est pas coutume), vous parler de Lilofé Junior. 

Depuis quelques temps, chaque fois que nous passions devant ces livres dans un magasin, elle me "tarabiscotait" pour que j'en achète un. De quels livres est-ce que je parle? des Twisted Tale de Disney: vous savez, ces livres où les contes que nous connaissons sont revisités.

Je me suis longtemps posée la question de savoir si la couverture aguichante valait ce qui était écrit à l'intérieur. 

Et puis nous (je dis nous, car après Lilofé junior, je me suis moi-même penché sur le sujet...) avons pu enfin lire un de ces livres. Le choix s'est porté sur Peter Pan, un des personnages préférés de la demoiselle.

tout droit jusqu'au matin

Wendy Darling a 16 ans et sa vie est loin de ressembler à ce qu’elle avait imaginé. Piégée dans la torpeur d’une grande maison vide après le départ de ses frères en pensionnat, contrainte d’assister aux réceptions ennuyeuses données par ses parents qui, en outre, ont décidé de l’envoyer en Irlande comme gouvernante, Wendy aurait aimé que sa vie soit différente.  Sa seule échappatoire est l’écriture, et elle passe tout son temps  libre à coucher sur papier les contes du Pays Imaginaire. 
Ainsi, lorsqu’un bateau pirate se présente et que son capitaine lui promet  de l’y accompagner, Wendy n’hésite pas une seconde et passe un pacte avec le diable. Mais elle découvre vite que ce n’est pas le petit paradis qu’elle imaginait... D’étranges menaces se manifestent et le Capitaine Crochet ne tarde pas à révéler ses plans diaboliques pour détruire toute la magie de ce monde dont elle a tant rêvé. Malgré l’animosité af chée d’une petite fée nommée Clochette, elles n’auront d’autre choix que de s’allier pour tenter  de sauver Peter Pan – et le Pays Imaginaire. 
Ceci n’est pas l’histoire de Peter Pan telle que vous la connaissez. C’est une histoire d’espoir. De rêve. De courage.  Une histoire où seul un détail peut tout changer.

 Alors que dire...

Tout d'abord, attention, ces livres sont vendus au rayon jeunes adolescents. Personnellement, je les mettrais plutôt dans la catégorie adolescents mais assez âgés. Pas sur qu'un jeune de 10-12 puisse les lire, enfin plutôt comprendre toute la subtilité du livre. 

De même un adulte y verra beaucoup plus de sous entendus qu'un ado. 

Pour le reste, l'histoire est originale, on retrouve tous les personnages du livre mais on leur découvre d'autres traits de caractères ou alors des traits encore plus accentués.

Peter Pan devient le personnage secondaire puisqu'il n'apparait que dans la toute fin du livre et ce sont les filles qui tiennent la première place dans cette histoire.

C'est peut-être la petite touche qui me ferait "tiquer" sur ce livre: le côté trop féministe, très tendance en ce moment.

Mais dans tous les cas, un bon moment pour les nostalgiques de l'enfance et des films Disney. A voir si ma médiathèque en prendra d'autres de la même collection.

 Le deuxième livre, je le place ici pour m'en souvenir mais alors quelle déception. Il était marqué d'un coeur dans ma médiathèque donc comme étant un livre apprécié des autres lecteurs. Il avait également de très bonnes critiques sur Babelio par exemple. 

Alors je l'ai emprunté et je l'ai commencé. Mais au bout de 80 pages (oui, j'ai quand même testé d'aller un peu loin dans la lecture, espérant voir l'histoire décoller), je l'ai refermé et rendu.

Soit mon humour n'est pas assez développé, soit il est totalement différent de celui des autres mais je n'ai rien trouvé de comique dans cette histoire et même pas une once de suspens qui me donne envie de continuer le livre.

Certains en auront peut-être une autre opinion mais il faut bien que les gouts divergent sur terre, sinon ce serait trop ennuyeux.

A j'oubliais de vous dire de quel livre il s'agit!

le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l'adjoint au maire et de la presse locale ?
Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée – presque par inadvertance – à un membre de gang. S'engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja...

