Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'antre des Fées
16 juin 2023

Contre vents et marées.

Bonjour, 

Il y a des moments dans la vie où celle-ci nous oblige à faire des pauses. Mais pause ne veut pas dire que je ne lis plus... alors depuis début avril, je ne suis pas repassée par ici mais j'ai noté tous les livres que j'ai avalés. Et il y en a ..... 22 (plus un de noté mais non lu durant la période).

Je ne vous obligerai pas à tout compulser mais pour ma part, cela me permet de laisser une trace de ces romans. Alors on y va.... Et au cas où vous n'iriez pas jusqu'à la fin, je vous dis à bientôt ! 

 Pour commencer, après avoir remonté la rivière Blackwater, me voilà dans un phare!

 les gardiens du phare

Au cœur de l’hiver 1972, une barque brave la mer déchaînée pour rejoindre le phare du Maiden Rock, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Mais, quand elle accoste enfin, personne ne vient à leur rencontre. Le phare est vide. La porte d’entrée est verrouillée de l’intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure, la table est dressée pour un repas qui n’a jamais été servi et le registre météo décrit une tempête qui n’a pas eu lieu.Arthur Black, le gardien-chef de la Maiden, Bill Walker son irréprochable second et Vince, le petit nouveau, se sont volatilisés.
Vingt ans plus tard, alors que la mer semble avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes, Helen, Jenny et Michelle, ne peuvent oublier cette tragédie. Au lieu d’être unies dans le deuil et le chagrin, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids de silences, de rancœurs et de remords bien trop lourds pour enfin tourner la page.Jusqu’au jour où un écrivain à succès les approche. Il veut entendre leurs versions de l’histoire et tenter de percer le mystère du Maiden Rock. Petit à petit, le vernis se craquelle, le sel de la mer envahit le présent, et les secrets profondément enfouis refont surface… 

Ce livre est une belle découverte. En fait, tout le long de ma lecture, cela m'a fait penser à un film très  noir que j'avais vu il y a un petit moment de cela: Le phare avec Robert Pattinson.

 Ici aussi on retrouve un huit clos entre hommes dans l'espace restreint qu'est le phare la Maiden. Que peuvent ressentir ces 3 personnes, enfermées pendant plus de 40 jours sur ce mini-récif entouré par les flots? (Dans le film, les protagonistes pouvaient au moins sortir du phare et marcher sur la terre ferme de l'ilôt, dans le livre, il n'y a que le phare et sa plate-forme)

Cela ne devait pas être une vie facile surtout qu'à l'époque, il n'y avait pas les moyens de communication d'aujourd'hui.

Au fil des pages, le lecteur va découvrir les secrets de ces 3 gardiens et ce qui les relient. Que s'est-il vraiment passé sur le phare? Où sont passés les occupants? A plusieurs moments on oscille entre rêve et réalité jusqu'au dénouement final qui nous permet de comprendre le fin mot de l'histoire. 

Le 2ème livre que j'ai terminé est totalement différent même si encore ici, l'auteur nous fait passer du temps ancien au temps présent.

la femme au manteau violet

2018. La vie de Jo vole en éclats suite à ce qui ne semblait être qu'un banal accident sans gravité ; pourtant, un scanner révèle qu'un anévrisme risque de se rompre à tout moment. Le neurologue lui laisse le choix : elle peut être opérée, mais les risques sont importants. Persuadée qu'elle va mourir, Jo se réfugie chez Victor, son grand-père. Ce dernier va lui montrer un pendentif qu'il a reçu d'Angleterre quelques années plus tôt, avec pour seule explication ce mot griffonné sur une feuille : « De la part de Charlotte, qui n'a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » Victor lui révèle que Gabriel était son frère aîné, décédé lorsqu'il était enfant. Jo décide de se rendre à Ilfracombe, dans le Devonshire, afin d'aider son grand-père à résoudre ce mystère, et surtout, de réfléchir à la décision qu'elle doit prendre...
1929. Charlotte et son mari, Émile, quittent leur vignoble d'Épernay pour un voyage d'affaires à New York. Sur place, la jeune femme s'éprend de Ryan, un mystérieux homme d'affaires. Lorsqu'il se rend compte de cette trahison, Émile entre dans une rage folle, la frappe et la laisse pour morte. À son réveil, Charlotte se rend compte que son mari est parti ; pire, il lui a pris tous ses papiers. Elle est effondrée : son fils de quatre mois, Gabriel, est resté en France, et sans papiers, elle ne peut pas le rejoindre...

