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L'antre des Fées

31 décembre 2023

coeurs faits avec le coeur

 Bonjour ou même plutôt bonsoir, mais il faut dire que depuis ce matin le temps est tellement bas et gris qu'on ne sait plus trop quelle heure il est. 

Par contre, aujourd'hui est bien le dernier jour de l'année. 

Et il fallait donc que je continue à vous montrer toutes les petites bricoles que j'ai confectionné ces derniers temps pour le temps de Noël car après il sera trop tard.

J'ai ressorti du fin fond des placards un free donné en 2009 par Ravenelle, c'est dire que cela date. Si cela vous intéresse, vous le retrouverez ici: Grille gratuite - (over-blog.com) Je l'avais déjà brodé en blanc sur fond rouge mais cette année, je l'ai brodé sur du clair. 

Etant très rapide à broder, je l'ai décliné dans plusieurs teintes: 

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387477654_1647662152425063_1574188175922164925_nUne forme de coeur, un peu de tissu, un peu de rembourrage, un petit grelot, un petit charm et voilà ce que cela a donné au final: 

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Etant donné qu'ils pouvaient être accrochés ou posés dans une panière par exemple, je n'ai pas voulu mettre un ruban pour la suspension mais juste un petit fil qui pouvait être tout simplement coupé si besoin.

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Celui-ci est resté à la maison, les autres ont été ornés d'autres demeures pour le temps des fêtes.

Voilà pour les décorations Nowelesques. Les prochains messages seront dédiés à des cadeaux faits maison mais utiles cette fois (ou pas d'ailleurs, mais qui, en tout cas, n'ont rien à voir avec Noël).

Belle fin de journée et d'année, et RDV en 2024! 

 

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29 décembre 2023

Pour mettre tout ce qu'on veut

 Bonjour, 

Cette année encore, j'ai réalisé des petits pochons pour faire des cadeaux et pour la famille. Ces petits pochons sont assez simples à faire et ils peuvent servir de tout et n'importe quoi: vide poche, pochon pour mettre des gâteaux, des papillotes....

J'en ai fait avec 2 types de tissus différents. (tissus de chez Anis et Bergamote bien sûr)

Le 1er avec, entre autres, des gnomes, et des petits boutons gris: 

 

pochons noel (6)

pochons noel (1)

 

J'ai rajouté, comme à chaque fois maintenant, ma marque de fabrique.pochons noel (3)

Le second type en rouge, plus traditionnel, avec des boutons noirs:

pochons noel (4)

pochons noel (5)

Alors lequel préfèrez-vous? pochons noel (2)

Il me reste encore plein de choses à vous montrer. Ce sera pour d'autres messages.

Passez une belle fin de journée et à bientôt

28 décembre 2023

Il ne perdra pas ses aiguilles celui-là!

 Bonsoir, 

Et voilà, Noël est passé! Beaucoup de préparation pour une journée qui passe si vite...

Certains d'entres vous pensent peut-être déjà à défaire leur sapin, surtout si c'est un vrai.

Pour ma part, à 20 ans, je prenais des Nordmann chaque année. Ils ne perdaient pas leurs aiguilles et je pouvais facilement les garder de la St Nicolas aux Rois. Mais quand nous avons emmenagé dans l'Ain, il nous a été impossible de les faire tenir aussi longtemps. Avec la cheminée, le sapin séchait sur place, même avec le pied mouillé. Il ne perdait pas ses aiguilles mais, au bout de 15 jours, les branches pendaient tellement lamentablement que les boules tombaient toutes seules de l'arbre. 

Alors nous avons investi dans un sapin artificiel il y a environ 12 ans. Je sais que ce n'est pas très écologique mais en le gardant plusieurs années, cela réduit un peu la taxe carbone! 

Il ornait notre pièce principale chaque année. Mais depuis notre déménagement en Isère, nous avons 2 pièces bien distinctes pour le salon et la salle à manger, alors j'ai réinvesti dans un autre arbre car je ne pouvais pas me trouver dans une pièce sans voir un sapin...

Enfin tout cela pour dire que pour le moment, ils sont toujours en place et le resteront encore au moins jusqu'au 6 janvier.

Il y a 2 ans, Lilofé junior a voulu, elle aussi, placer un sapin dans sa chambre mais dans son appart étudiant, impossible, la place n'est pas suffisante. Alors pour qu'elle ait tout de même un sapin, je lui en ai fabriqué un en tissu. 

 3 Tissus différents trouvés, comme d'habitude, chez Anis et bergamote et voilà le résultat: 

sapins de noel tissu (1)

 

J'ai rajouté ma petite marque de fabrique: 

sapins de noel tissu (2)

Alors que pensez-vous de ce sapin? 

sapins de noel tissu (3)

sapins de noel tissu (4)

 

 

Et bien sûr, je ne pouvais pas finir mon message sans vous montrer les 2 sapins de la maison:

Celui du salon en version très colorée: 

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Celui de la salle à manger, en couleur plus naturelle: 409950234_2557428991104904_2152791093495642119_n

Ce sera tout pour aujourd'hui, prenez soin de vous et à bientôt! 

23 décembre 2023

Pour tirer le traineau

Bonjour, 

Dans 2 jours, le Père Noël va devoir parcourir le ciel pour livrer les cadeaux aux enfants sages. 

Pour cela, il a besoin de ses 9 rennes: 

Fringant: rennes noel (1)

Danseur; 

rennes noel (2)

 

Comète: rennes noel (3)

Tornade

rennes noel (4)

 

Eclair (au chocolat):rennes noel (5)

Rudolph, le plus jeune et le plus petit: 

rennes noel (6)

 

Furie: rennes noel (7)

Cupidon: 

rennes noel (8)

 

Tonnerre: rennes noel (21)Cela fait un beau troupeau. Chacun est différent et a été adopté par une gentille famille ou personne. 

rennes noel (18)

 

Par contre, il y en a qui ont du faire des bêtises car un petit dernier a vu le jour qui a été baptisé Bob par sa nouvelle famille. rennes noel (19)

En tout cas, je me suis bien amusée à faire tous ces petits rennes de Noël et je crois qu'ils ont bien plu à leurs destinataires. 

Sur ce, je vous laisse vaquer à vos occupations, passez une belle fin de journée et à bientôt 

 

20 décembre 2023

Coussins de Noël, suite

Bonjour, 

Ceux qui suivent le blog savent que j'avais réalisé 2 coussins pour l'appartement Lillois de Lilofé Junior, coussins qui étaient partis par la poste. 

Mais voilà, elle les a tellement aimés qu'elle m'a demandé d'utiliser les 4 autres carrés du panneau acheté au départ chez Anis et Bergamote pour faire 4 autres coussins. J'ai vite pris mon aiguille turbo et j'ai carburé pour quilter et coudre les housses avant que son père monte la voir. 

Et voilà le résultat final: 

Le premier

coussins noel suite (7)

 

coussins noel suite (6)

Le 2ème 

coussins noel suite (9)

 

coussins noel suite (10)

Le 3ème: 

coussins noel suite (11)

coussins noel suite (14)

 

Le 4ème : 

coussins noel suite (12)

 

coussins noel suite (13)

Cette fois-ci j'ai fait le dos uni, Lilofé junior m'ayant dit que cela ne servait à rien de mettre un tissu plus original sur l'arrière vu qu'on ne le verrait pas sur son lit. 

 

coussins noel suite (5)

Et comme depuis quelques temps, j'ai rajouté ma petite étiquette.

coussins noel suite (4)

Et voilà les 4 coussins ensemble, ce qui au final en a fait 6 pour agrémenter le lit de la jeune demoiselle (et de mettre son appartement en mode un peu Noël)

coussins noel suite (3)

 

Ce sera tout pour aujourd'hui. Je reviens vite avec des messages que je vais déjà préparer pour vous montrer d'autres cadeaux qui ont été envoyés ou offerts en main propre. 

