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L'antre des Fées
14 novembre 2021

Un beau moment

Bonjour, 

Melissa Da Costa vous connaissez? 

J'ai lu ses 2 premiers romans: Tout le bleu du ciel que j'avais beaucoup aimé et Les lendemains qui m'avait un peu laissé sur ma faim.

Alors quand j'ai vu celui-ci, je me suis dit "allez, on retente le coup!"

je revenais des autres

Philippe a quarante ans, est directeur commercial, marié et père de deux enfants. Ambre a vingt ans, n’est rien et n’a personne. Sauf lui.
Quand submergée par le vide de sa vie, elle essaie de mourir, Philippe l’envoie loin, dans un village de montagne, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi.
Je revenais des autres est l’histoire d’un nouveau départ. Le feuilleton d’un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie. Le récit de leurs amitiés, doutes, colères, rancœurs, amours aussi.
Le roman des autres, ceux qu’on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.

Je crois que j'ai bien fait de ne pas rester sur une mauvaise impression. D'un autre côté, les 2 jours durant lesquels j'ai dévoré ce livre était peut-être le bon moment pour le lire, je ne sais pas. Des fois dans la vie, on a des passages où on a besoin de certaines lectures, et peut-être que je l'aurais moins apprécié à un autre moment. On ne le saura jamais vu que je ne relis jamais 2 fois le même livre en règle générale.

En tout cas je suis totalement rentrée dans l'univers de ce nouveau livre. 

Ambre, à 20 ans, décide de mettre un terme à sa vie à cause d'un homme qui a le double de son âge et qui ne l'aime pas comme elle le voudrait (de toute façon il est marié et ne lui a jamais rien promis). Elle va se retrouver dans un hôtel en pleine montagne et va faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie. 

La fin réserve un final qu'on pourrait croire sorti de nulle part mais après tout, quand il y a de l'amour, tout peut arriver.

Ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée et à bientôt!

 

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13 novembre 2021

Et tu danses avec lui...

Bonjour, 

Le titre de ce nouveau livre m'a fait penser à la chanson de C. Jérome. Et quand tu te dis que la plupart des jeunes ne connaissent pas cette chanson, tu prends un sacré coup de vieux!

Tant pis j'assume.

et je danse aussi!

Un mail comme une bouteille à la mer. D'ordinaire, l'écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d'admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n'est pas une " lectrice comme les autres ". Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu'elle lui a fait parvenir – et qu'il n'ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s'établit qui en dévoile autant qu'elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun...

Un écrivain reçoit un jour un courrier contenant une grosse enveloppe, cela vient d'une certaine Adeline Parmelan. Sans avoir ouvert l'enveloppe, ils vont commencer à s'envoyer des mails de plus en plus denses, de plus en plus intimes jusqu'à découvrir que leurs vies sont liées.

Elle connait ce lien mais lui pas, et alors qu'elle cherchait juste à lui faire découvrir une partie de son passé,  ils vont se réinventer une sorte de présent et pourquoi pas un avenir.

Mourlevat je connaissais pour ses écrits pour les plus jeunes: la rivière à l'envers ou encore l'homme à l'oreille coupée que j'aime bien faire lire à mes élèves. Mais je ne savais pas qu'il écrivait aussi pour les adultes.

Ce roman est une suite de mails envoyés à différentes personnes et il se lit ainsi: une entrée dans l'initimité de ces protagonistes en lisant leur correspondance. Je dois dire que j'ai été happé de bout en bout et j'avais réellement envie de savoir ce qui se trouvait dans cette grosse enveloppe.

Je remercie d'ailleurs Lud in the mist de l'avoir conseillé sur son blog car j'ai passé un bon moment. 

Par contre, j'ai vu qu'il y avait une suite mais je ne suis pas sûre d'avoir envie de casser la magie de la fin de ce livre surtout quand on lit le 4ème de couverture du roman suivant.

Et enfin, une question me taraude depuis que j'ai tourné la dernière page. Le 2eme de couverture nous explique que Mourlevat a envoyé le 1er mail à son amie Bondoux mais qu'est ce qui est vrai ou pas dans cette histoire et quel lien relie les 2 auteurs, je n'ai pas trop réussi à trouver sur le net... Si quelqu'un a des infos, je suis preneuse.

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée et à bientôt! 

11 novembre 2021

Cela se ressemble beaucoup.