Que ce livre était prévisible. Dès le début, on sait à quoi s'attendre. Mais n'ayant pas grand chose à me mettre sous la dent, je l'ai terminé. On est dans le roman à l'eau de rose dans toute sa splendeur. Mais il en faut aussi pour oublier la morosité ambiante. 

Par contre, ce livre est un peu trop "niais" à mon goût. Mais si vous aimez les histoires sentimentales, foncez! 

Depuis ce message, je me suis retrouvée arrêtée à la maison donc j'ai beaucoup lu. 

Je vais donc vous mettre ici, en un seul message, tous les livres que j'ai terminés, cela fera beaucoup mais comme je ne peux pas faire xx messages, cela ira plus vite.

Pour commencer, plus un documentaire qu'un livre

amourLa journaliste Stefania Rousselle ne croyait plus en l’amour. Elle avait couvert une série d’événements tragiques, de l’exploitation sexuelle des femmes en Espagne aux attentats de Paris en 2015. Sa relation amoureuse s’était effondrée. Sa foi en l’humanité était ébranlée. Elle décida alors de partir seule sur les routes de France pour dormir chez des inconnus et leur poser une question : “C’est quoi l’amour ?”

D’un boulanger en Normandie à un berger dans les Pyrénées, d’un élagueur en Martinique à une factrice dans les Alpes, Amour est un recueil de récits intimes, accompagnés de photographies, sur la joie et la difficulté d’aimer – et d’être aimé.

Alors attention, ce livre parle d'amour mais ne vous attendez pas à ne trouver que de la gaieté. On parle d'amour dans ce qu'il a de beau mais aussi dans son contraire: l'amour qui peut faire mal, qui peut nuire aussi. Dans tous les cas, chaque récit est très intime et nous fait découvrir un pan de la vie de plusieurs personnes. A méditer quand on croit avoir trouvé ou perdu l'amour. 

la chorale des dames de chilbury1940. Un paisible village anglais voit partir ses hommes au front. Restées seules, les femmes affrontent une autre bataille : sauver la chorale locale pour défier la guerre en chantant. Autour de miss Primrose Trent, charismatique professeur de chant, se rassemble toute une communauté de femmes, saisie dans cet étrange moment de liberté : Mrs. Tilling, une veuve timide ; Venetia, la « tombeuse » du village ; Silvie, une jeune réfugiée juive ; Edwina, une sage-femme qui cherche à fuir un passé sordide. Potins, jalousies, peurs, amours secrètes... Entre rires et larmes, Jennifer Ryan, s’inspirant des récits de sa grand-mère qui a vécu le conflit depuis un petit village du Kent, sonde avec talent les âmes de ce chœur attachant et inoubliable.

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui se lit comme le journal intime des différentes protagonistes. Mais si vous voulez en savoir un peu plus, je vous laisse écouter Gérard Collard qui en parle mieux que moi, c'est ici! 

On continue avec la suite des 7 soeurs de Lucinda Riley et je vous en mets 2 à la suite

la soeur à la perle A la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Célaéno d’Aplièse et ses sœurs reçoivent chacune pour héritage un indice qui leur permettra de percer le mystère de leurs origines. Le sien conduira CeCe jusque dans la chaleur et la poussière rouge de l’Australie. Elle y croisera le destin de Kitty McBride qui, cent ans plus tôt, a abandonné sa vie bien rangée à Édimbourg pour chercher en terre inconnue le grain d’aventure dont elle avait toujours rêvé… ainsi qu’un amour qu’elle n’avait jamais imaginé. Pour CeCe, ce vaste et sauvage continent pourrait lui offrir ce qu’elle a toujours cru impossible : un sentiment d’appartenance et un foyer...

