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L'antre des Fées
18 août 2020

Deux poids, deux mesures

 

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Bonjour, 

Aujourd'hui 2 nouveaux romans mais comme l'indique le titre, ils ne sont pas forcément à mettre dans le même panier (en tout cas pour ma part).

Le premier: 

Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise.
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.

J'avais, il y a quelques semaines, lu "Soeurs" de Minier et j'avais bien apprécié cet auteur. J'ai donc retrouvé le premier de la série des Servaz et je l'ai commencé. 

J'avoue qu'encore une fois, j'ai été happé par ce livre avec une forte envie (au bout de 100 pages) de savoir qui avait commis ces meurtres. 

Donc dès le 2ème jour de lecture, je ne l'ai plus lâché... 

Je me pose la question désormais de lire les intermédiaires comme "Nuit" par exemple. 

Par contre, j'aurais aimé trouvé, en replay, la série tirée du livre mais elle ne se trouve plus en accès libre. Tant pis, elle repassera peut-être un jour...

Maintenant le second livre: 

« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »  Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné. Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée. Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.
Il y a plusieurs mois de cela, j'avais lu le dernier Musso et j'étais restée sur ma fin. Je m'étais dit: "fini, je ne lis plus cet auteur..."
Et puis cet été, comme l'an passé, la médiathèque où je prends mes livres, m'a prêté une liseuse avec un nombre important de livres. 
J'avais terminé le livre de Minnier lundi dernier. Je savais que j'allais acheter un livre dans la semaine si je le trouvais (mais de celui-ci je vous en parlerai plus tard, il est en cours...). Je cherchais donc un roman à lire vite. 
Sur la liseuse, il y avait ce Musso, 183 pages... Je me suis dit pourquoi pas? 
Et bien j'aurais du éviter. 
Une histoire dans une histoire, dans une autre histoire, c'est embrouillé, compliqué et je l'avoue un peu sans finalité. 
Bref, Musso,comme d'autres, devrait arrêter de se dire qu'il doit absolument sortir un livre par an. 
J'ai lu des critiques qui sont assez élogieuses (vous avez remarqué que les mots critique et éloge ne devraient pas se trouver ensemble mais vous ne m'en voudrez pas trop j'espère). 
Je ne sais pas si c'est moi qui n'ai pas compris le fond de l'histoire et le second degré qui s'y trouve peut-être mais j'assume. 
Alors je l'ai terminé en me disant que la fin pouvait être renversante mais non, rien de rien...
Heureusement qu'il n'y avait que 183 pages!
Au final, un livre que je vous conseille et un autre à l'inverse que je fuierai à votre place. 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée et à bientôt pour de nouvelles lectures (à défaut d'autres choses).
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11 août 2020

J'espère que nous n'y arriverons jamais.

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Bonjour...

Je fais vite le matin, à la fraiche, pour vous parler des 2 derniers livres que j'ai lus. Il faut dire que ceux là vont vraiment par 2!

Sur mon dernier post, je vous parlais d'un livre et du feuilleton que j'avais regardé ensuite. Aujour'hui, c'est l'inverse qui s'est passé. J'ai vu le feuilleton avant de lire les livres. 

Lorsque j'avais regardé "La servante écarlante" à la TV, je m'étais dit que jamais, au grand jamais, je ne souhaitais que cela arrive. D'un autre côté, le féminisme prend tellement d'ampleur en ce moment, qu'on se demande si un jour, on ne va pas se retrouver dans l'autre sens. Je trouve pour ma part, qu'il faut qu'il y ait un juste milieu. Je ne vais pas rentrer dans des débats philosophiques mais les choses vont des fois un peu trop loin: vouloir l'égalité des sexes c'est bien mais je pense que certains caractères se doivent tout de même de rester masculin et d'autres féminins. Enfin c'est un avis perso....

 Tout cela pour dire que, durant ces vacances, j'ai pensé qu'il serait bien de lire le livre dont avait été tiré le feuilleton. 

Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, " servante écarlate " parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés.

 J'ai vraiment retrouvé le feuilleton dans le livre ou vice versa mais j'ai trouvé le roman plus "fouilli". Je dois dire que si je n'avais pas repargé la série avant, j'aurai peut-être eu du mal à vraiment comprendre au départ.

Par contre, à la fin de la saison 1, une suite avait été donné à la TV que je n'avais pas suivie, la trouvant trop "noire".