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez un beau dimanche et à bientôt!

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27 décembre 2020

2 petits nouveaux

 

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Bonjour, 

J'espère que vous allez tous bien et que malgré les conditions difficiles, vous avez tous passé un très bon Noël.

Aujourd'hui, 2  petits nouveaux dans ma longue liste de lectures.

Le 1er: 

le consentement

 Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. À treize ans, dans un dîner, elle rencontre G., un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses œillades énamourées et l’attention qu’il lui porte. Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin «  impérieux  » de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l’aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu’elle vient d’avoir quatorze ans, V. s’offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables. Derrière les apparences flatteuses de l’homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire. V. tente de s’arracher à l’emprise qu’il exerce sur elle, tandis qu’il s’apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l’écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement.

«  Depuis tant d’années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence  : prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre  », écrit-elle en préambule de ce récit libérateur.

Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d’une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l’ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse. Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d’une époque, et la complaisance d’un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.

 Pas très drôle comme livre. Alors je ne dirais pas que c'est un livre sur les pédophiles, quoi que... Mais il est surtout là pour nous rappeler une autre époque, lorsque les gens "bien comme il faut", nos têtes pensantes, nos dirigeants, trouvaient cela totalement normal q'une jeune fille de 15 ans soit la maitresse d'un homme de 50.

Nous vivions dans un autre monde, d'autres moeurs.

D'ailleurs, pour ma part qui suis née dans les années 70, je me rappelle bien les années cocoricocoboy et la playmette du samedi soir. Pourrait-on imaginer aujourd'hui faire manger les enfants devant une jeune fille qui se dénude à la télévision? Les seins nus florissaient sur les plages et à la TV et personne ne trouvait cela choquant.

Est-on devenu trop prude ou au contraire, avons-nous retrouvé une façon de voir le monde plus correct? 

Dans tous les cas, ce livre est là pour rapeller que la pédophilie nuit à tous ceux qui la rencontrent et laisse des traces indélébiles. De cela il est bon de se souvenir!

Le 2ème:

vengeance en prada

Andy et Emily ont quitté l'enfer de Runway et sa tyrannique Miranda il y a près de dix ans. Un steak-courgettes et trois margaritas les ont rapprochées, et les voilà à la tête de la revue la plus prestigieuse sur le mariage : The Plunge, " Le Grand Saut ". Celui justement que s'apprête à accomplir Andy avec le merveilleux Max, l'un des plus beaux partis de New York. Mais entre une belle-mère qui rêve de la pousser vers la sortie et son ancien cauchemar, Miranda, qui veut la reprendre dans ses filets, Andy vacille sur ses talons aiguilles.
Le diable est de retour et la vengeance est un met qui se déguste... en Prada.

Je ne sais pas vous mais j'adore le film "le Diable s'habille en Prada" avec Meryl Streep. Je le regarde souvent avec ma fille quand il passe à la TV.

Donc lorsque j'ai vu ce livre à la médiathèque, j'ai sauté dessus, je me suis dit que cela pouvait être drôle. 

Alors déjà, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver car il y a des différences entre le livre et le film: le petit copain d'Andréa qui est cuisinier dans le film est enseignant dans le livre, sa meilleure amie a un accident (grave apparemment) et d'autres petits détails.

Mais une fois passé ce désagrément, on reprend vite le fil. Mais alors que de tristesse dans ce livre...

Je n'ai pas retrouvé le côté sarcastique de Miranda du tout! 

A la fin du film, on s'attendait à ce qu'Andréa finisse journaliste dans un journal très coté, il n'en est rien, elle a créé son magazine sur les mariages (je m'attendais à mieux) avec Emily qui a aussi quitté Runaway (elles sont d'ailleurs devenues les meilleures amies du monde).

Bref, je pense que l'auteur a voulu refaire un best seller mais elle s'est perdue dans une histoire un peu fantaisiste qui ne m'a pas emballé. Cela se lit mais sans plus. On verra si un film en est tiré et ce qu'il donne..

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, à bientôt et prenez soin de vous. 

22 novembre 2020

Encore 2...