la soeur de la luneÀ la mort de son père, l’énigmatique milliardaire Pa Salt – surnommé ainsi par ses filles, adoptées aux quatre coins du monde –, Tiggy se réfugie dans les Highlands écossais où elle se consacre à sa passion : s’occuper des animaux du domaine de Kinnaird, dirigé par le mystérieux Charlie. Là, au cœur de la nature, elle retrouve une sorte de paix intérieure. Mais sur le domaine vit aussi Chilly, un vieux gitan, porteur d’un troublant message : Tiggy est l’héritière d’une célèbre lignée de voyants andalous, et il était écrit qu’il serait celui qui la ramènerait chez elle… à Grenade.

Plus j'avance dans cette série, plus je la trouve fade. C'est toujours le même dénouement, toujours la même trame. Alors je sais que je lirai les derniers pour savoir la fin mais j'avoue que j'attendais mieux après avoir lu les 2 premiers.

l'envolEntre une mère et sa fille, l’amour reste toujours fragile. Entre bienveillance et malentendus, envie d’être ensemble et désir d’émancipation, portraits croisés d’une mère célibataire et de sa fille unique. D’abord fusionnelle, leur relation se distend quand l’école puis l’ascension sociale de la fille viennent heurter les rêves plus modestes de la mère.Un roman touchant, beau et émouvant sur l’amour filial, qui interroge les différences de classes, les notions de réussite et de bonheur, et qui pose surtout la question que nous avons tous dû affronter  : peut-on grandir sans trahir  ?

Aurélie Valognes a du mettre beaucoup d'elle-même dans ce roman. En tout cas je l'ai lu très vite (il n'est pas très épais et les pages sont vites avalées). Un beau dialogue entre une mère et sa fille....

hadley et grace

Décidée à fuir un mari violent et abusif, Hadley décide de prendre ses deux enfants sous les bras et de tout quitter.
La jeune quarantenaire n’est pourtant pas des plus aventureuses... Mais elle sait que c’est son unique chance de protéger sa famille.Grace est la toute jeune maman de Miles. Elle aussi est bien décidée à quitter son mari, qui dépense leurs rares économies dans les jeux d’argent.Mais quand le chemin des deux femmes se croisent, leur quête commune pour un nouveau départ risque de prendre une autre tournure...Comprenant qu’elles sont plus fortes à deux, elles décident de s’enfuir ensemble, chacune devant décider ce qu’elle est prête à risquer pour l’autre.Une histoire forte de découverte de soi, deux héroïnes qui puisent dans leurs dernières ressources pour offrir la meilleure vie possible à leurs enfants, tout en découvrant de nouvelles formes d’amour et de famille tout au long de leur aventure.

J'avoue, je n'ai jamais vu le film Thelma et Louise mais il s'avère que, d'après ce que j'ai pu en lire sur le net, ce livre est quasiment un copié collé du début de l'histoire et que beaucoup de chapitres ressemblent au film. Par contre, pour les cinéphiles, pas d'inquiétude, la fin est bien plus heureuse. (quoi que... il faudra quand même s'attendre à des morts).

Par contre, je l'ai trouvé un peu longuet à partir du milieu, cela tourne un peu en rond et j'ai eu l'impression que l'auteur voulait meubler pour faire un roman plus important.

 

L'ile des chasseurs d'oiseauxChargé de l'enquête sur un assassinat commis à Édimbourg, Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis, en Écosse, quand un second cadavre apparemment exécuté selon le même modus operandi y est découvert. Persuadé que les deux affaires ne sont pas liées, Fin doit composer avec un décor et des gens qu'il a quittés dix-huit ans auparavant… Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May compose un roman palpitant parsemé de fausses pistes, de scènes glaçantes et de personnages aussi frustes que menaçants.