Bonjour, 

Je l'avoue, je ne suis pas une fervente adepte du petit écran. Je le regarde certes, mais il me sert souvent plus de bruit de fond que de distraction. Je n'aime pas broder ou patcher dans le silence. Et comme j'écoute peu la radio, à part dans ma voiture sur le trajet travail-maison, lorsque je m'installe dans mon canapé avec une aiguille et du fil (quelque soit ce fil), j'ai tendance à avoir la télécommande à portée de main.

Sachant cela, vous trouverez normal que je n'ai pas d'abonnement télévisé, je n'ai donc ni Canal, ni OCS, ni Netflix...

Cela ne m'empêche pas d'entendre parler des séries qui peuvent y voir le jour. 

Et lorsque j'ai vu ce livre à la médiathèque, je me suis dit "voyons voir de quoi cela parle puisque, justement, beaucoup de monde en parle."

 

la chronique des Bridgerton

Très chers lecteurs, quelle saison ! Au rythme des bals et des réceptions, je vous ai narré le feuilleton haletant de la folle romance entre Mlle Daphné Bridgerton et Simon, le ténébreux duc de Hastings. Valses langoureuses, rebondissements cocasses et bagarres mémorables nous auront tenus en haleine jusqu'à l'épilogue d'un romantisme échevelé. Aurons-nous le temps de reprendre notre souffle ? Il est à craindre que non, car il se chuchote déjà dans Londres qu'Anthony, le frère de Daphné, serait décidé à convoler lui aussi. Hélas, l'élue a une soeur odieuse qui s'oppose catégoriquement à cette union en raison du passé libertin du vicomte. Cela nous promet bien des péripéties. Et comme il reste six Bridgerton à marier, votre dévouée chroniqueuse a de beaux jours devant elle. Ne perdez pas le fil, chers lecteurs, la saga ne fait que commencer ! Rubrique mondaine de lady Whistledown, Londres, 1813

Alors tout d'abord soyons clair pour ceux qui ont vu la série sur N..X. Ce livre regroupe la saison et la saison 2 à venir. J'ai donc de l'avance sur vous.

Mais parlons tout d'abord de la première partie: Daphné et le duc.

Au départ, je me suis dit que l'auteur avait voulu jouer à Jane Austen: on se croise, on semble se détester et bien sûr, à la fin on s'aime. Et qui plus est, nous sommes à la bonne époque et au bon endroit. On pourrait presque croiser Miss Bennet et M Darcy au coin d'une rue. Le style d'écriture se veut également proche de celui de J. A. mais il est tout de même plus simple.

Par contre, arrivé vers le milieu de l'intrigue, on se dit que l'on passe plutôt dans un roman de E.L James. Tout y est, et même si l'écriture se veut moins vulgaire, c'est bien de sexe que l'on parle et en détail.

L'histoire est d'ailleurs je trouve très proche de 50 nuances sur certains points notamment lorsque le duc souhaite ne pas avoir d'enfants car il pense ne jamais pouvoir faire un bon père du fait de son passé douloureux. (cela ne vous rappelle-t-il pas un certain Christian?)

Je pense sincèrement que l'auteur a voulu réaliser un mix des 2 types de roman afin de faire plaisir au plus grand nombre de lecteur et je pense qu'elle a réussi son coup car, pour ma part j'ai passé un bon moment de lecture. 

J'ai, suite à ma lecture, tout de même regardé la bande annonce de la série sur le net mais grosse surprise car le duc brun aux yeux bleus est devenu métis. Pas que cela enlève à son charme mais il y a tout de même un parti pris certain de la part des scénaristes car dans la saison 2 on retrouve également une métisse dans le rôle de Kate.

Parlons de la saison 2 justement qui nous dévoile la vie du frère de Daphné: Anthony. Dans la même veine, il va tomber sur une jeune fille qui au départ l'exaspère pour ensuite, bien sûr tomber sous son charme. Sauf que lui ne souhaite pas non plus d'enfants. Pourquoi?? Vous ne croyez tout de même pas que je vais tout vous dévoiler. Lisez le livre vous-même ou attendez la sortie de la saison 2. 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui.

Ah non j'oubliais! Nous parlions de 50 nuances... Entre temps, j'ai lu celui là aussi, mais là c'était normal.

More Grey

 

Je ne détaillerai pas; ceux qui aiment le liront, les autres passeront leur chemin.

Sur ce, passez une belle journée et à bientôt! 