Belle fin de journée et à bientôt!

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15 décembre 2023

lecture quand tu nous tiens....

 Bonsoir, 

Eh oui, après 3 messages autres, il fallait bien retrouver un peu de lecture. Vous ne croyez tout de même pas que je ne lis plus...

Aujourd'hui: 7 livres lus (enfin 6+1) et 2 entamés mais non terminés.

 Bonne lecture et à bientôt!

Le défi de Jérusalem« Marcher là-bas, où tout a commencé. »Après La Nuit de feu, où Éric-Emmanuel Schmitt décrivait son expérience mystique dans le désert du Hoggar, il revient aux sources avec ce récit de voyage en Terre sainte, territoire aux mille empreintes. Bethléem, Nazareth, Césarée, lieux intenses et cosmopolites qu'il saisit sur le vif tout en approfondissant son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu'à la surprise finale, à Jérusalem, d'une rencontre inouïe avec ce qu'il nomme « L'incompréhensible ».Dramaturge, romancier, nouvelliste, essayiste, cinéaste, traduit en 48 langues et joué dans plus de 50 pays, Éric-Emmanuel Schmitt est un des auteurs les plus lus et les plus représentés dans le monde. Membre depuis 2016 de l'académie Goncourt, il prolonge ici sa réflexion sur la foi, inaugurée avec La Nuit de feu (2015).

J'ai découvert Schmitt par sa série "La traversée des temps" dont j'attends, c'est le cas de le dire, la suite avec impatience.

Je pensais ici, trouver un roman à l'identique mais je m'étais lourdement trompée. Ce roman, je dirais plutôt un carnet de voyage, retrace le périple de l'auteur sur les traces de Jésus de Nazareth en Terre Sainte.

J'ai énormément appris sur EE Schmitt dans ce livre, notamment sur sa foi que je ne pensais pas si importante pour un auteur tel que lui. En fait, on découvre qu'on peut être croyant sans être pratiquant et que cette foi peut être aussi, voir plus intense que tout ce qu'on peut ressentir en allant communier chaque dimanche. 

J'ai eu l'impression de suivre son cheminement dans les différentes haltes qu'il a effectué. Moi qui ne connais pas ce pays, cela m'a presque donné envie d'y réaliser un séjour (même si en ce moment, on ne peut pas dire que ce soit justement le moment). 

J'ai également beaucoup aimé ses retours sur les monuments érigés aux endroits clés de la vie de JC. Cela m'a rappelé une étape de voyage à Lourdes et toute cette profusion d'or et d'enluminures avec un arrêt minute dans la grotte, si petite face à toutes ces églises et basiliques. Sur ce sujet, nous sommes bien raccord avec l'auteur et comme je dis souvent "si Dieu existe, il voit aussi bien les gens prier dans leurs jardins ou leurs maisons qu'agenouillés dans une église". Mais chacun vit sa foi à sa manière du moment où cela ne dérange pas les autres n'est-ce pas? 

J'ai aussi retenus nombres d'anecdotes historiques et c'est ce que j'aime dans la lecture d'un livre : le côté romancé lié à l'apprentissage. 

EE Schmitt a une écriture facile à lire. Cela me surprend toujours quand on sait qu'il appartient à l'Académie Goncourt. (moi qui n'arrive jamais à lire des livres ayant obtenu des prix littéraires de renom, bizarre).

Après, ce qu'il raconte, on y croit ou pas, comme il le dit lui-même: la foi est un mystère, non une énigme qu'on peut tenter de résoudre.

En tout cas un bon moment passé avec cette lecture un peu philosophique... Et avis à l'identique du côté de zom qui a voulu aussi le lire. 

Et pour finir, une petite citation : 

Chaque religion met une vertu en avant: le respect pour les Juifs, l'amour pour les Chrétiens, l'obéissance pour les musulmans, la compassion pour les Bouddhistes.
Des quatre, la proposition chrétienne s'avère la plus folle. Quoi, aimer tout le monde? .... Les étrangers, les salauds, les avares, les traitres, les indifférents? ..... Cela relève de l'impossible.

les mangeurs de nuitHannah est une Nisei, une fille d'immigrés japonais. Si son père l'a bercée de contes nippons, elle se sent avant tout canadienne ; alors pourquoi les autres enfants la traitent-ils de « sale jaune » ? Jack, lui, est un creekwalker, il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. Le jour où l'ermite tombe nez à nez avec un ours blanc au coeur de la Colombie-Britannique, il croit rêver - la créature n'existe que dans les mythes anciens. Pourtant, la jeune femme inconsciente qu'il recueille semble prouver le contraire : marquée des griffes de la bête, Hannah développe d'étranges dons à son réveil. Des années 1920 à l'après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d'une Amérique du Nord où la magie sylvestre s'enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité.

Je sens que je vais me faire huer pour ma critique sur ce livre. Mais attention, comme je le dis toujours, mes commentaires ne concernent que mon propre ressenti et ce n'est pas parce qu'un livre ne plait pas à une personne qu'il ne plaira pas à une autre. Qui plus est, je ne vais pas être catégorique vis-à-vis de celui-ci car j'y ai trouvé du bon et du mauvais. (si j'osais je dirais qu'il est nippon ni mauvais. Ok elle est mauvaise je l'avoue).

Quand j'ai lu le 4ème de couverture, je m'attendais bien à ce que j'ai trouvé, un mix entre culture asiatique et amérindienne. J'ai également apprécié d'en apprendre plus sur ces Nisei et Isei, ces japonais nés ou venus en Amérique avant la guerre 39-45 et qui se sont retrouvés ghettorisés durant celle-ci du fait du conflit entre le Japon et l'Amérique. On parle souvent des ghettos juifs mais on oublie aussi ce qu'on du endurer les japonais en Amérique mais aussi les américains dans le Pacifique et les personnes retenues dans les goulags soviétiques. La cruauté humaine ne se résume pas à une seule nation, il suffit pour cela de regarder le journal télévisé chaque jour. Les peuples n'ont toujours pas compris que notre couleur de peau ou notre religion ne font pas de nous autre chose que des êtres humains et que, de toute façon, toutes les religions ont la même base et la même finalité. 

Mais revenons au livre... Ce livre est très bien écrit, l'auteure utilise les mots justes pour nous faire ressentir ce que vivent les protagonistes et nous emmener sur leurs traces dans les lieux où ils résident. Au départ, il m'a d'ailleurs fait penser au livre " La patience des traces" de Benameur. Mais voilà, malgré toute cette poésie, je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire. Elle ne m'a pas "transcendé". Je pense que ce n'était peut-être pas le bon moment pour la lire et puis surtout les différents sauts dans le temps m'ont quelque peu déstabilisé et j'ai souvent dû revenir en arrière pour arriver à comprendre si la partie de l'histoire entre Hanna et Jack se situait avant, pendant ou après le reste. Je me suis posée plusieurs fois la question de savoir quels étaient les âges des différentes personnes à tel ou tel moment du livre. Et je crois que ces différentes époques entremêlées ne m'ont pas permis d'apprécier ce livre à sa juste valeur (étant donné que la plupart des gens qui le lisent l'ont encensé). Après tout ne peut pas plaire à tout le monde et il en faut pour tous les goûts.

Les 7 soeurs, dernier tome1928, Paris.