Je mets ce livre ici, bien que je ne l'ai pas lu cette année mais quand je l'ai commencé, je me suis dit que je l'avais déjà lu mais après vérification, j'ai du le lire il y a plus de 10 ans. Autant vous dire que je n'ai pas grand souvenir de la fin mais, comme c'était une enquête, je l'ai reposé car je me suis dit que j'allais peut-être en lire xx pages pour me dire tout à coup 'ah mais oui, ça y'est, je me souviens de la fin..." Autant en attaquer un autre. Mais il aura le mérite de retourner dans l'album des livres lus. 

 

ce rêve bleuComme les autres habitants d'Agrabah, un pays pauvre, le jeune homme tente tant bien que mal de survivre. La princesse Jasmine, quant à elle, est sur le point de subir un mariage arrangé. Elle ne désire qu'une chose: échapper à son destin, découvrir ce qui se cache derrière les murs du palais.Mais tout bascule lorsque le conseiller du sultan, Jafar, prend subitement le pouvoir. À l'aide d'une lampe étrange dotée de pouvoirs extraordinaires, l'effrayant personnages tente de briser les lois de la magie, de l'amour, et de la mort. Désormais, Aladdin et la princesse déchue doivent unir le peuple d'Agrabah et mettre au point une rébellion pour faire tomber un dictateur avide de pouvoir, qui menace de déchirer le royaume...Ceci n'est pas l'histoire d'Aladdin telle que vous la connaissez. C'est une histoire de pouvoir. De révolution. D'amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer.

 J'avais déjà lu un Twisted Tale sur Peter Pan. J'ai voulu retenter l'expérience mais en fait, je trouve vraiment ces livres trop "ados". Le sujet est sympa, refaire l'histoire d'Aladdin comme si jafar avait pu garder la lampe à la sortie de la caverne aux mystéres mais il n'y a pas assez de fond dans ce roman. Par contre, il peut être lu par un jeune qui aime Disney.

le labyrinthe des osDans les montagnes de Croatie, au cœur d'un réseau de cavernes souterraines, un archéologue découvre les os d'une femme cachés depuis des millénaires dans une chapelle catholique. Le long des murs de ce réseau, des peintures primitives élaborées racontent l'histoire d'une bataille entre des tribus de Néandertaliens et de sombres créatures. Avant d'avoir pu comprendre qui était ce mystérieux ennemi, l'équipe de recherche est attaquée.
Cette nouvelle enquête mènera le commandant Gray Pierce et la Sigma Force dans un passé lointain. Ils devront retracer l'évolution de l'intelligence humaine et seront plongés dans une bataille pour l'avenir de l'humanité à travers le monde... et au-delà.

 J'ai bien aimé ce livre même si cela interroge beaucoup sur notre avenir (alors qu'il tente d'expliquer notre passé). D'où vient notre intelligence, y a-t-il un jour existé sur terre des êtres plus intelligents que la normale? 

Et surtout où est la part de vérité dans le fait que dans le monde, des expériences soient réalisées avec des gênes de néanderthaliens ou d'autres espèces? 

Par contre, j'ai trouvé aussi le livre un peu trop comme je dis souvent à zom "Bruce Willis sauveur du monde". En clair, ça tire dans tous les sens, il y a 15 personnes contre une seule et c'est toujours le bon qui s'en sort sans une égratignure. Vous voyez le style. 

Au final un avis un peu mitigé.

35 ans dont 15 avant internetAvec  l'autodérision et la lucidité qui la caractérisent, Nora continue d'explorer l'époque et d'en subir les absurdités.
Des cigarettes en chocolat à la clope électronique, du Nokia 3310 à l’Iphone, de Snake à Instagram, elle nous livre le récit de son passage à l’âge adulte sans passer par la case Tinder.
Partagée entre l’envie d’avoir des likes et la nostalgie du temps d’avant les réseaux sociaux, elle se demande comment évoluer sereinement dans un monde où tout ce qui nous entoure n’existait pas au moment de se construire.
Parfois mélancolique, souvent acide et toujours drôle, Nora dresse un portrait-robot sans fard de nos névroses à tous.