7 novembre 2021

du gibier de potence

Bonjour,

Encore un nouveau livre de terminé: 

la chasse

Sous le halo de la pleine lune, un cerf surgit de la forêt. L'animal a des yeux humains. Ce n'est pas une bête sauvage qui a été chassée dans les forêts de l'Ariège...


Dans ce thriller implacable au final renversant, Bernard Minier s'empare des dérives de notre époque. Manipulations, violences, règlements de comptes, un roman d'une actualité brûlante sur les sentiers de la peur.

Une enquête où Martin Servaz joue son honneur autant que sa peau.

J'avais commencé ce livre en début de semaine mais bizaremment, je n'arrivais pas à avancer. Et puis dans la nuit de samedi à dimanche, je me suis réveillée à 3h du matin. Cela m'arrive rarement mais dans ce cas, je prends un livre et je finis ma nuit avec.

J'ai donc terminé dans la nuit les 260 pages de ce roman. 

Minier, habituellement, j'aime bien: un peu de gore et beaucoup de suspens.

Mais là j'avoue, un peu déçue.

Ok, Minier se sert dans son nouveau livre de toute l'actualité: le confinement, la covid, les attaques de policier dans les cités... Mais justement, il est vraiment très près de la réalité et je ne suis pas certaine qu'il soit judicieux de nous redire encore et encore que tout va mal actuellement (même si je ne m'attendais pas à rire en le lisant, c'est un peu effrayant de relire dans quel monde nous vivons et tout ce qu'on peut y trouver de malsain).

Ensuite, peu de suspens puisque dès la moitié du livre, on sait qui sont les coupables.

J'espère que Minier fera mieux la prochaine fois! 

Sur ce, je vous quitte, passez une belle journée et à bientôt! 

 

6 novembre 2021

un peu perdue.

 Bonjour, 

les roses fauves

"Peu après la sortie de mon premier roman, Le coeur cousu, une lectrice m'a raconté une coutume espagnole dont j'ignorais l'existence : dans la sierra andalouse où étaient nées ses aïeules, quand une femme sentait la mort venir, elle brodait un coussin en forme de coeur qu'elle bourrait de bouts de papier sur lesquels étaient écrits ses secrets. A sa mort, sa fille aînée en héritait avec l'interdiction absolue de l'ouvrir. J'ai métamorphosé cette lectrice en personnage. Lola vit seule au-dessus du bureau de poste où elle travaille, elle se dit comblée par son jardin. Dans son portefeuille, on ne trouve que des photos de ses fleurs et, dans sa chambre, trône une armoire de noces pleine des coeurs en tissu des femmes de sa lignée espagnole. Lola se demande si elle est faite de l'histoire familiale que ces coeurs interdits contiennent et dont elle ne sait rien. Sommes-nous écrits par ceux qui nous ont précédés ? Il faudrait déchirer ces coeurs pour le savoir... ". Carole Martinez, formidable conteuse, libère ses personnages morts et vivants et nous embarque à leur suite dans un monde épineux où le merveilleux côtoie le réel et où poussent des roses fauves.

Lorsque j'avais lu "le coeur cousu", j'avais apprécié la façon de raconter les histoires de Carole Martinez. C'est donc tout naturellement que j'ai emprunté ce nouveau roman lorsque je l'ai vu à la médiathèque.

Mais j'avoue que je me suis un peu perdue dans ce livre.

Au début, je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire et je me suis dit que, connaissant le style de l'auteur, il fallait que je persévère. 

Arrivée à la 100ème page, je me suis dit que j'avais bien fait. Je trouvais très originale cette façon de raconter l'histoire dans l'histoire et de suivre la vie de cette femme et de ses roses qui perturbaient son entourage. 

Et puis sur la fin, je me suis totalement "perdue". Je ne sais pas comment expliquer ce ressenti. Mais la fin m'a laissé sur ma faim et j'en suis ressortie un peu déçue.

Je verrai si je me relance dans un autre roman de C. Martinez...

Sur ce, passez une belle journée et à bientôt! 

 

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5 novembre 2021

Il ne fait pas bon vieillir

Bonjour, 

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Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé  connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute  du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence  : il déraille.
Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.

Trop de travail en ce moment, trop de "petits soucis", pas envie de prendre un livre compliqué (enfin si j'ai essayé, mais je m'endors dessus). Il me fallait du plus "facile à lire", moins prise de tête.