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Bonjour, 

Ce matin, encore 2 nouveaux livres à rajouter à mon panel. Deux livres totalement différents...

Voici le premier: 

Le Petit Garçon qui voulait être Mary Poppins par [Alejandro PALOMAS, Vanessa CAPIEU]C'est l'histoire d'un petit garçon débordant d'imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins. 
L'histoire d'un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère. 
D'une institutrice qui s'inquiète confusément pour l'un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves. 
D'une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l'air d'aller beaucoup trop bien. 
Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ? Un roman choral aussi tendre que bouleversant, qui emprunte à l'enfance toute sa sincérité désarmante pour dire l'amour, le vide, le rêve et la puissance de l'imaginaire.

J'avais déjà lu "Mon chien" de Alejandra Palomas, roman un peu drôle et décalé.

Le titre de celui-ci m'a plu. Et j'ai bien fait de le choisir.

Déjà, il ne fait que 220 pages, autant dire qu'en 2 soirées, il était terminé. Mais c'est un style bien particulier que nous offre cette fois-ci l'auteur. 

Tout au long de ce livre, on se trouve à la limite entre rêve et réalité, parce que quelque fois la réalité est trop dure à supporter. Mais trop dur pour qui? les enfants? les adultes? 

Bref, je ne veux pas trop vous en dire pour ne pas "spoiler" l'histoire. Mais un beau roman à lire, je vous le conseille.

Le second: 

Et les vivants autour par [Barbara ABEL]Voilà quatre ans que l'ombre de Jeanne plane sur eux.
Comme s'ils n'avaient plus le droit de vivre pour de vrai tant qu'elle était morte pour de faux.

Cela fait quatre ans que la vie de la famille Mercier est en suspens. Quatre ans que l'existence de chacun ne tourne plus qu'autour du corps de Jeanne, vingt-neuf ans. Un corps allongé sur un lit d'hôpital, qui ne donne aucun signe de vie, mais qui est néanmoins bien vivant. Les médecins appellent cela un coma, un état d'éveil non répondant et préconisent, depuis plusieurs mois déjà, l'arrêt des soins. C'est pourquoi, lorsque le professeur Goossens convoque les parents et l'époux de Jeanne pour un entretien, tous redoutent ce qu'ils vont entendre. Ils sont pourtant bien loin d'imaginer ce qui les attend. L'impensable est arrivé. Le dilemme auquel ils sont confrontés est totalement insensé et la famille de Jeanne, en apparence si soudée, commence à se déchirer autour du corps de la jeune femme...

J'ai trouvé l'idée de départ intéressante. D'ailleurs le thème est un peu hors norme, un peu décalé. Cela nous change des romans qui sortent en ce moment. 

Mais je finis ma lecture avec un sentiment un peu mitigé;

 - l'histoire était bien, c'est indéniable. On veut savoir ce qui se passe dans cette famille, les secrets qu'elle cache...

 - mais d'un autre côté, je trouve le début un peu long et la fin... Oulà, je ne sais comment l'expliquer sans vous en dire trop mais cette fin est "trop". Voilà c'est le mot, elle est "trop". 

Pas trop complexe, pas trop rapide, "trop" tout simplement. On va trop loin, à la limite du raisonnable.

En clair, un bon livre pour passer un bon moment mais qui, à mon avis, aurait mérité quelques petites relectures et changements. 

Voilà, sur ce, je vous quitte, passez un bon dimanche et à bientôt! 

18 novembre 2020

Bonjour, Voilà arrivé mercredi et un peu de

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Bonjour, 

Voilà arrivé mercredi et un peu de repos... Enfin pour ceux qui ont la chance de travailler ou d'être en repos. En ce moment c'est selon.

Ici le temps est un peu déboussolé avec nos emplois du temps totalement décalés: Les enfants vont au lycée un jour sur 2, zom est 2 jours par semaine en télétetravail et moi, je suis à l'école tous les jours (sauf le mercredi bien sûr). Ce qui fait que chaque matin, on a un flux bizarre entre ceux qui restent et ceux qui partent, ceux qui sont pressés et ceux qui le sont moins. Qui doit se préparer un repas? Qui mange sur place à midi? Qui emmène chaud car encore accès à un micro onde au travail, qui emmène froid? 