 Nora, je la connais de l'émission de Barthez (même avant que cela s'appelle quotidien). Je trouvais ses chroniques assez drôles, donc je me suis dit pourquoi pas. Le livre se lit bien, à la façon d'un journal intime. On se rend compte qu'elle est aussi, voir plus perturbée que quiconque (ça rassure). Et comme il est assez court, en 2h, il était terminé. A lire sur un transat au soleil...

RetrouvaillesTrevor, un jeune médecin militaire gravement blessé en Afghanistan, n'avait jamais eu l'intention de retourner vivre à New Bern, la ville de son enfance. Mais lorsque son grand-père décède d'une façon aussi étrange que soudaine, il n'a d'autre choix que de retrouver la vieille maison dont il a hérité.
À peine installé, il rencontre Natalie, la shérif adjointe du comté, qui ne le laisse pas indi fférent. Mais Natalie reste désespérément distante et semble lui cacher quelque chose. Et elle n'est pas la seule... Car Trevor a également fait la connaissance de Callie, une adolescente qui donne l'impression d'en savoir plus sur les circonstances de la mort de son aïeul que ce qu'elle veut bien dire...

A peine commencé, on sait comment cela va se terminer mais tant pis, on lit parce que ça fait passer le temps... Mais ne cherchez pas du transcendant non plus. 

 

les femmes du bout du mondeÀ la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au coeur d'une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l'océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu'au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption... Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s'aimer.

J'avais vraiment aimé le premier livre de Melissa Da Costa, Tout le bleu du ciel. Le dernier que j'avais lu d'elle: la doublure m'avait un peu laissé dubitative. Je dois dire que celui-ci m'a aussi un peu laissé sur ma faim. Je l'ai trouvé trop long. J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur avait l'idée mais avait voulu "meubler" pour pouvoir faire les presque 400 pages du roman. Mais au final, seules les 100 dernières sont vraiment intéressantes. Je pense que M. Da Costa ne devrait pas vouloir comme nombre de ces contemporains vouloir forcément sortir un livre par an, elle va gâcher son talent... 

Par contre, j'ai découvert, au fil des pages, une jolie chanson, très émouvante que je ne connaissais pas et qui est souvent cité dans ce livre. Je vous laisserai aller écouter , si vous le souhaitez. 

la soeur du soleilÀ la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Électra d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, une magnifique demeure sur les bords du lac de Genève.
Électra, la sixième sœur, a tout pour elle : mannequin le plus en vue de la planète, elle est belle, riche et célèbre. Mais derrière cette image idéale, c’est une jeune femme perdue depuis le décès de Pa Salt. Emportée dans la spirale infernale de la drogue et de l’alcool, et alors que tout son entourage craint pour elle, elle reçoit une lettre d’une inconnue qui dit être sa grand-mère. Celle-ci lui révèle que ses racines se trouvent au Kenya, au cœur d’une tribu massaï…

Plus de 750 pages! Quand zom m'a ramené ce livre de la médiathèque, je me suis dit "quel pavé!" Mais en fait, en 3 jours, il était lu. Pas beaucoup de changements par rapport aux premiers tomes. Par contre, j'ai appris quelques petites choses sur la vie des colons au Kenya durant la seconde guerre mondiale. Ce qui concerne les Massais reste très succint. Quant aux problèmes de dépendance évoqués dans le livre, si seulement tout le monde pouvait être sevré en une seule fois... Mais ça ce n'est pas toujours le cas. Bref, un livre de plus à rajouter et bien sûr je lirai la suite, la saga se terminant dans 2 romans. 