Virginie Grimaldi est arrivée à point nommé. Pas de grosses surprises, on sait où l'on va, on sait ce qui nous attend mais cela se lit vite et l'histoire est bien construite (même si un peu longuet je trouve de temps en temps). Rien de plus à vous raconter que le 4ème de couverture, il est assez explicite pour que vous compreniez où va aller l'histoire. 

Sur ce, je vous quitte, passez une belle journée et à bientôt! 

 

3 novembre 2021

Un peu bof...

 Bonjour, 

Aujourd'hui la suite de mes lectures du mois d'août.

la datcha

 L'homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n'aurais même pas soupçonné l'existence. L'hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n'étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d'errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu'incontrôlable ? "

Et si le pouvoir d'un lieu était d'écrire votre histoire ?

C'est la couverture qui a attiré mon regard à la médiathèque. L'auteur je la connais, j'ai déjà lu, je sais un peu à quoi m'attendre.

Mais là, j'ai été un peu déçue quand même.

Déjà les 100 premières pages, j'ai eu l'impression de tourner en rond. La narratrice revenait sans arrêt sur les mêmes choses, sa tristesse, son passé, le poids sur ses épaules, sa mère qu'elle n'avait pas connue. 

Pour vous situer un peu: Hermine a été abandonnée par sa mère, elle est recueillie par un couple d'hôtelier alors qu'elle est en errance sur les routes. Et ce nouvel emploi va lui permettre de se reconstruire. Mais en fait, le livre débute bien plus tard, alors qu'elle s'est mariée, a divorcé, a eu 2 enfants et que l'un après l'autre, les propriétaires de l'hôtel décèdent. (je vous ai dit, c'est super drôle comme histoire).

A un moment, je me suis dit c'est bon, il y a déjà assez de malheurs dans le monde, je ne vais pas en lire durant 344 pages. 

Et puis un nouveau personnage est apparu dans l'histoire: le fils des propriétaires décédés. Je me suis dit que ça allait peut-être faire avancer l'intrigue, surtout qu'il y avait un secret là-dessous. Donc j'ai voulu terminer le livre.

Et bien, quelle histoire! J'ai trouvé la fin totalement tirée par les cheveux. Trop d'imbroglios là dedans. Je ne sais pas où a voulu aller l'auteur mais je n'ai pas accroché du tout à l'histoire.

Je vous laisserai vous faire votre propre avis. 

Et pour tout vous dire, à l'heure où j'écris ce message, quelques semaines ayant déjà passées, je ne me souviens même plus de la fin, autant vous dire que donc ce livre ne m'a vraiment pas marqué.

Sur ce, belle fin de journée et à bientôt! 

1 novembre 2021

un peu d'optimiste dans ce monde de brutes

 Bonjour, 

Aujourd'hui un nouveau livre à mon actif qui a été lu pendant les grandes vacances.  (Oui je le répète; je suis très en retard...)

Humanité

Ce livre expose une idée radicale.
C'est une idée qui angoisse les puissants depuis des siècles. Une idée que les religions et les idéologies ont combattue. Une idée dont les médias parlent rarement et que l'histoire semble sans cesse réfuter.
En même temps, c'est une idée qui trouve ses fondements dans quasiment tous les domaines de la science. Une idée démontrée par l'évolution et confirmée par la vie quotidienne. Une idée si intimement liée à la nature humaine qu'on n'y fait souvent même plus attention.
Si nous avions le courage de la prendre au sérieux, cela nous sauterait aux yeux : cette idée peut déclencher une révolution. Elle peut mettre la société sens dessus dessous. Si elle s'inscrit véritablement dans notre cerveau, elle peut même devenir un remède qui change la vie, qui fait qu'on ne regardera plus jamais le monde de la même façon.
L'idée en question ?

La plupart des gens sont bons.

Au début il y avait les chasseurs cueilleurs, ils étaient tous bons, s'entendaient bien. Il n'y avait pas de chef (ou alors on pouvait en changer quand il se prenait trop la grosse tête), pas de propriété privée, pas d'argent.

Et puis est arrivée l'agriculture, qui a amené un gros changement dans la vie de nos chasseurs cueilleurs: ils avaient des biens à défendre, une société à mettre en place, des affaires à faire...