Mais bon, on y arrive tout de même! 

Aujourd'hui, 3 livres à mon actif.

Le premier: 

la chaineLe téléphone sonne. Un inconnu a  kidnappé votre enfant.

Pour qu’il soit libéré, vous devez enlever l’enfant de quelqu’un d’autre.
Votre enfant sera relâché quand les parents de votre victime auront à leur tour enlevé un enfant.
Si un chaînon manque : votre enfant sera tué.

VOUS FAITES DÉSORMAIS PARTIE DE LA CHAINE.
VOUS N’ÊTES PAS LES PREMIERS.
VOUS NE SEREZ CERTAINEMENT PAS LES DERNIERS.

Rachel mère célibataire voit sa vie basculer quand une femme lui annonce au téléphone que sa fille Kylie vient d'être enlevée. Si elle veut la revoir en vie, elle doit verser une somme conséquente et kidnapper à son tour un enfant.

J'avais trouvé l'idée de départ sympa, enfin sympa, je me comprends, l'enlèvement d'un enfant n'est jamais sympathique mais un peu décalée.

Et puis en fait je suis restée un peu sur ma faim. Le début est long, très long, trop de détails, trop de redondance je trouve. 

Quant à la deuxième partie, je l'ai trouvé au contraire, trop rapide. L'auteur nous livre trop vite des détails qui vont permettre de comprendre ce qui va se passer. 

En clair, mérite une petite moyenne car aurait pu mieux faire.

les 4 accords toltequesCastaneda a fait découvrir au grand public les enseignements des chamans mexicains qui ont pour origine la tradition toltèque, gardienne des connaissances de Quetzacoatl, le serpent à plumes. Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limi-tatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. br/ br/ Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif - le rêve de la planète, basé sur la peur - afin de retrouver la dimension d'amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques. br/ br/ Les quatre accords proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d'amour. Le monde fascinant de la Connaissance véritable et incarnée est enfin à la portée de chacun.

Beaucoup de gens parlaient de ce livre sur les réseaux sociaux, je l'ai vu, je l'ai pris. 

Alors intéressant, oui bien sûr, on trouve toujours mais rien de bien nouveau sous le soleil si vous avez déjà lu plusieurs livres sur le développement personnel, la CNV, la PNL, etc...

Donc, on prend ce qui est à prendre et on laisse le reste et surtout on essaye de faire au mieux dans notre vie de tous les jours pour concilier ses envies, ses objectifs, ses doutes avec ceux des autres.

les lendemainsAmande ne pensait pas que l'on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l'ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s'attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s'ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d'avenir.

Dans ce roman plein de courage et d'émotion, Mélissa da Costa nous invite à ouvrir grand nos yeux, nos sens et notre coeur. Un formidable hymne à la nature qui nous réconcilie avec la vie.

Que dire de ce livre? Encore une fois je suis mitigée.

Mitigée parce qu'effectivement cela se lit bien mais mitigée parce que comme je le répète souvent, on reste sur des redites encore et encore. Entre Ledig, Lugand, Perrin, Combes et autres auteurs du moment, rien ne change. Ou si peu.

Prenez le dernier roman que j'ai lu de Combes (la part des anges) et voyons les similitudes:

 - chez Da Costa: Une femme qui a perdu son mari et le bébé qu'elle portait / Chez Combes: une femme qui a perdu un enfant

 - Chez Da Costa: une femme qui part se réfugier à la campagne en Auvergne / Chez Combes, une femme qui part se réfugier à la campagne mais dans le Périgord

 - Chez Da Costa: une femme qui va trouver de vieux calendriers écrits par une vieille personne qui vivait là avant et qui va lui redonner le goût de vivre /  Chez Combes: une femme qui va trouver un vieux journal écrit par une vieille personne qui vivait là avant et qui va lui redonner le goût de vivre.

 On pourrait en rajouter encore et encore.