fille en colère sur un banc de pierre"Elle aurait pu renoncer. Elle aurait dû renoncer.Elle se le répéta bien un million de fois toutes les années qui suivirent. Elle eut d'ailleurs une hésitation, peut-être valait-il mieux rester, se rallonger dans la chambrée, à écouter ses deux autres soeurs qui gesticulaient dans leur sommeil, pétaient et miaulaient sous leurs draps à cause de leurs rêves lascifs tout juste pubères. Peut-être valait-il mieux abdiquer, enrager, et se délecter de sa rage, puisqu'il y a un plaisir dans l'abdication, cela va sans dire, le plaisir tragique de la passivité et du dépit, le plaisir du drapage dans la dignité, on ne nous laisse jamais rien faire, on a juste le droit de se taire, on nous enferme, alors que les autres là-bas au loin s'amusent et se goinfrent, qu'est-ce que j'ai fait dans mes vies antérieures pour mériter ça, oh comme je suis malheureuse.Peut-être aussi que le jeu n'en valait pas la chandelle. Mais le jeu, n'est-ce pas, en vaut rarement la chandelle. Le jeu n'est désirable que parce qu'il est le jeu."Véronique Ovaldé, à travers l'histoire d'une famille frappée par une mystérieuse tragédie, ausculte au plus près les relations que nous entretenons les uns avec les autres et les incessants accommodements qu'il nous faut déployer pour vivre nos vies.

Drôle d'histoire que ce roman. On suit la vie de la famille de Aïda, Gilda, Violetta, et Mimi, 4 soeurs chacune séparée de 2 ans de l'autre. Au début de l'histoire, Aîda emmène sa petite soeur Mimi au carnaval mais voilà, Mimi va disparaitre. A qui la faute? En tout cas, celle-ci est rejetée sur Aida qui s'éloigne petit à petit de cette famille. A la mort de son père, elle est obligée de revenir sur l'ile de son enfance. Alors les retours se font entre ce qui s'est passé à la mort de la plus jeune, à la jeunesse des parents et à la tension qui se crée aujourd'hui entre les 3 soeurs et la mère. Le dénouement nous donnera le fin mot de l'histoire (mais à demi-mot car beaucoup de non dits resteront en suspens). J'ai reposé le livre un peu dubitative. Tout le long j'attendais de savoir ce qui s'était passé, je m'étais inventé 1000 histoires et j'avoue avoir été un peu désarçonnée. Je trouve que la fin, un peu rapide, nous laisse un peu en suspens même si je pense que c'est voulu par l'auteur. Dans tous les cas, cela m'a changé un peu du reste de mes lectures. 

plus jamais sans moiConstance, avocate brillante, a obtenu le poste qu'elle convoitait dans un cabinet d'élite. Pourtant, à l'approche de la quarantaine, elle se sent fragile et peu sûre d'elle. Très amoureuse de Lucas, elle attend que celui-ci quitte sa femme comme il le lui a promis. Alors qu'elle vient de signer son contrat, Constance découvre qu'elle doit effectuer une période d'essai d'un genre... peu conventionnel ! Soutenue par ses amis, elle accepte de s'écarter dangereusement de sa zone de confort. Une expérience qui bouleversera sa vision d'elle-même et de l'amour. Une nouvelle fois, Maud Ankaoua nous entraîne dans un univers captivant et émouvant dont on ressort grandi. Elle nous livre avec générosité, inspiration et conviction les clés de l'amour vrai, celui qui rend profondément heureux.

Un très joli moment passé avec ce livre. Nous suivons Constance sur son cheminement personnel et spirituel, rempli de belles paroles philosophiques et de débats sur l'amour et l'amour de soi. A méditer par les temps qui courent. Je vous le conseille. 

A la lumière de nos jours

2013. Après de longues années d’absence, Julia débarque dans sa famille paternelle, en plein coeur de la Touraine. Fraîchement renvoyée du célèbre concours de pâtisserie pour lequel elle travaillait, dévastée par le récent décès de sa mère, la jeune femme est complètement perdue.Mais les dernières volontés de sa mère sont claires : Julia doit renouer avec son père, retrouver ses proches et partir en quête de son héritage.Accueillie à bras ouverts par sa grand-mère Suzette, qui rêve de la voir reprendre la pâtisserie familiale, la jeune femme se retrouve rapidement plongée au coeur de l’histoire des trois générations de femmes qui l’ont précédée.Des faubourgs parisiens des années 1920 en passant par les heures les plus sombres de l’Occupation, les secrets d’une famille, mais aussi de tout un village, éclatent l’un après l’autre. Et c’est peut-être à ce prix, une fois les blessures du passé guéries, que Julia pourra avancer dans la lumière.