Un jeune garçon est découvert, presque mort, au détour d’une ruelle. Doux et talentueux, il devient bien vite un membre à part entière de la famille qui l’a recueilli et découvre à son côté l’amour et la musique au conservatoire de Paris. Mais dans une Europe en proie aux heures sombres de son histoire, il sait qu’il devra fuir un jour, porté par une ancienne promesse.

2008, sur la mer Égée.
Alors que les sept sœurs sont réunies pour la première fois à bord du Titan pour un dernier hommage à Pa Salt, elles découvrent que le père qu'elles aimaient tant leur a dissimulé une grande partie de son passé et que les secrets qu'il a emportés avec lui pourraient bien changer leur avenir à jamais.

 Cela faisait plusieurs mois que j'attendais ce livre que j'avais réservé auprès de ma médiathèque pour enfin finir cette série des  7 soeurs. Si vous vous rappelez mes critiques sur les livres de la série, j'avais été un peu emballée au début par des livres qui alliaient le côté romance et le côté historique mais au fil des tomes, l'engouement s'était essoufflé du fait de la récurrence des histoires. 

Mais il était tout de même important pour moi de lire ce dernier opus pour comprendre qui était le père des 7 soeurs et quel secret il pouvait bien cacher. Et bien j'ai été servi puisqu'on découvre enfin les origines de cet homme et comment il s'est retrouvé avec 6 filles adoptives sur les bras. Et le fils de Lucinda Riley qui a "co-écrit" ce livre grâce aux notes de sa mère décédée a été très judicieux. En effet, il est quasi impossible de lire ce livre sans avoir lu les autres mais une fois celui-ci reposé, on est tenté de retourner lire les autres pour y découvrir ce qu'on n'y avait pas forcément vu. (je ne veux pas trop vous en dire plus pour ne pas spoiler). D'un autre côté, c'est vraiment romancé car forcément, quand tout va mal, il y a toujours quelqu'un pour vous aider et la fortune sourit aux audacieux, etc.. (Oui, à chaque fois qu'il aura un coup dur, Atlas tombera sur des gens charmants qui l'aideront, le soutiendront, le logeront... Est-ce qu'on trouve encore ce genre de personnes de nos jours? Bonne question)

On découvrira aussi dans ce tome pourquoi Atlas est entouré de Marina ou de Georges pour ne citer qu'eux et pourquoi il est si secret. 

Au final un bon roman assez prenant si on aime ne pas se prendre la tête. (en clair ce n'est pas un Goncourt mais ça permet de passer du bon temps).

Oh Happy DayAprès quatre ans de silence et ce qu'il appelle son " grand malheur ", Pierre-Marie Sotto décide d'écrire à Adeline Parmelan au sujet d'un certain carnet qu'il aurait laissé chez elle. Est-ce un prétexte pour reprendre contact avec celle qu'il n'a jamais oubliée depuis leur rupture ? En ce cas, le moment paraît très mal choisi. Occupée par son prochain déménagement vers le Canada avec l'homme qui partage désormais sa vie, Adeline a bien d'autres projets en tête que de renouer avec lui.
Seulement, c'est sans compter sur le lien indéfectible qui les attache l'un à l'autre. De surprises en confidences, leur correspondance va les entraîner dans un tourbillon inattendu d'émotions.

J'avais beaucoup aimé le 1er opus des aventures de Pierre-Marie et Adeline, tellement qu'à la fin, je m'étais dit que je ne lirais pas la suite pour ne pas être déçue (?). Et puis les mois ont passé et je me suis dit "pourquoi pas?".

Alors on retrouve avec joie nos 2 protagonistes (et leur entourage) qui bien que plus âgés (surtout pour Pierre-Marie) n'ont pas pris une ride. 

On retrouve également le ton et l'humour (noir quelque fois) de leurs correspondances. Mais contrairement au 1er roman, il n'y a pas, dans ce livre, que la correspondance par mail mais également l'histoire qui se déroule entre chaque envoi. Je crois que cela m'a laissé un peu sur ma faim car, autant dans le 1er, j'avais aimé attendre de savoir, autant dans celui-ci, on savait toute l'intrigue au fur et à mesure. Et puis que de rebondissements entre 2 continents différents, cela n'était-il pas un peu trop,je me le demande mais au final, j'ai passé un bon moment de lecture. (même si j'ai vraiment préféré le 1er).

AtomKaLucie Henebelle et Franck Sharko, policiers dans la fameuse section criminelle du 36, Quai des Orfèvres, tentent de se remettre d'un drame qui a failli les séparer. Ils essaient de faire un enfant, en vain. Et à quelques jours de Noël, ce qui les attend est loin d’être l’annonce d’un heureux événement. À l’heure où tout le monde rentre se réchauffer, le froid, la mort et les souvenirs maudits guettent. Une affaire d'envergure démarre alors. Christophe Gamblin, journaliste de faits divers, est retrouvé mort de froid, enfermé dans son congélateur. Sa collègue et amie a disparu, alors qu'elle enquêtait sur un gros dossier dont personne ne connaît le contenu. Sa seule trace est son identité griffonnée sur un papier, détenue par un enfant errant, très malade, aux organes déjà vieillissants. En parallèle, une ancienne affaire de femmes enlevées refait surface : des victimes jetées vivantes dans des lacs quasi gelés, et secourues in extremis par des coups de fil mystérieux à la police. Tandis que l'enquête s'accélère, Sharko est confronté à de vieux démons. Une ombre évolue dans son sillage, jouant avec lui, et semblant particulièrement lui en vouloir. Un duel secret et cruel s'engage alors, détruisant le flic à petit feu.

Thilliez, on connait, c'est du polar un peu sanglant... Et celui-ci n'a pas failli à sa réputation. On retrouve également un peu des thèmes chers à Minier: la glace, le froid. Donc maintenant qu'on sait où on va, passons à l'intrigue.

L'idée de départ est intéressante: un journaliste tué dans un congélateur, des femmes enlevées et retrouvées mortes ou vivantes après avoir été plongées dans de l'eau glacée, un lien avec des enfants séquestrés avec en fond l'histoire de Tchernobyl. L'enquête est bien menée mais la fin, est, je trouve, trop "compliquée". En effet, en moins d'une semaine, les enquêteurs vont se déplacer en Amérique du Sud, en Rhône Alpes, à Paris bien sûr, mais aussi en Pologne, rencontrer bien trop de protagonistes (qui au final ne sont que des maillons d'une chaine qui s'allonge au fur et à mesure)... Au final, il y avait tellement de changements rapides, je m'y suis perdue et je n'avais plus trop envie de me torturer les méninges pour essayer de comprendre qui faisait quoi, pourquoi et comment. On est bien d'accord que l'histoire fait toujours réfléchir puisque souvent basée sur des recherches de l'auteur mais avec tout ce qu'on nous cache dans le monde, on n'est plus à ça près. 

Et puis la deuxième enquête menée par dessus la première était, à mon avis, de trop. L'auteur aurait pu faire 2 livres plutôt qu'un seul car je me suis perdue aussi à vouloir suivre les rebondissements liés aux 2 histoires. 

J'aurais pu m'arrêter au milieu, j'ai voulu terminer. On va dire que ce n'est pas le meilleur Thilliez que j'ai lu mais pour les fans de l'auteur, vous y trouverez ce que vous êtes venus chercher chez lui.