Et toujours ce moment merveilleux où tout le monde revient à la vie, où tous retrouvent un but à leur existence sachant que bien sûr, aucun n'a de problème d'argent. (Chez Combes, le mari médecin a assez d'argent pour acheter tout de go une maison à la campagne, chez Da Costa, qui peut se permettre de prendre une année sans soldes pour penser à soi.).

Et puis ce retour à la terre si important: j'avoue cela fait plus de 20 ans que je vis à la campagne alors je ne dois plus me rendre compte de ce que cela peut avoir de splendide de faire pousser ses tomates et surtout d'en parler. Parce que, oui, je trouve toujours cela magique les premiers rayons de soleil sur la montagne ou la campagne, le vent qui souffle dans les arbres, les fleurs qui sortent de terre mais pas de là à en écire un livre. 

En clair, du vu, vu et revu. Alors on le lit parce que, voilà, on ne trouve guère plus que cela sur les rayons des bibliothèques mais de grâce essayez au moins de ne pas faire du copié-collé. Il parait que "Le Bleu du ciel" le premier livre de Mélissa Da Costa est meilleur, on verra.

Note du jour: allez 13 parce que cela se lit, et encore mieux si vous n'avez jamais lu d'autres livres de ce genre. 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui. Prenez soin de vous et à bientôt! 

7 novembre 2020

1 TB, 1 B et un 1 NA.

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Bonjour, 

Vous le savez j'adore la lecture mais avec le confinement, c'est devenu plus compliqué. Heureusement juste avant, j'avais pris les devants et j'avais emprunté xxx livres à ma médiathèque. Je ne suis donc pas prête de m'arrêter!

Et comme le titre l'indique: 3 livres aujourd'hui. 

Le premier, un véritable coup de coeur, je lui mettrai au moins 18/20

La Brodeuse de Winchester par ChevalierWinchester, 1932. Violet Speedwell, dactylo de trente-huit ans, fait partie de ces millions de femmes restées célibataires depuis que la guerre a décimé toute une génération de fiancés potentiels. "Femme excédentaire", voilà l'étiquette qu'elle ne se résigne pas à porter, à une époque où la vie des femmes est strictement régentée. En quittant une mère acariâtre, Violet espérait prendre son envol, mais son maigre salaire lui permet peu de plaisirs et son célibat lui attire plus de mépris que d'amis. Le jour où elle assiste à un curieux office à la cathédrale, elle est loin de se douter que c'est au sein d'un cercle de brodeuses en apparence austère - fondé par la véritable Louisa Pesel - qu'elle trouvera le soutien et la créativité qui lui manquent. En se liant d'amitié avec l'audacieuse Gilda, Violet découvre aussi que la cathédrale abrite un tout autre cercle, masculin cette fois, dont Arthur, sonneur de cloches, semble disposé à lui dévoiler les coulisses. A la radio, on annonce l'arrivée d'un certain Hitler à la tête de l'Allemagne.

Je brode et je lis beaucoup. Avec un titre pareil, il était logique que ce livre m'interpelle. Et puis Tracy Chevalier, c'est aussi "la jeune fille à la perle" que j'adore! 

L'avantage de Tracy Chevalier c'est qu'elle a son style à elle. Pour une fois on sort des sentiers battus par tous les auteurs actuels. Ici pas de sentimentaliste ou alors plus caché, pas de gore, de trash, de meurtres... C'est l'histoire racontée d'un point de vue un peu différent et également l'histoire des petites choses qui nous entourent. Je ne savais pas du tout qu'il avait existé un club de brodeuses à Winchester entre les 2 guerres. Et il est vrai qu'on parle peu dans les romans de ces femmes célibataires de cette époque, souvent célibataires, non par choix, mais par la perte de beaucoup d'hommes en âge de se marier. 

Un très beau livre que je vous conseille que vous brodiez ou non d'ailleurs. 

Pour le 2eme livre je mettrai un bien. Et je vais expliquer pourquoi..