Quand j'ai choisi ce livre sur le site de la médiathèque, je n'avais pas fait attention à l'auteur, juste au résumé du 4eme de couverture. Et quand je l'ai eu en main, je me suis dit "bizarre, le nom me dit quelque chose..." 

Forcément, j'ai lu il y a moins de 2 mois (il est d'ailleurs un peu plus haut), le livre La femme au manteau violet de la même auteur. Et là questionnement "je lis, je ne lis pas, je lis, je ne lis pas..."

Et puis comme je n'avais pas grand chose d'autres sous la main, je l'ai attaqué (590 pages tout de même). Et en fait, je dois dire que je suis bien plus rentrée dans l'histoire que le 1er. C'est un peu moins plan plan, il y a un peu plus de surprises (même si on sait déjà comment se finira l'histoire centrale). Par contre, je n'ai pas compris l'utilisé du prologue dont on apprend le fin mot dans les 10 dernières pages. Le reste aurait suffi à mon avis et cela n'apporte vraiment rien à l'histoire (à part essayer de faire réfléchir aux dates et aux prénoms).

Au final, un bon roman de l'été pour se délasser, non pas au coin du feu, mais au soleil (ou pas d'ailleurs).

la chronique des Bridgerton, tome 9Du mariage d'Edmund Bridgerton et de Violet Ledger sont nés huit enfants, héros de la Chronique des Bridgerton. Mais que sont devenus Daphné, Anthony, Benedict, Colin, Éloïse, Francesca, Gregory et Hyacinthe ? Des années plus tard, les mariages et les naissances ont apporté leurs lots de doutes et de bonheurs. La famille s'est agrandie et, sous le regard serein et bienveillant de lady Violet, la dynastie Bridgerton se retrouve pour une dernière fois.Vous souvenez-vous de lady Whistledown, dont les chroniques alimentaient les ragots du Tout-Londres ? Pour notre plus grand plaisir, elle a repris sa plume acerbe et drôle, et nous narre la saison de deux délicieuses débutantes.

J'avais lu les tomes 1 à 8, quand j'ai vu celui-ci, je me suis dit "pourquoi pas?". La réponse aurait du être "pas"! Enfin, je l'ai lu, mais on se croirait vraiment dans des nouvelles de petits magazines. Je ne sais pas si vous avez connu le magazine "Nous 2" qu'on pouvait trouver avant dans les salles d'attente (je me demande d'ailleurs si cela existe encore)? Et bien ces petites historiettes y auraient eu leur place! Au final, pas grand chose de bien transcendant... A lire si vous n'avez vraiment pas envie de réfléchir (mais il faudra avoir lu les autres livres avant pour comprendre).

 

plus on est de fousLa nouvelle plume qui rend heureux !

– Vous verrez, vous allez vous plaire ici, sourit Ernest.
Luc se leva d'un bond.
– Mais non, justement ! Je ne veux pas rester. Je dois sortir.
– Vous avez raison, il faut vous aérer. Je m'apprêtais à aller me suicider. Je compte me pendre au grand pommier. Souhaitez-vous vous joindre à moi ?

Bienvenue à la clinique psychiatrique Beausoleil !
Demeure de charme abritant des pensionnaires hors du commun. Ce petit monde vit en harmonie sous le regard bienveillant de Marguerite, l'infirmière en chef, et du mystérieux Dr Petitpas.
Soudain, tout change quand Luc, nouveau patient, fait une entrée fracassante.
Cette arrivée et l'apparition d'un nouveau directeur sans scrupules bouleversent un quotidien bien réglé.
Les patients vont devoir prendre les choses en main... C'est le début d'une aventure de folie !

Voilà un petit livre à lire aussi au soleil, il est plein de bonne humeur, même si, au final, on se demande qui est fou ou pas dans cette histoire. 