 

Les malvenus1917. Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, un homme est retrouvé mort dans une cave du village de Haut-de-Cœur, en Bourgogne. Pas mort d’un excès de froid, de faim ou de vin, comme d’autres, mais proprement égorgé.Ici, bon nombre des habitants ont grandi sans autre père et mère que les religieuses du majestueux couvent des Ursulines. C’est le cas de l’inspecteur de police Matthias Lavau : recueilli tout petit par le couvent, il est parti faire ses armes à Paris et à Lyon avant de finalement rentrer au bercail. Son talent ? Il se souvient de tout, tout le temps. Une mémoire parfois lourde à supporter, mais dans ses enquêtes, un atout précieux.La victime aussi est un ancien des Ursulines : Thomas Sorel, bien connu dans les alentours, et presque unanimement détesté… C’est le bras armé du très redouté maire. Beaucoup ont souhaité sa mort, pour des raisons valables, le plus souvent.Dans l’atmosphère crépusculaire de l’hiver interminable qui s’est abattu sur la région, Matthias et son assistante Esther vont devoir démêler les racines du Mal, entrelacées depuis des décennies et profondément plantées dans les passions, les vices et les secrets de Haut-de-Cœur.Audrey Brière a 37 ans et vit en région parisienne. Les Malvenus est son premier roman.

Le 4ème de couverture et la couverture en elle-même m'avaient interpellé, j'ai donc commencé ce roman. 

Au départ, j'ai trouvé ça assez simple au niveau vocabulaire et syntaxe et je me suis dit que cela aurait pu être proposé en roman pour ados mais à la suite, lorsque l'histoire se focalise sur le cadavre de Thomas Sorel, je me suis dit que non, c'était un peu trop sanglant et "gore" pour des ados (même si je sais qu'aujourd'hui les ados sont bien plus en avance que l'ancienne que je suis).

Un village un peu isolé, des villageois qui se connaissent tous et qui sont tous liés par nombre de secrets (trop de secrets d'après moi mais cela reste un avis), des religieuses retirées dans leur couvent, un meurtre, voilà la base du livre.

C'est le 1er roman de l'auteure et on ne peut que la féliciter d'avoir sauté le pas de l'écriture mais j'ai trouvé, comme je le disais précédemment, l'écriture un peu "simpliste" et pas assez d'envergure pour les protagonistes. J'ai pensé, à un moment, me retrouver dans les romans lus dernièrement sur Valentin verne et le bureau des affaires occultes mais le style en est encore très loin. (tout comme le suppose le bandeau qui propose ce livre tel un mélange de Vargas et Lemaitre. Alors n'ayant quasi pas lu du 1er, je ne peux répondre mais pour ce qui est du 2eme, nous n'y sommes pas du tout mais vraiment pas. L'époque peut-être, le thème à voir, mais pas du tout la façon d'écrire) 

Il faut espérer que la suite soit plus étoffée et plus enrichie au niveau des émotions. J'attends de voir et l'espère pour l'auteure qui a tout de même eu l'imagination de ce 1er opus.  

 

la chant de nos filles

1924, Caroline du Sud.
Alors que la région a vu ses plantations et son économie dévastées, Gertrude, mère de quatre enfants, doit prendre une décision terrible. Elle est prête à tout pour sauver ses filles de la famine et échapper à son mari violent. Retta, elle, navigue dans un monde difficile en tant qu'esclave affranchie employée par les Coles, autrefois propriétaires de sa famille.
Enfin, Annie Coles, la matriarche, doit faire face à la sinistre vérité qui a déchiré les siens.
Ces trois femmes n'ont apparemment rien en commun. Mais le destin va pourtant les unir, lorsque chacune décidera de faire face, à sa manière, pour que prennent fin les injustices...

Dans cette histoire nous retrouvons trois femmes: Gertrude la femme qui est battue par son mari, Retta qui est une esclave affranchie et qui travaille chez Annie Coles la 3ème héroïne. 

Lorsque j'ai commencé ce livre, je me suis dit que j'allais retrouver un roman du type "la couleur des sentiments" ou "Beignets de tomates vertes" tant le début était prometteur. Et puis j'ai tourné les pages et plus je tournais les pages, plus je m'ennuyais. Moi qui arrive à lire un livre un moins de 2 jours, j'ai mis une semaine à le terminer (et encore j'ai lu la fin en diagonale). 

Au bout de 10 pages, je m'endormais limite sur cette histoire (je lis souvent le soir). J'ai d'ailleurs failli le lâcher tant le "secret" qui lie ces femmes était prévisible. Mais je me suis dit "on ne sait jamais... la fin réserve peut-être une surprise". 

Alors oui, la fin est un peu surprenante si l'on peut dire mais elle ne m'a pas permis de garder une bonne impression de ce livre. 

 Commencé mais non terminé:

Ombres sur la tamise

En 1945, nos parents partirent en nous laissant aux soins de deux hommes qui étaient peut-être des criminels. Dans le Londres de l’après-guerre encore meurtri par les séquelles du Blitz, deux adolescents, Nathanael et Rachel, sont confiés par leurs parents à de mystérieux individus. L’un d’eux, surnommé « Le Papillon de Nuit », va se charger de leur éducation, et les entraîner progressivement dans un monde interlope, aux marges de la légalité. On y conduit des bateaux, la nuit, en utilisant un code étrange fait de chants d’oiseaux. On y fréquente le milieu des paris clandestins et des courses de lévriers. On n’y est jamais sûr de rien… Mais ces gens qui les initient et les protègent sont-ils vraiment ceux qu’ils prétendent être ?Bien des années passeront avant que Nathanael fasse toute la lumière sur son enfance, et comprenne enfin ce qui s’est vraiment passé.Avec ses zones obscures, ses épisodes féériques et ses péripéties dignes d’un roman noir, Ombres sur la Tamise est à la fois un admirable roman de formation et une réflexion sur les troubles de l’Histoire.

Alors, j'avoue, je ne suis pas rentrée du tout dans le livre. Je ne sais pas si c'est l'écriture, le style ou l'histoire un peu "emberlificotée" ou alors est-ce que ce n'était pas le moment pour moi de lire ce roman, dans tous les cas, je l'ai arrêté à peine à la moitié. Et je n'ai même pas eu le courage de le finir en diagonale. 

RumpelstilskinRumpelstiltskin, démon du petit peuple, pourchasse Lucia avant même sa naissance.

Son œil malveillant se délecte de sa lumière depuis la nuit des temps.
Maman, maman, quel est son nom ? Comment s'appelle l'affreux lutin qui se cache sous mon lit ?
Exerçant des chantages émotifs savamment orchestrés, Rumpelstiltskin ensemence l'angoisse, engendre la folie et récolte la mort.
Comment une mère peut-elle espérer sauver ses enfants de l'emprise d'un traqueur intemporel, fugace et démoniaque ?
Rum... Rumpel... comment ?
Rappelez-vous son nom, car si vous le surprenez sous votre lit, il sera déjà trop tard...
Croyez-vous avoir ce qu'il faut pour lire cette nouvelle version du fameux conte des Frères Grimm ? Attention, vous pourriez devenir obsédé par ce qui se cache sous votre lit...

N'ayant plus rien à lire, mon mari m'avait pris ce livre à la médiathèque sachant que j'avais déjà lu 2 "contes interdits". J'avais été échaudé par les 2 premiers lus, ne sachant pas si j'avais trop envie de continuer à lire cette "série". Mais en attendant un autre livre, je me suis dit pourquoi pas... Et bien, je dirais vraiment non! Autant les 2 premiers que j'avais terminés (à savoir le magicien d'Oz et la Belle et la bête) avaient encore un peu de sens, autant celui-ci m'a totalement perdu. Je n'ai pas du tout compris cette histoire (enfin si, je l'ai compris mais pas compris dans le sens que l'auteure voulait lui donner). Déjà, pourquoi faire vivre les protagonistes comme au Moyen Age alors que l'histoire se déroule de nos jours? Et puis je n'ai rien trouvé d'effrayant dans ce que j'ai pu lire: une histoire de nain, d'oiseaux... Au bout de 50 pages, j'ai fermé le livre n'ayant pas envie de poursuivre cette lecture qui était inintéressante pour moi. Pourtant l'auteure semble avoir été demi finaliste pour un prix. Il faut croire que je n'arriverai jamais à rentrer dans les livres primés. Après il fera certainement le bonheur d'autres lecteurs. 