Jonathan est encore à l'école primaire lorsque les brimades, les insultes, les coups commencent. On se moque de lui, de son physique, de son nom de famille. Puis on le menace, on lui demande de l'argent, on lui dit qu'on va tuer ses parents. La peur et la honte l'empêchent de parler. Les adultes ne voient rien ou lui assènent que c'est un jeu. Jonathan est seul face à ses bourreaux. 
Le calvaire qu'il a enduré, jusqu'à s'immoler par le feu parce que la mort lui semblait être la seule solution, d'autres enfants le vivent tous les jours. Ils n'osent pas parler, sont en butte au déni des adultes et perdent tout espoir.
Jonathan a été brûlé à 72 %. Il a passé trois mois dans un coma artificiel, a subi plus de vingt opérations et continue de souffrir de douleurs incessantes.
Plus que jamais, il veut partager son histoire pour que les enfants victimes osent enfin parler. Et que les adultes ouvrent les yeux.

Pourquoi ne pas mettre un très bien à ce livre? Parce que souvent dans ce genre de livres, on remet en cause les enseignants. Et je dois dire qu'aujourd'hui, il n'est pas facile de faire la part des choses. 

Je m'explique. Je sais qu'il faut écouter la parole de l'enfant. je tente de le faire au maximum dans ma classe, je laisse les enfants s'exprimer, je tâche d'être à la hauteur de leurs attentes lorsqu'il y a conflit et qu'il faut démêler le tout (parce qu'avec des enfants tout n'est pas noir ou blanc malheureusement, sinon ce serait trop simple). 

Mais pour certains, un petit geste, un regard peut vite devenir source d'angoisse, et donc de harcélement. Des parents, également, amplifient des phénomènes par cette peur justement que cela soit du harcèlement. Or tout n'est pas harcèlement. Je sais, pour l'avoir vécu jeune, que des insultes à répétition peuvent faire très mal mais où commence le harcèlement? Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, cela peut vite s'amplifier. Je crois que tout est une question d'écoute, il faut savoir écouter et surtout voir la détresse des jeunes. Ce n'est pas facile, on peut vite passer à côté. Alors plutôt que d'attendre, il serait bon, que chaque parent apprenne à son enfant que dans chaque mot, dans chaque geste, il peut y avoir de la souffrance pour une tierce personne. Et que la parole est la plus belle et la plus forte des protections. Si chacun apprenait à communiquer autrement que par la violence des mots, des actes, notre monde serait plus facile à vivre. 

Le 3ème, enfin à qui je mettrai NA (non acquis pour ceux qui ne sont pas dans l'enseignement, ou en clair, pas top du tout!)

Juvenia (La Bleue) par [Nathalie Azoulai]Cette loi du 27 janvier interdit aux hommes de la République de Juvenia de vivre avec des femmes de plus de vingt ans leurs cadettes : un raz-de-marée dans la vie des six personnages que Nathalie Azoulai fait se croiser dans une ronde drolatique et diabolique. Une jeune femme va-t-elle se retrouver hors-la-loi parce que le père du bébé dont elle est enceinte a le double de son âge ? Les ricanements des hommes envers les femmes qui vieillissent inexorablement vont-ils enfin cesser ? Et permettre à celles-ci de retrouver la confiance et le sens de l’avenir ? Les hommes de plus de cinquante ans s’en remettront-ils ? Et si cette loi réveillait un érotisme nouveau ?

Lorsque j'ai lu le 4ème de couverture, je me suis dit que ce roman pouvait être drôle. Mais en fait, je n'ai rien trouvé de drôle dans cette histoire. Je trouve qu'il fait trop cliché: des hommes de 50 ans qui partent avec des jeunettes de 20 ans, des femmes cougar, des personnes qui se retrouvent à vouloir tester de nouvelles choses: en clair, suis-je vraiment hétéro ou bi? 

Et par dessus le marché, on y parle de sexe mais sans pudeur, sans tabou mais sans joie, ni amour non plus (en tout cas c'est mon avis).