On croit souvent à tort que l'agriculture a été un bien pour l'humanité (c'est d'ailleurs ce qui est écrit dans tous les livres d'histoire) mais si on y regarde de plus près, on se rend vite compte que cela a surtout amené un gros stress à l'homme et une autre façon de voir la vie. L'homme avait été chassé du paradis où tout le monde était bon et gentil pour arriver dans le monde "civilisé" avec ses lois, son racisme, son capitalisme...

Alors aujourd'hui, ce livre fait du bien car il nous rappelle que nous sommes bons de nature et que c'est la société qui nous corromp et tous ceux qui nous entourent. Alors n'hésitez plus, lisez le et vous verrez surement le monde d'une nouvelle façon.

Sur ce, je vous quitte, belle fin de journée et à bientôt. 

26 septembre 2021

Et si on oubliait tout.

 Bonjour, 

Oulà que le temps passe vite, déjà bientôt 1 mois que l'école a repris et j'ai l'impression de ne pas encore avoir atterri. Mais bon, il parait que le travail c'est la santé. (oui, je sais on va oublier la suite de la phrase).

Enfin toujours est-il que pour moi, impossible de trouver assez de temps pour finir un modèle de broderie. Heureusement que je mets un peu de lecture sur ce blog, cela aide à le meubler. (Lire j'y arrive toujours puisque je ne peux pas m'endormir sans avoir lu quelques pages)

Quelque fois, je me pose d'ailleurs la question de laisser le blog ouvert mais ensuite je me dis qu'au moins ici, je peux retrouver toutes mes lectures si je me mets à les oublier et c'est déjà super.

Quant à oublier, c'est justement ce dont parle le livre d'aujourd'hui:  

 

la vie d'une autreMarie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d’amour et le lendemain... Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner le change à son entourage ? Et comment retrouver sa propre vie ? C’est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l’amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l’existence..

Ce livre a été très rapide à lire, il faut dire que les pages sont petites, ça aide.

L'histoire est intéressante. Mais par contre, je me pose la question du réalisme. Marie va cacher pendant plusieurs mois à son entourage qu'elle a perdu la mémoire. Mais réfléchissez: donner le change à votre mari, passe encore mais vous retrouvez mère du jour au lendemain sans le savoir. Quid des affaires des enfants, RDV médicaux, goûts de chacun... Impossible pour moi. Après il est vrai qu'encore une fois l'héroine a de l'argent, beaucoup. Cela aide, elle ne travaille plus, elle a une nounou, une femme de ménage. Bref, elle a peut-être plus le temps de ne penser qu'à ce qu'elle a oublié.

Mais je suis sceptique.

Après, cela reste un beau roman sur la vie d'un couple qui se cherche, se retrouve.

C'est une histoire un peu vieille puisque le livre a déjà plus de 10 ans mais pour passer un petit moment sympathique, pourquoi pas.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée et à bientôt.

 

19 septembre 2021

impossible à expliquer.

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Il me restait encore quelques jours avant que les vacances se terminent. J'ai donc commencé ce livre: 

le coeur cousu"Écoutez, mes sœurs ! Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit! Écoutez... le bruit des mères! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes ! "Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre : le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement...Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels...Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses on cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.

Comme le titre l'indique, ce livre est impossible à expliquer. Ce n'est pas un conte car il est parsemé d'infos historiques (même si les véritables noms et dates sont tues), ce n'est pas une histoire vraie (il y a trop de surnaturel dans cette histoire).

Ce livre c'est l'histoire d'une famille et surtout des femmes qui la composent. Ce livre c'est l'histoire d'une boite qu'on se transmet de génération en génération et qui cache le secret et le don que chacun détient en soi. Ce livre c'est l'histoire d'amours possibles ou impossibles. Ce livre c'est l'Espagne puis l'Afrique à travers ses couleurs et ses occupants. Ce livre c'est l'histoire des hommes dans ce qu'ils ont de meilleurs ou de pire.

Bref, vous l'aurez compris ce livre est une succession d'histoires dans une autre histoire, celle de Frasquita et soit vous aimerez, soit vous détesterez. Il faut tenter. 

Personnellement je sais qu'une fois 10 pages lues, j'ai voulu savoir la suite. Pourquoi? je ne sais pas? peut-être est-ce le don de ce livre.

A vous de vous faire une opinion.

Belle fin de journée et à bientôt! 

PS comme vous devez vous en douter, ce message date du mois d'aout mais je suis en retard, très en retard, de plus de 6 messages... Mais que voulez vous, avec la rentrée et le reste, je ne vois plus le temps filer. 

 

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