101 ans mémé part en vadrouilleAlors que sa grand-mère centenaire dépérit dans un EHPAD, sa petite fille décide de lui faire découvrir le sud de l'Europe en camping-car.
101 ans Mémé part en vadrouille, de Fiona Lauriol, est le récit touchant de ce road trip extraordinaire.
En parcourant la France, l'Espagne et le Portugal, la petite fille et sa grand-mère s'apprivoisent.
La Mémé au fort caractère fait l'apprentissage de la tendresse auprès de sa petite fille qui lui redonne, grâce à tout son amour et leurs aventures, goût à la vie.
Au fil de ce voyage, la grand-mère devient une star planétaire. En effet, la presse internationale salue l'odyssée familiale de cette centenaire qui donne à tous une belle leçon de vie.

Comme le dit le 4eme de couverture, une belle leçon de vie. Fiona récupère sa grand mère de 100 ans, elle fera avec elle des milliers de kilomètres, lui faisant découvrir des paysages à couper le souffle. Elles seront confinées en Espagne pendant presque 60 jours. Mais toujours avec le sourire. Et la grand mère qui n'en avait plus que pour quelques jours, soufflera ses 103 bougies. (vous pourrez d'ailleurs retrouver des photos sur la page fb qui a le même nom que le livre)

Alors oui, c'est, comme je le disais, une belle leçon de vie. Mais qui aujourd'hui avec le travail peut se permettre de prendre ses grands parents avec soi et de rester 24h/24 avec eux. Fiona a effectivement la "chance" de pouvoir vivre grâce à ses locataires ou à la vente de ses précédents livres. C'est très beau à elle d'avoir offert cette fin de vie à sa grand mère mais tout un chacun ne le pourrait pas. Je pense qu'aujourd'hui, il serait plus judicieux de prendre en compte le fait que les EHPAD sont surchargés, que les gens qui y travaillent ne sont pas assez nombreux et que c'est un mêtier pas facile. La déchéance humaine, quelqu'elle soit, n'est pas assez prise en compte. A méditer...

le mur des silences

Dans une vieille maison, dans laquelle toutes les femmes qui y ont vécu se sont senties oppressées sans raison, un mur de la cave s’effondre et on trouve un corps.Konrad, très intrigué par ce cadavre inconnu, enquête et fait resurgir des affaires traitées dans ses trois romans précédents. Par ailleurs, il presse la police d’élucider le meurtre de son père mais il a oublié qu’à l’époque il avait menti et se retrouve inculpé. Toujours dans une ambiance à la Simenon et avec un Konrad très ambigu, moyennement sympathique et noyé dans l’alcool.

Le 4ème de couverture m'avait fortement tenté. Mais malheureusement ce livre n'a pas tenu toutes ses promesses. Très compliqué, j'ai eu du mal à comprendre l'intérêt d'avoir 2 histoires mêlées. Bon après, j'ai compris que ce livre faisait partie d'une sorte de série sur la vie du protagoniste Konrad mais j'avoue que j'ai été un peu perdue. Bref, je ne le conseille pas plus que cela. 

 

la patience des tracesPsychanalyste, Simon a fait profession d’écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d’une brèche dans le quotidien – un bol cassé – vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d’un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et – d’un rivage à l’autre – par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l’ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons…
Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d’apprentissage bâti sur le feu et la violence (l’amitié, la jeunesse, l’océan), c’est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d’une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.

En début de lecture, j'ai trouvé ce livre étrange, déroutant, j'ai failli le reposer. Et puis comme il n'était pas long (200 pages à peine), je me suis dis que j'allais essayer de poursuivre ma lecture. Et j'ai bien fait! Ce livre est "questionnant" mais aussi reposant. On suit le chemin de Simon dans les iles japonaises, on suit son évolution et ses réflexions sur la vie. On découvre des techniques de tissage du fil du bananier, la technique du Kintsugi (ou comment réparer mais en laissant les traces visibles pour rendre l'objet encore plus beau. Cet art est à méditer pour soi également). Bref une belle découverte!  

 Voilà, je vais commencer le nouveau livre dès ce soir, je ne sais pas encore quand je repasserai donc à bientôt!

Publicité
L'antre des Fées
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Publicité