9 décembre 2023

il fallait bien ça aussi!

Bonjour, 

Alors, Saint Nicolas est-il passé chez vous? Ou attendez-vous le père Noël pour les 1ers cadeaux?

Quand mes enfants étaient petits, je leur avais bien sûr, réalisé des chaussettes/bottes de Noël.

Il y avait celle de fiston: 

9 dec, on fait le sapin (40)

 

Celle de Lilofé Junior: 9 dec, on fait le sapin (41)

Quant à zom et moi, c'était fait depuis quelques années aussi.

9 dec, on fait le sapin (43)

 

Seulement voilà, les petits sont devenus grands et étudient chacun à plusieurs kilomètres de la maison. Je me suis dit que si je voulais que St Nicolas passe chez eux, ils auraient aussi besoin de chaussettes.(parce que pour Noël, pour le moment, ils sont encore à la maison. Mais je sais qu'un jour, s'ils sont en couple, il faudra peut-être qu'ils choisissent... Mais bon, pour le moment, ce n'est pas le cas, bref passons).

Donc comme je disais, besoin de chaussettes de Noël puisque les anciennes restent à Lilofé (petit apparté: apparemment tout le monde n'est pas au courant, Lilofé, c'est mon pseudo mais surtout le nom que j'ai donné à notre 1ère maison: Lilofé ou L'ile aux fées en phonétique. Ici, elle est devenue Lilofé Bleue puisque nous sommes près d'un lieu qui s'appelle la Vallée Bleue. Mais que je divague dans ce message. Revenons à nos moutons! )

J'avais la chance d'avoir gardé un vieux panneau qui datait de.... olà, tout ça... et qui permettait de faire une chaussette mais l'arrière, on ne le voit pas, donc j'en ai fait 2. (chose que j'aurais dû faire déjà avec les plus vieilles, j'aurai pu avoir double de chaussettes. Et donc double de cadeau???)

Me voilà donc à couper, molletoner et quilter le 1er dessin pour Lilofé Junior.


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J'ai rajouté un tissu Noël simple pour l'arrière: IMG_3774

Et une chaussette qui est partie dans le Nord!IMG_3771

Quant à fiston, à l'identique, molletonage, quilting et même arriere:

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Et une chaussette qui est partie en bas du Morvan.IMG_3776

ils ont pu les mettre dans leurs petits chez eux et St Nicolas est ainsi bien passé. Elles resteront sur place et ils trouveront celles d'ici garnies pour Noël. (alors je rassure les gens qui se diraient que cela fait beaucoup de cadeaux, les cadeaux St Nico sont des cadeaux utiles que nous aurions achetés dans tous les cas, mais qui emballés sont plus sympas à recevoir, et un paquet de chocolat.)

Et vous? vous avez des chaussettes chez vous pour attendre les cadeaux? 

Encore pas mal de choses de Noël à vous montrer mais pas encore reçues par leurs destinataires donc il faudra attendre.

Et je profite de ce message pour vous dire que mes réponses à vos commentaires ne vous parviennent apparemment plus. J'en suis désolée et pourtant je réponds à chaque comm déposé sur le blog. 

Passez une belle soirée et à bientôt! 

27 novembre 2023

C'est le moment !

Bonjour, 

Et oui, c'est le moment; le moment de rentrer en période Nowelesque puisque ce week-end nous étions le 1er week-end de l'Avent. 

D'ailleurs avez-vous cuits vos Braedeles? Moi c'est fait.

Mais revenons au titre, oui c'est le moment de commencer à mettre les décorations de Noël dans la maison, et surtout avant le 6 décembre, date de la venue du St Nicolas. 

Ceux qui me connaissent peuvent le dire, je suis une fan de Noël, une grande fan, une très grande fan (je ne suis pas née et n'ai pas habité plus de 20 ans de ma vie en Alsace-Lorraine pour rien). Donc rapidement, ma maison va se transformer en maison du Père Noël.

Mais voilà, autant fiston rentre tous les 15 jours pour en profiter (et puis c'est un garçon, la déco, voilà quoi, c'est joli mais surtout ça prend de la place, de la poussière et touti quanti donc c'est bien chez maman mais pas trop chez lui), autant Lilofé Junior, dans le Nord, ne rentrera que pour les vacances de Noël et était toute triste de ne pas pouvoir mettre de déco dans son appart étudiant. 

Il faut dire qu'ici, elle a son propre sapin dans sa chambre mais là-bas c'est trop petit pour mettre un sapin et la place manquant toujours, des décorations "en dur" risquent de tomber et de se casser.

Alors sa maman, qui souhaite avant tout faire plaisir à sa fille, a trouvé du tissu et lui a fait des décorations qui, même si elles tombent, ne casseront pas.

Et aujourd'hui voilà une première partie de ces décorations.

Quand on est étudiant, la chose qu'on a toujours dans son appartement c'est .... un lit et qui dit lit dit coussins. Alors on prend un panneau Noël de chez Anis et Bergamote (vous le trouverez ici!), on découpe un carré du panneau et on le quilte en 1er (oui parce que c'est plus long mais plus joli aussi!)

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On rajoute des bordures noires pour faire plus jeune et moderne. Et on obtient ça: 

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On rajoute du tissu pour faire un arrière (ici je l'ai mis coordonnées comme ça, dans un sens ou dans l'autre, cela fera Noël et si vous regardez bien, vous verrez ma petite étiquette maison) et voilà un 1er coussin.

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On fait pareil avec un 2eme carré:IMG_3802

Et voilà un 2ème coussin!

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Lilofé junior ayant les coussins "sans housse" chez elle, seules les housses sont parties et arrivées aujourd'hui (entre autres petites choses que je vous montrerai plus tard).
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Elle est ravie, moi aussi, et son appartement rentre un peu plus dans la période Noël. (à voir si elle veut que je lui fasse les 4 autres carrés pour l'année prochaine ou pour, si un jour, elle a un appartement plus grand).

Et vous? Avez-vous commencé vos décorations? 

Sur ce, je vous quitte, passez une bonne soirée et à bientôt. 

15 novembre 2023

Il pleut et elle a froid

Bonjour, 

Oui, vous pouvez crier, aujourd'hui est un jour sans lecture mais avec du tricot! Cela faisait longtemps. 

Et cela faisait aussi longtemps que j'avais pour faire ce tricot. Que je vous explique...

En juillet 2012, nous avions été en vacances à St Cast Le Guildo. Pendant ces vacances, nous avions visité beaucoup d'endroits magnifiques (pour en citer parmi d'autres: le Mont St Michel, St Malo, Dinan, Dinard, le Cap Frehel, le Cap Erquy, Fort Lalatte et j'en passe. Nous visitons beaucoup quand nous nous déplaçons!) 

Un jour de pluie comme cela peut arriver (rarement) en Bretagne, nous avons été visiter également une ferme qui se trouvait sur la côte (à La Fresnais) 

Et dans cette ferme nous avons trouvé ça:

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Qu'est-ce donc que cette drôle de bête qui avait intrigué les 2 blondinets? 