Saviez vous que cette suite n'avait jamais été écrite par l'auteur car elle a écrit ce livre2 qu'il n'y a peu de temps.

Quinze ans après les événements de La Servante écarlate, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais des signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l'intérieur.
À cet instant crucial, les vies de trois femmes radicalement différentes convergent, avec des conséquences potentiellement explosives. Deux d'entre elles ont grandi de part et d'autre de la frontière : l'une à Galaad, comme la fille privilégiée d'un Commandant de haut rang, et l'autre au Canada, où elle participe à des manifestations contre Galaad tout en suivant sur le petit écran les horreurs dont le régime se rend coupable. Aux voix de ces deux jeunes femmes appartenant à la première génération à avoir grandi sous cet ordre nouveau se mêle une troisième, celle d'un des bourreaux du régime, dont le pouvoir repose sur les secrets qu'elle a recueillis sans scrupules pour un usage impitoyable. Et ce sont ces secrets depuis longtemps enfouis qui vont réunir ces trois femmes, forçant chacune à s'accepter et à accepter de défendre ses convictions profondes. En dévoilant l'histoire des femmes des Testaments, Margaret Atwood nous donne à voir les rouages internes de Galaad dans un savant mélange de suspense haletant, de vivacité d'esprit et de virtuosité créatrice. »

Dans cette suite, on découvre ce qu'il est advenu des enfants de notre servante écarlate et des autres protagonistes. J'ai trouvé cela très intéressant, surtout qu'on ne sait pas, au départ du livre, qui parle. Mais on l'apprend au fur et à mesure. 

Bref, 2 bons livres pour se rappeler que les droits de chacun se doivent de rester ce qu'ils sont! 

Sur ce, je vous laisse, passez une belle journée et à bientôt. 

4 août 2020

Suite ou pas

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Bonjour, 

Et bien nous voilà déjà arrivés au mois d'août. Que le temps passe vite.

Je pensais pouvoir broder un peu pendant ce mois de juillet mais, en fait: rien, nada. Il faut dire que nous avons plutôt essayer de profiter du soleil après ces mois d'enfermement. (pour ne pas dire de confinement).

Mais zom étant retourné travailler, on peut espérer que ... Quoi qu'il va falloir aussi penser à préparer la rentrée. Enfin, nous verrons bien. 

Dans tous les cas, je continue bien sûr, mes lectures.

Il y a quelques années, j'avais lu les 3 tomes de la série l'Amie Prodigieuse. J'avais relativement bien aimé et j'avais même tenté le 4ème tome mais je pense, qu'à la file, cela faisait trop, je l'avais survolé en diagonale. 

France 2 a eu la bonne idée, il y a peu, de nous proposer le feuilleton relatant le 1er tome. Et je dois dire que l'adaptation est vraiment bien faite. 

Mais dès les 8 épisodes terminés, je me suis repenchée sur les livres (j'avoue, honte à moi, j'avais quelque peu oublié la suite).

Et c'est alors que j'ai vu que l'auteur avait sorti un nouvel ouvrage que je me suis empressée de lire: 

"Deux ans avant qu'il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j'étais très laide". Giovanna, fi lle unique d'un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu'inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant l'appartement, elle déniche de rares photos de jeunesse sur lesquelles son père se tient aux côtés d'une personne mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors d'aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l'adolescente découvre un autre univers social, une façon d'être plus spontanée. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler. Entre grandes espérances et cuisantes désillusions, Giovanna cherche sa voie en explorant les deux visages de la ville, comme deux aspects de son identité qu'elle tente de concilier.

Alors que dire?

Je trouve que ce roman ressemble énormément à L'amie prodigieuse même s'il se passe dans un passé plus récent. On retrouve un peu les mêmes caractéristiques des personnages avec un aspect "sexuel" un peu plus poussé (en clair, pour parler cru, il y a plus de détails!)

Par contre, je l'ai trouvé un peu long. Je l'ai tout de même fini, souhaitant connaitre le fin mot de l'histoire mais j'avoue également que je suis un peu restée sur ma faim. Le roman se termine très rapidement et sur un "je ne sais quoi d'inachevé". 

Bref, à lire si vous aimez Ferrante, pour les autres, pensez à regarder d'abord le feuilleton pour voir si le style vous plait sinon passez votre chemin.

Sur ce, je vous laisse, je reviens vite avec de nouvelles lectures. A bientôt. 

L'antre des Fées
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