Je n'ai donc pas du tout adhéré à ce livre parce que je crois que les vrais valeurs existent encore et que j'en ai assez de ces caricatures d'hommes qui sautent sur tout ce qui bougent, de ces pauvres femmes délaissées. Je crois qu'il y a, et qu'il y a toujours eu depuis des siècles, des hommes et des femmes qui se respectent mutuellement et qui savent vivre ensemble. Et que tout ceci n'est qu'une question d'éducation (encore et toujours). Comme diraient mes enfants "Maman, on devrait délivrer un permis pour être parents aujourd'hui!" (petit hic, on fait tous des erreurs d'éducation à un moment ou à un autre et je pense que dans ce cas, on ne serait pas nombreux à pouvoir avoir une progéniture...)

Je vous laisse donc lire ce livre et juger par vous même, pour ma part, je ne l'apprécie pas. 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée même si confinés; lisez, brodez, patchez, jardinez, bricolez, jouez, aimez et surtout prenez soin de vous.

28 octobre 2020

Oulà que de retard...

livre

Bonjour, 

Oui comme le dit le titre, que de retard dans mes parutions.. 4 livres au total cette fois-ci. 

On commence, forcément, par le 1er: 

je ne cours plus qu'après mes rêvesJe m'appelle Louane, j'ai dix-huit ans. Ma vie est facile, enfin, je l'ai cru ; je ne me suis jamais vraiment posé la question. Jusqu'au jour où...
Je m'appelle Laurene, j'ai trente-neuf ans. J'ai cherché le bonheur et, en même temps, je l'ai fui dès qu'il s'approchait. Jusqu'au jour où...
Je m'appelle Louise, j'ai soixante-dix-sept ans. Mon existence m'a comblée et a été d'une parfaite tranquillité. Jusqu'au jour où...
Nous ne nous connaissions pas. Rien ne laissait prévoir l'aventure que nous allions partager. Nos vies allaient en être bouleversées.
Trois femmes, trois solitudes,
mais un point commun :
elles ne veulent plus renoncer à leurs rêves.

J'avoue que j'en ai un peu assez de tous ces livres remplis de bons sentiments et qui sont "soit disant là" pour nous faire réfléchir sur notre état émotionnel. 

Alors OK, cela se lit vite et bien parce qu'on a quand même envie de savoir la fin, mais ne pourrait-on pas demander aux auteurs de trouver un autre sujet que nos états d'âme à nous humains et arrêter de vouloir nous faire croire que la vie est rose quelque soit le monde qui nous entoure (et dieu sait que ce soir, elle risque de ne plus l'être beaucoup). 

Bref à lire si vous avez du temps mais que vous ne voulez pas vous retourner le cerveau. Après j'avoue, je continue à prendre des livres de ce style mais avons nous le choix? (vous verrez plus bas que non!)

2ème livre : 

ce pays qui te ressemble

C'est dans le ghetto juif du Caire que naît, contre toute attente, d'une jeune mère flamboyante et d'un père aveugle, Zohar l'insoumis. Et voici que sa sœur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d'enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. Voici aussi les mendiants et les orgueilleux, les filous et les commères de la ruelle, les pauvres et les nantis, petit peuple qui va roulant, criant, se révoltant, espérant et souffrant.

Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Égypte : grandeur et décadence du roi Farouk, dernier pharaon, despote à l'apparence de prince charmant, adoré de son peuple et paralysé de névroses. Arrivé au pouvoir de Gamal Abdel Nasser en 1952 et expulsion des Juifs. Islamisation de l’Égypte sous la poussée des Frères Musulmans, première éruption d'un volcan qui n'en finit pas de rugir... C'est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d'Hollywood. La naissance d'un monde moderne, pris entre dieux et diables.

J'ai été un peu perdu au début, essayons de démeler qui était qui dans cette histoire et quels étaient leurs réelles pathologies: autisme, folie... Je crois qu'il vaut mieux ne pas chercher à savoir. Et puis dans la fin du premier tiers, je me suis fait happer par cette histoire: la naissance de Zohar et comment il découvre Masreya. J'ai voulu savoir la fin mais que ce fut long... J'ai beaucoup appris sur l'Egypte à cette époque, peu traitée dans les romans actuels mais je pense que cela aurait mérité d'être un peu raccourci. En clair, un livre à lire un peu comme un documentaire romancé. 

