Bonjour, 

Aujourd'hui encore un livre pour lequel je suis un peu mitigée...

Je m'explique: 

Quand j'ai vu la couverture, ça a fait tilt, déjà rien que le titre, pour la gourmande que je suis, impossible de résister...

Ensuite le 4ème de couverture: 

À Lansquenet, petit village perdu quelque part en France, mis à part les sempiternels sermons du sombre Reynaud, le curé intégriste de la paroisse, il ne se passe jamais rien. Alors, quand Vianne Rocher et sa fille Anouk décident de s'y installer pour ouvrir une chocolaterie, c'est tout le village qui se met à jaser. Ce qui est assez facile : Vianne n'est pas mariée, elle ne va pas à l'église, et même, elle ose ouvrir sa boutique de délices en plein carême ! Cela fait d'elle la cible idéale pour ce pauvre Reynaud et sa troupe de grenouilles de bénitier. Mais, contre toute attente, Vianne semble très bien s'intégrer dans le village ensorcelé par ses douceurs : ç'en est trop pour ses adversaires, qui vont tout faire pour lui barrer la route, allant jusqu'à la traiter publiquement de sorcière. Mais sur ce point, peut-être n'ont-ils pas tout à fait tort...

Moi dès qu'on parle de sorcière, je rapplique!

Et me voilà partie dans ce roman. Et là je me répète: mitigée:

 - au début, ça partait bien, j'avais l'impression de retrouver l'atomosphère d'un feuilleton que je regarde de temps en temps : "un soupçon de magie" vous connaissez? 

 - après, ça a commencé à me paraitre long, j'avais l'impression que l'intrigue n'avançait pas, que je n'allais jamais connaitre le fin mot de l'histoire: pourquoi ce vieux prêtre dans le coma? pourquoi le père Reynaud lui rend-il visite si souvent? Pourquoi Armande semble en savoir plus qu'elle n'en dit? Qui est l'homme en noir?

J'ai falli le reposer et arrêter là

 - et puis la fin: on en apprend beaucoup, trop peut-être et trop vite! Autant le milieu paraissait interminable, autant la fin m'a semblé trop rapide, trop d'informations en même temps, une impression que l'auteur voulait en finir, enfin.

Au final, un livre à lire, ou pas... Je vous laisserai vous faire une opinion en le commençant. 

Par contre, en faisant ce message, j'ai appris qu'un film avait été tiré de ce livre et avec du beau monde en plus: Juliette Binoche et Jonnhy Deep, rien que ça. 

Comme quoi, l'histoire doit quand même valoir le coup pour qu'un cinéaste en fasse un film. 

Sur ce, je vous laisse, passez une belle journée et à bientôt! 

Bonjour, 

Aujourd'hui encore de la lecture. Il faut dire que je ne brode plus beaucoup (peu de temps et de motivation). Et puis je suis plutôt en mode couture masques!

A la médiathèque, j'avais trouvé la couverture et le 4ème de couverture de ce livre sympa. 

Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d'exercer fonction de bibliothécaire. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes s'abstenir.
Mademoiselle Prim, bardée de diplômes et sans expérience d'enfants et de chiens, ne répondait qu'en partie à ce profil... Engagée par un étrange gentleman, aussi cultivé que peu délicat, elle va découvrir la singularité et les secrets du petit village de Saint-Irénée d'Arnois. Loin du monde moderne, les habitants semblent s'être mis d'accord pour faire de leur vie un bonheur permanent. Prudence Prim tombe vite sous le charme de ce paradis perdu et de sa devise : profitez de la splendeur des choses simples de la vie !

Je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. 

Au vu de la couverture, je m'attendais vraiment à un style Bridget Jones un peu décalé. Mais que nenni et je dois dire que ce petit roman m'a beaucoup fait réfléchir. (Après c'est peut-être la période qui veut ça et je ne l'aurais sûrement pas lu de la même façon dans un autre contexte).

Et puis, pour les fans de littérature anglaise, on y retrouve un petit côté Jane Eyre que j'aime bien même s'il est totalement décalé (d'ailleurs tout le livre est truffé de comparaisons à des classiques). 

En fait ce roman est bien un ovni comme le dit une citation sur le 4ème de couverture parce que je n'ai pas su dire si j'avais adoré ou pas du tout. Tout ce que je sais c'est que je l'ai fermé avec un peu de mélancolie. Qui plus est la fin est très étrange, un peu comme laissé en suspens. 

Mais tout le long, je me suis demandé ce que j'aurai choisi à la place de Mademoiselle Prim, car je pense que le but de ce roman est de savoir ce que nous pourrions changer dans nos habitudes, ce que nous recherchons vraiment dans notre vie de tous les jours: le tourbillon de la ville ou la tranquillité de la campagne? l'amour passionnel ou l'amour plus terre à terre mais qui dure ?

Bref, comme je vous le disais, beaucoup de questionnements dans ce livre qui m'a permis de me questionner moi-même sur ce que j'attendais de la vie en général et ce que le confinement pouvait avoir fait changé...