13 aout, la ferme mohair (2)Et bien cette bête c'est une bête à Mohair car nous étions à la ferme du Mohair de la Côte d'Emeraude. Elle existe d'ailleurs toujours, vous pouvez la retrouver sur Facebook ici ou (pour sa propriétaire) 

Bien sûr à la sortie nous n'avons pu nous empêcher d'acheter des petites choses en mohair, dont une paire de chaussettes pour la miss quand elle allait au cheval et qui lui a tenu chaud pendant des années, et 3 jolies pelotes de mohair pour faire également une écharpe à la demoiselle.

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Regardez ce fil tout doux... (par contre, ne vous fiez pas à la couleur, en fonction de l'éclairage, elle était grise, verte ou bleue qui est sa véritable couleur)369078076_1103752690917332_6311915909528317281_n

Seulement voilà, à l'époque, j'avais oublié que j'avais cette laine et je ne l'ai retrouvée que récemment, enfin plutôt recherchée suite à une conversation téléphonique avec Lilofé Junior.

Pour ceux qui suivent un peu l'histoire de la famille, Lilofé Junior est partie depuis septembre faire ses études à Lille. Seulement voilà : "Maman à Lille, ce n'est pas l'Isère, il fait froid et il pleut tout le temps..." 

La pauvre, à qui nous avions promis qu'elle n'aurait pas autant de pluie que dans le film "Les Chtis", elle est bien gâtée en ce moment. (J'ai d'ailleurs une pensée pour tous les pauvres sinistrés du Nord).

Cette jeune fille qui n'avait donc quasiment jamais mis d'écharpe depuis son adolescence s'est dit que cela pouvait tout de même être bien pratique.

Et cela a fait "bing" dans ma tête: où était passées les pelotes achetées quand elle était petite? 

Heureusement, tout est bien "rangé" chez moi et je les ai vite retrouvées. Mais voilà, une écharpe pour une petite fille de 6 ans, ce n'est pas la même chose que pour une jeune fille de 17 ans. Et quand j'ai eu monté mes mailles et tricoté les 3 pelotes, l'écharpe n'était pas assez longue. J'ai donc du rajouter un peu de laine (pas 100% mohair mais tant pis) achetée ici sur place chez Icréatiss (vous me direz, j'aurais pu la commander en Bretagne mais je voulais faire vite vite pour Lilofé Junior qui avait froid je vous rappelle).

Et donc voici l'écharpe obtenue. J'ai rajouté des petits snoppes pour rappeler le gris du bas. Si vous saviez comme elle est douce et chaude!

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Alors je sais, elle tourbichonne. Mais je l'ai bien repassée et elle est partie à plat dans un carton pour le Nord. Arrivée sur place, elle ne tournait plus (mais je n'ai pas osé prendre la photo une fois bien repassée pour ne pas devoir la repasser xx fois). 

Non, non Isidore, l'écharpe n'est pas pour toi!

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Comme il me restait un peu de laine grise, j'ai rajouté une paire de mitaines: 

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Cela faisait un bel ensemble même si, malheureusement, les mitaines sont apparemment un peu grandes. Pas grave, je les reprendrai pour les raccourcir un peu quand la miss rentrera. 

Voilà, une écharpe qui a eu l'air de plaire à la demoiselle et sa maman a été heureuse de faire plaisir à sa fille qu'elle n'a pas vu depuis septembre... 

Ce sera tout pour aujourd'hui, beaucoup de choses sous le coude en préparation de Noël mais il faudra attendre encore un peu. Bonne soirée et à bientôt. 

 

23 octobre 2023

si vous avez du temps...

 Bonjour ami(e)s lectrices et lecteurs, 

Aujourd'hui alors que pour certains les vacances commencent (mais pas pour tous malheureusement), je reviens avec 6 livres lus et un survolé. 

Et il y a de tout: du polar, du gore, de la saga familiale, du "un peu drôle décalé"... 

Bref une bonne petite tartine à se mettre sous la dent.

Je sais, je sais, il faut aussi que je vous vienne vous montrer mes avancées en broderie mais le temps ne se prête pas aux photos actuellement. Mais j'essaye, promis.

Sur ce, si vous aimez la lecture et bien justement bonne lecture de mes critiques! Pour ceux que cela n'intéressent pas (et les autres aussi bien sûr), passez une belle journée! A bientôt!

Les ombres d'Adelaide HillsAdelaide Hills, 1959. Une après-midi de grande chaleur, un homme fait une terrible découverte au mystérieux domaine des Turner. Une enquête policière est ouverte, et la petite ville de Tumbeela est impliquée dans l’une des affaires de meurtre les plus choquantes de l’histoire de l’Australie du Sud.Soixante ans plus tard, Jess, journaliste à Londres, est à la recherche d’un sujet. Quand elle reçoit un appel de Sydney pour l’informer que sa grand-mère est à l’hôpital à la suite d’une chute, la jeune femme décide de rentrer en Australie auprès de celle qui l’a élevée.Pour la première fois livrée à elle-même dans la maison de son enfance, Jess s’aventure dans des pièces qui lui étaient interdites et découvre le secret qui unit la tragédie des Turner et sa propre famille.Avec l’immense talent qu’on lui connaît, Kate Morton tisse un page-turner envoûtant qui explore le destin de femmes liées par la force de l’amour et le poids des secrets.

De Kate Morton, j'avais déjà lu "La prisonnière du temps" et même si, à l'époque, j'avais trouvé ce roman assez bon, j'avais, par contre, été un peu freinée par l'écriture assez "longue" et le temps perdu pour arriver au dénouement final.

Je m'étais alors posée la question de reprendre un livre de la même auteure. Mais voilà, tout comme il ne faut jamais dire "fontaine, je ne boirai pas de ton eau", il ne faut pas dire "auteure, je ne reprendrai jamais un de tes romans" (surtout quand on ne lit que le début du 4ème de couverture et qu'on ne fait pas attention à qui a écrit le livre :-) )

J'ai pris un peu peur en voyant arriver un pavé de plus de 700 pages et, je l'ai pesé, de 1kgs300 mais comme rien ne me rebute en lecture, je l'ai commencé.

Le début était très prometteur:

- une famille morte: comment? Pourquoi?
- une jeune fille qui revenait sur les lieux de son enfance: pour y découvrir quoi? comment?
- de qui parlait-on à la fin du 1er chapitre? (parce que si ce chapitre était là, ce n'était pas un hasard...)
Mais voilà, au bout de 250 pages, je pensais bien avoir compris le fin mot de l'histoire, en tout cas en ce qui concerne le lien qui unissait toutes les femmes du livre.

De plus, le livre commençait à peser (autant sur mes bras que sur mon engouement il faut bien le dire). Et c'est d'ailleurs à ce moment là que je me suis souvenue du 1er livre lu de l'auteure et de ma critique à son sujet.

Mais j'ai voulu le continuer car je n'avais pas la solution à toutes les énigmes du livre. Et j'ai bien fait car à la 450ème page, j'avais du mal à le lâcher. Les informations ont commencé à s'enchainer et à chaque fois relançaient le suspens.

Quant au final, il est très surprenant. Je ne m'attendais pas du tout à cela (peut-être que certains lecteurs l'avaient deviné mais pour ma part, je ne m'en doutais pas du tout).

C'est donc un livre à lire pour ceux qui aiment les sagas familiales sur plusieurs générations et qui ont un peu de temps devant eux pour dévorer ces 700 pages.