3ème livre 

Mais avant de vous le dévoiler, je dois vous expliquer comment je choisis mes livres. Je n'achète que très peu de livres. Pourquoi? Tout simplement parce que si un livre me plait, il est dévoré en 2 jours et que, comme le dit mon mari, ce n'est pas rentable financièrement. Alors je m'inscris dans la bibliothèque la plus proche et je pioche au hasard de mes visites. 

Depuis le confinement, j'ai pris l'habitude également de beaucoup regarder les nouveautés sur le site de ma médiathèque et de lire la description du livre. 

Et voici sur quoi je suis tombée: 

Lisa a perdu le goût de vivre depuis la mort accidentelle de son fils. Avec son mari et sa fille, elle quitte Paris pour s'installer dans une ferme isolée au fin fond du Périgord, La Part des Anges, dans l'espoir de se reconstruire. En vain...
Jusqu'au jour où Lisa découvre, niché dans le grenier de la vieille bâtisse, le journal d'Alice qui a vécu à La Part des Anges quatre-vingts ans auparavant. Page après page, Alice y raconte toutes les épreuves que la Seconde Guerre mondiale lui a fait traverser, de son mari déporté en Allemagne aux pires souffrances qu'elle a dû endurer pour assurer la sauvegarde de sa famille.
Deux âmes égarées vont ainsi se rencontrer à l'abri des murs de ce lieu mystérieux. Devant le courage d'Alice, Lisa trouvera-t-elle la force de se reconstruire ?
DEUX EPOQUES
DEUX FEMMES
UNE LEÇON DE VIE ET D'ESPOIR

Et là vous allez me dire, c'est encore rempli de bons sentiments cette histoire. 

Oui j'avoue mais je me suis dit que "guerre mondiale", perte d'enfants, cela allait peut-être être un peu plus profond.

Alors je l'ai réservé. Et quand je l'ai reçu et que j'ai vu la couverture et que j'ai vu le nom de l'auteur (que je n'avais pas regardé avant), je me suis dit: ok, on y retourne... Bien oui, il s'agit de Bruno Combes, le même qui a écrit le 1er livre détaillé aujourd'hui. 

la part des anges

Alors que faire? 356 pages, je me suis dit: "Ca se lit vite, je n'ai rien d'autre sous la main, je vais le commencer".

Le début n'était pas mal, plus détaillé dans les émotions, une histoire un peu plus intense car elle parle de la mort d'un enfant mais au fil des pages, le banal est revenu. Déjà l'histoire se passant durant la seconde guerre mondiale n'est pas assez détaillée je trouve. Et puis on s'attend forcément au final. Et comme toujours, on est dans le sentimentaliste à fond avec, comme je le dis souvent, une facilité pour les protagonistes. Forcément, c'est plus facile de refaire sa vie en étant médecin avec un appartement vendu à Montmartre que simple ouvrier et locataire. 

Bref, si vous aimez ce genre de roman, vous aimerez, sinon passez votre chemin! 

Et enfin le 4ème, mon préféré: 

l'énigme de la chambre 622Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?
 
Avec la précision d’un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au cœur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça.

J'avais déjà apprécié Dicker pour son roman Le livre des Baltimore. Mais je crois que celui-ci est encore meilleur.

 

Déjà, le livre débute sur une histoire de meurtre mais au contraire de tous les Thillliez, Gardner et autres auteurs actuels, pas de sang, pas de gore, pas d'images insupportables: un homme est mort, et cela s'arrête là.

Sur la 1ère partie, des retours en arrière qui nous entrainent de chapitres en chapitres. On a tellement envie de savoir comment le banquier est mort qu'il est difficile de lâcher le livre.

Puis dans la 2ème partie, de très nombreux rebondissements jusqu'au dénouement final qui au final, justement, n'est pas le dernier rebondissement (vous le saurez en lisant le dernier chapitre, je ne veux pas vous spoiler l'histoire).

Bref, un très bon Dicker que je vous conseille. 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle fin de journée même si des annonces difficiles nous attendent et à bientôt! 

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