Alors après réflexion, je dois dire que le confinement, pour moi, n'a pas changé grand chose à ma manière de vivre. Attention ne lisez pas que je sois contente de cet état de fait, non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Mais on entend beaucoup de gens se plaindre du fait de ne pas pouvoir sortir (mais sortir chez des gens, boire un verre en terrasse...) Pour ma part, j'ai la chance d'avoir un grand jardin et une grande maison (je sais c'est un luxe que certains ne peuvent pas s'offrir en ces temps difficiles) mais avec cela, avec mari et enfants, je n'ai pas besoin de grand chose d'autres. Un petit tour au jardin pour voir pousser les plantes, planter quelques graines, broder, coudre, lire. Pour tout cela nul besoin de sortir de chez soi! Les relations avec les autres, même si elles sont plus compliquées peuvent encore se faire par le téléphone et par internet. Et puis cela permet aussi un tri sur les personnes pour qui on a vraiment de l'importance et inversement. 

Par contre, j'ai redécouvert mon métier totalement différemment et mes parents d'élèves m'ont également découvert sous un nouveau jour. Je pense que pour certains, cela les a rapprochés de l'école et recréé un lien qui n'existait plus beaucoup. Il n'y aura pas eu que des inconvénients. 

En clair, je serai bien contente quand le confinement s'arrêtera mais j'espère que beaucoup se rendront compte que la vie n'est pas toujours cette course effrenée vers la réussite, vers l'argent, vers un monde utopique... 

Comme quoi, un petit livre, durant une période donné, peut beaucoup donner à réfléchir. 

D'ailleurs, je termine sur une phrase du livre à méditer: "La routine ressemble à la steppe ; elle n'a rien d'un monstre, c'est un aliment. Si vous faites en sorte que quelque chose y pousse, vous pouvez être sûre que ce quelque chose sera fort et vrai. Ce sont les petites choses de chaque jour dont nous parlions plus haut. "

Sur ce, je vous laisse, je reviens demain. 

Prenez soin de vous et bonne journée.

Bonjour, 

Alors comment allez-vous en cette fin de 4ème semaine de confinement? Ici, ça ne va pas trop mal. Il faut dire que nous n'avons pas à nous plaindre comparés à d'autres qui sont enfermés entre 4 murs, nous pouvons profiter du jardin quand nous ne travaillons pas. Et aujourd'hui, c'est un peu du luxe!

Pour ce message, un peu de lecture et vous allez vite comprendre pourquoi ce titre. 

Rappelez vous, je vous avais dit que le dernier samedi avant le confinement, notre médiathèque nous avait permis de choisir plus de livres, sauf qu'il était déjà 11h, que cela fermait vers midi et qu'il ne fallait pas trop trainer pour rentrer donc j'ai pris les livres sans trop me poser de questions, me disant que, dans tous les cas, je pourrais quand même revenir assez rapidement (oh, c'est bon, j'avais le droit de rêver un peu..)

Donc je vois une couverture assez sympa, petit livre de poche... Je regarde le 4ème de couverture, je me dis, ça peut ne pas être mal:

Un milliardaire ? Mary Paige n’en revient pas. Elle croyait avoir apporté un café à un sans-abri, et voilà qu’elle découvre que derrière les traits de ce vieillard frigorifié se cache un milliardaire excentrique. Et elle n’est pas au bout de ses surprises : pour la remercier, celui-ci lui propose d’incarner l’Esprit de Noël pour sa prochaine campagne de charité… en échange d’un chèque de deux millions de dollars. Seule contrainte : travailler avec son petit-fils Brennan, un businessman certes séduisant, mais qui voit cette campagne d’un très mauvais œil. Et pour cause : il déteste Noël…

Bon, ok, d'après le résumé je savais que cela n'allait pas être de la "grande" littérature mais je me suis dit, ça peut être du style Jojo Moyes ou Sparcks... Ca peut le faire...

Bref je commence le livre et au bout de 50 pages je me dis "ok, eau de rose, mais vraiment gnangnan quand même!"

Et là je reregarde la couverture et quelque chose attire mon regard, quelque chose que je n'avais pas vu tout de suite. Mais si, regardez bien, en bas, à droite.... 

Oulà collection Harlequin, mais je n'ai pas lu ça depuis plus de 30 ans, j'étais ado la dernière fois que j'ai ouvert un Harlequin.

Je comprends mieux le côté gnangnan. Alors confinement oblige, on ne gâche pas une lecture, je l'ai fini. Ca se lit hein, n'allez pas croire que c'est pour ado attardé mais tout de même j'ai lu mieux. Bref, une lecture pour le cas où, vraiment, vous n'avez pas envie de vous ébouillantez le cerveau.

Sur ce, passez une bonne fin de journée, ne mangez pas trop de chocolat d'ici la fin du week end, de toute façon je reviens très vite....