A prendre ou à laisserLionel Shriver met toute son ironie, son acuité et sa tendresse dans cette nouvelle bombe de provocation. Hilarante et touchante, une œuvre explosive doublée d'une réflexion mordante sur notre rapport à la vieillesse et sur l'art délicat de préparer sa sortie.Pendant dix ans, Kay a assisté son père atteint de la maladie d'Alzheimer. À la mort de ce dernier, le soulagement l'emporte sur la tristesse et une question surgit : comment gérer sa propre fin de vie ?Une discussion avec son mari Cyril, quelques verres de vin et les voici qui en viennent à nouer un pacte. Certes, ils n'ont que cinquante ans, sont en bonne santé et comptent bien profiter encore de leurs proches, mais pas question de faire peser sur ceux-ci et sur la société leur inéluctable déliquescence. C'est décidé, le jour de leurs quatre-vingts ans, Kay et Cyril partiront ensemble.Le temps passe et voici qu'arrive la date fatidique.Une date, douze possibilités et une conclusion : dans la vie, tout est à prendre ou à laisser...

Lorsque j'ai lu le 4ème de couverture, je me suis dit que j'allais pouvoir lire un roman un peu humoristique ce qui aurait fait du bien par ces temps plutôt morose. 

Alors je pense qu'on peut y trouver de l'humour mais je trouve que Lionel Shriver, qui comme son nom l'indique bien est ... une femme!, a voulu aller plus loin que l'humour dans cette fiction. Et j'avoue qu'alors que je viens de souffler mes 50 bougies, ce roman a comme une petite résonnance en moi. 

Alors loin de moi l'idée de passer un pacte avec mon mari qui a, à 8 mois près, le même âge que moi, pour réaliser un suicide collectif à nos 80 ans, mais j'avoue que cela fait énormément réfléchir sur la période correspondante à notre fin de vie.

Ce qui est sympathique dans ce livre c'est qu'une fois la première partie terminée et le pacte bouclé, 12 chapitres vont se succéder avec, dans chacun d'eux, une théorie de ce qui pourrait se passer après cette discussion. Car bien sûr, au bout de 30 ans, vous imaginez bien que rien ne peut se passer comme prévu. Dans certaines théories, l'auteure imagine des futurs probables de notre société et c'est là où le livre peut encore plus faire réagir car certaines théories pourraient être envisageables... Je dis bien pourraient.

Au final, au lecteur de choisir la fin qu'il apprécie le plus mais peut-on vraiment choisir quand la mort de 2 personnes est en jeu? Grave questionnement qui rejoint une point crucial de notre société actuelle: comment aider au mieux nos ainés à finir leur vie décemment et dans de bonnes conditions.  

La petite ritournelle de l'horreurDerrière les murs se cache le plus sombre des secrets...Quand la commandant Virginie Sevran reçoit un appel à deux heures du matin, elle sait qu'elle doit s'attendre au pire. Rien, pourtant, ne peut la préparer à ce que lui réserve la vieille bâtisse dans laquelle les techniciens de l'identité judiciaire sont déjà à l'œuvre, à cette découverte du cadavre d'une gamine, derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d'abattre. Et, bientôt, les murs confient deux autres corps aux policiers. Deux autres enfants... Rapidement, la sidération laisse place à une enquête éprouvante. Certainement la plus sordide de toutes celles auxquelles la commandant et son binôme, Pierre Biolet, ont été confrontés durant leurs carrières. Que s'est-il réellement passé dans la maison des Mesnuls, aussitôt rebaptisée la maison de l'horreur par les médias ?

Le 4ème de couverture de ce roman nous indiquait que nous allions être dans l’horreur. Ce fut le cas car comment peut-on faire autant de mal à des enfants ? Tout le long du livre que ce soit dans le passé ou dans le présent, ce livre parle de sévices subis par ces jeunes qui déjà anéantis par la vie vont être livrés aux mains de tortionnaires et que personne, malgré leurs demandes, ne viendra aider.

Cela vous prend « aux tripes » en se disant que cela pourrait être les nôtres et que, malheureusement, tous les jours, certains vrais enfants doivent subir pareilles atrocités.

Parlons maintenant du livre proprement dit et de l’histoire qui se déroule sous nos yeux. Au départ, je me suis un peu embrouillée avec tous les personnages et il y en a beaucoup. D’ailleurs, je me pose la question en refermant le roman de pourquoi avoir donné autant d’importance (chaque chapitre porte le nom d’un des protagonistes de l’histoire) à certains alors que même arrivée à la fin, je ne saurai pas grand-chose d’eux et que tant de questions resteront sans réponse. (je pense, sans vouloir spoiler le livre, à Damien et Emilie par exemple).

Ensuite l’enquête : elle est relativement bien menée mais était-il nécessaire d’emmener les personnages jusqu’à Singapour ? Je trouve cela un peu outrancier. L’auteure aurait pu rester sur le sol français sans que cela entache l’histoire.

Tout cela pour au final un point de vue un peu mitigé : de bonnes choses qui en font un bon polar «gore » mais des imprécisions et des idées un peu inutiles.

Et pour terminer, en me relisant, je me pose une question : « pourquoi, alors que tout un chacun nous trouvons que ces crimes sont odieux et répugnants, continuons nous de lire ces livres ? »

Ou : « Pourquoi depuis tout temps, la mort des gens de façon cruelle (pendaison, écartèlement pour ne parler que d’eux au Moyen-Age et d’autres moyens plus ignobles tout au long de l’histoire de l’humanité) attire-t-elle les foules ? Pourquoi les gens sont si avides de cruauté dans les médias ? Pourquoi les émissions de téléréalité font-elles autant d’audimat quand les gens se « tapent dessus » ?  A croire que nous avons tous un côté voyeurisme, voir pire, caché en nous !

Vaste débat…

Le bureau des affaires occultes tome 3 ,les nuits de la peur bleue

Printemps 1832. Une épidémie de choléra terrorise la population parisienne. La « peur bleue », comme on l'appelle, provoque des centaines de morts et suscite les plus folles rumeurs. Sinistre hasard : une série de meurtres atroces décime au même moment le quartier pauvre de Saint-Merri. Les victimes sont poignardées avant d'être amputées d'un organe.Qui peut tuer ainsi, prélevant poumon, foie ou rein ? Un maniaque ?Face au risque de panique, l'inspecteur Valentin Verne explore toutes les pistes. Secondé par Aglaé et deux récentes recrues, l'Entourloupe, escroc repenti, et Tafik, ancien mamelouk des armées napoléoniennes, il traque la vérité dans les rues de Paris et ses recoins les plus obscurs.Une nouvelle enquête de l'inspecteur Valentin Verne, le génial créateur du Bureau des affaires occultes, où la science flirte avec le vice et le crime.

J'avoue ne pas trop savoir quoi dire à propos de ce livre. Je m'explique. Nous avions, avec mon mari, bien aimé les tomes 1 et 2 et donc nous avions proposé à notre médiathèque l'achat du tome 3. Ce qu'elle a fait et nous en avons été les premiers bénéficiaires. 

Mais je suis un peu mitigée à la fin de ce 3ème opus.

Plusieurs choses m'avaient plus dans cette série:

- le fait que l'auteur nous donne des détails historiques sur une période un peu méconnue de l'histoire (bien que le tableau "La liberté guidant le peuple" soit très célèbre, peu de gens le relient à cette époque et il est souvent difficile de s'y retrouver parmi toutes les formes de gouvernement qui se sont succédées à la fin du 18è, début 19è siècle)
- le fait de lier enquête et nouveautés scientifiques de l'époque, avec souvent un petit côté ésotérique (les débuts du spiritisme, de la photographie, des hologrammes, l'hypnose...)
- une polar pas trop sanglant ou alors juste dans l'imagination et non pas avec moults détails sanguinolants et "gore"
 - et pour finir l'histoire à suivre de ce jeune inspecteur, beau, cultivé et pourtant si sombre par certains côtés.

Oui mais voilà, dans ce tome 3, beaucoup de détails historiques ont déjà été donnés, et je trouve que le côté scientifique et l'enquête sont un peu mis de côté par rapport à la vie des protagonistes. 

Au final je n'ai pas retrouvé le suspens des enquêtes que j'avais trouvé dans les autres tomes et dans le même temps, le tome 2 ayant donné beaucoup d'informations sur la vie de Valentin, je trouve que dans celui-ci en donne trop peu. 

Je l'ai terminé car il était bien écrit et que cela m'a permis d'avoir de nouvelles informations mais j'avoue être restée un peu sur ma faim. 

Ali Baba et les 40 voleurs (contes interdits)Une trappe, camouflée dans la forêt, qui n'aurait jamais dû être découverte. Une promesse trop difficile à tenir. Un trésor que l'horreur seule pourrait séparer. Et une vague vengeresse, qui s'apprête à déferler.

C'est le troisième conte interdit que je lis et je me lasse un peu, enfin lasser n'est pas le terme, je trouve que la revisite n'est pas toujours très "créative" et quitte à avoir du "gore", du "sanglant" et du "sexe", je préfère lire un roman un peu plus approfondi. Je me dis que ces livres, même s'ils sont notés pour un public averti, sont ce qu'il faut à de jeunes adultes, pas très branchés "gros pavés de 600 pages" mais qui voudraient lire autre chose que des BD ou des mangas. 

Mais revenons à notre histoire. Quand on me parle d'Ali Baba, j'ai tout de suite l'histoire en tête mais j'ai également, qui me vient à l'esprit, Fernandel et son air débonnaire dans le film du même nom. (film de 1954 que les plus jeunes ne connaissent peut-être pas forcément mais que, pour ma part, j'adore regarder quand il passe à la TV.).

Les Ali Baba que l'on peut retrouver dedans sont tout ce qu'il y a de plus gentil, sympathique, altruiste. Alors découvrir dans ce roman un Ali Baba grossier, ivrogne, voleur, violeur et assassin... Cela m'a fait un choc. Mais n'est-ce pas le but de ces contes interdits, mettre le lecteur à l'envers. 

Alors on y croisera tout de même les 40 voleurs, voir plus, Cassim le frère d'Ali et la "grotte" aux merveilles qui s'ouvre grâce au célèbre "Sésame ouvre-toi". 

Que dire de plus, à part que la dernière partie est plus "prenante" si l'on peut dire que la première. 

Je ne vois pas quoi ajouter de plus, vous en déduirez donc le sentiment qui m'a animé en tournant la dernière page. Au livre suivant et vite... 

Les allumettes suédoisesSur les pentes de Montmartre, un enfant de dix ans, Olivier, erre le jour et aussi la nuit dans ce vieux quartier de Paris du début des années 30. Sa mère, la belle mercière, vient de mourir et il vit en partie chez le jeune couple formé par ses cousins Jean et Elodie, mais surtout dans les rues de ce temps-là, vivantes, souriantes, animées. C'est là qu'il rencontre une multitude de personnages populaires qui vivent et se croisent sous son regard vif, émerveillé, parfois mélancolique. Soumis à toutes sortes d'influences, cet enfant verra peu à peu la féerie des rues effacer sa peine et sa solitude.C'est une ville inattendue qui apparaît alors, un Paris différent de celui que nous connaissons, des coutumes changées, une autre manière de vivre. Merveilleux roman plein de fraîcheur et de charme, de tendresse et d'humour, Les Allumettes suédoises reste l'un des plus grands succès de ces dernières années.

Apparemment ce livre était très connu alors comme je ne l'avais pas encore lu, je me suis dit que j'allais le commencer. 

Au départ, je me suis dit :"chouette, un style à la Marcel Pagnol et La gloire de mon père mais avec l'histoire d'un petit parisien habitant Montmartre."

Et puis les pages se sont tournées et tournées encore. Je découvrais des personnages certes haut en couleurs mais pas franchement d'intrigue, juste une suite de petites anecdotes et encore. De plus n'ayant jamais vécu à Paris et n'ayant QUE 50 ans, beaucoup de personnalités citées dans le roman me sont totalement étrangères. 

A la moitié, je me suis demandé si j'arrêtais ma lecture ou si je continuais. Je me disais que ce livre était tellement reconnu en France qu'il devait bien y avoir une raison alors j'ai voulu arriver à la fin, espérant y trouver un peu plus de plaisir de lecture. Mais en fait non. Je le repose déçue en me disant qu'encore une fois la grande littérature ne doit pas être faite pour moi puisqu'à chaque fois que je prends le roman d'un auteur encensé par ses pairs (comme M Sabatier qui a fait partie de l'académie Goncourt entre autres) je n'y trouve rien de bien intéressant. 

Je crois que je devrais rester sur de la lecture tout public, peut-être plus accessible à la commune des mortels que je suis car je ne dois pas arriver à la hauteur de compréhension des grands de ce monde. 

 Commencé et terminé en diagonale:

la colline aux gentianesRetiré dans un petit village de l'ouest de l'Angleterre, Zachary, déserteur de quinze ans qui ne supporte plus l'horreur de la vie à bord, tente d'oublier ses peurs ― et de se faire oublier. C'est sur la "Colline aux Gentianes", une butte surmontée d'une chapelle au-dessus du port de Torquay, où les marins ont l'habitude d'aller en pèlerinage, que le garçon rencontrera la petite Stella, douze ans, fille adoptive d'un couple de paysans. Tous deux rêvent d'une autre vie et d'autres contrées. Sur fond de guerres napoléoniennes, l'auteur se fait ici le chantre des âmes en peine, des exclus, et nous suggère en douceur que la vie est ailleurs. La Colline aux Gentianes est l'un des plus grands romans d'Elizabeth Goudge et se situe dans le droit fil des Hauts de Hurlevent.

J'adore les romans des soeurs Bronté ou de Jane Austen alors forcément quand j'ai vu écrit sur le 4ème de couverture : se situe dans le droit fil des Hauts de Hurlevent, j'ai commencé ce livre!

Le début était prometteur: en effet, un style un peu ancien, beaucoup de vocabulaire qu'on ne trouve plus dans les ouvrages actuels car peu connu (d'ailleurs vous saviez que les livres de la bibliothèque rose ont tous été réécrits au passé composé et que des mots ont été changés pour que les jeunes générations les comprennent mieux. Je trouve cela bien dommage car si on ne rencontre pas le passé simple et des mots plus complexes dans la littérature, forcément on ne les utilisera plus dans la conversation et les jeunes ne sauront plus s'en servir. Enfin là je m'égare un peu et m'écarte du sujet...)

Donc comme je le disais, beaucoup de vocabulaire, un style plus élevé que les romans actuels, je me suis dit que j'avais fait bonne pioche. 

Seulement voilà, quand au bout de 120 pages, vous avez l'impression de ne pas avancer d'un pouce dans l'histoire, cela refroidit quelque peu... J'ai poussé jusqu'à la 150ème page en me disant que l'action allait commencer, mais non. Sachant qu'à ce niveau, je m'attendais à une fin totalement prévisible.

Donc voulant tout de même le terminer, je l'ai lu en diagonale, sautant des pages entières. Et quand je vous disais que l'histoire n'avançait pas, c'est que même en effectuant ces sauts, j'ai pu comprendre ce qui se tramait. De plus,la fin était exactement celle que j'attendais, aucun suspens....

En tout cas, un peu (beaucoup) déçue par ce roman dont j'attendais mieux au vu du 4ème de couverture et des avis qu'on pouvait lire sur lui. Pour ma part, je lui attribue une note très basse. 

 

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