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L'antre des Fées

20 mars 2024

Les nouveaux coussins

Bonjour, 

Vous vous souvenez peut-être que pour la période Nowelesque, j'avais réalisé, pour Lilofé junior, des housses de coussin pour son appartement étudiant.

Mais voilà, Noël est passé et ces coussins faisaient un peu tâche dans son petit nid.

Alors j'ai profité de son retour durant les vacances de février (de toute façon ce sera son seul retour avant la fin de l'année scolaire) pour lui faire choisir des tissus pour de nouveaux coussins.

Elle voulait des coussins "tout doux, tout doux" pour pouvoir se cocooner dessus. Elle a choisi un tissu très années 70 (mais il parait que cela revient à la mode) avec des carrés marrons comme on pouvait en trouver chez nos parents voir grands-parents. 

Je lui ai fait remarquer que tous les coussins ne pouvaient pas être dans cette matière, cela ferait trop doudoux justement. Alors nous avons "cassé" tout cela avec un tissu très psychédélique pour rester années 70.  J'avoue que sur une grande longueur, ça pique un peu les yeux mais sur un coussin, ça va.

Voici les tissus choisis:

Et voici ce que ça a donné en coussin:

Tout d'abord le marron tout doux, verso....

Et recto:

J'ai fait une housse tout ce qu'il y a de plus simple parce que, ce tissu, à coudre: une horreur!!!! Ca se prenait dans les poils sur le recto et au verso, le pied de biche de la machine glissait tout le temps. Plus l'épaisseur, autant vous dire que les marges de couture n'étaient jamais droites mais au final, en biaisant un peu et en rajoutant une couture à l'intérieur, nous avons pu obtenir des housses de 40 x 40.

Le 2ème coussin, recto:

Et verso: 

Ce tissu était plus facile à coudre bien que, terminé, Lilofé junior m'ait fait remarquer que les vagues n'étaient pas alignées avec le haut du coussin sur le 1er. J'ai donc du faire très attention sur les 2 suivants. (c'est qu'elle serait maniaque cette jeune fille...).

Voilà 2 coussins ensemble: 

Et voici les 6 housses réunies pour remplacer celles de Noël:

Lilofé Junior a mis tout cela dans sa GROSSE valise pour rentrer à Lille, et cela prenait de la place. (petite astuce pour les personnes qui ont des étudiants qui vivent loin, investissez dans des housses aspirables. Vous avez déjà dû tous voir ces housses à la TV, vous mettez votre couette dedans, vous fermez, vous aspirez et la housse devient toute plate. Aujourd'hui ces housses se vendent à moins de 2 euros et cela permet d'avoir plus de place dans la valise. Par contre, attention au poids et à la surcharge dans le train ou l'avion).

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, passez une belle journée, ici le soleil est de la partie et je pense sur une bonne partie de la France. Prenez soin de vous et à bientôt. 

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13 mars 2024

BZZZZ, BZZZZZ, le retour

Bonjour, 

Souvenez-vous, il y a quelques jours, je vous avais montré mes bébés abeilles et je vous avais dit que je reviendrais...

Et bien voici la suite, parce que, ce que je ne vous ai pas dit, par rapport à Lilofé junior, c'est qu'elle voulait une GROSSE abeille!

Alors après avoir testé sur la petite, j'ai trouvé de la laine et je me suis relancée dans le crochet.

Vous vous souvenez de la tête de ma petite abeille? 

Et bien voici celle de la maman abeille:

Ah c'est sûr, ce n'est pas le même gabarit!

Un peu de rembourrage, des ailes en plus, et voilà Madame L'abeille.

 

 

Au cas où vous vous poseriez des questions sur sa taille, la voici dans ma main:

C'est un gros doudou, presque aussi gros que les chats. (cette fois-ci, désolé, Isidore n'était pas présent pour la photo)

Et voici réunies, maman et bébé abeille:

Les 2 sont depuis le 4 avril à Lille. J'espère qu'elles s'y sentiront bien.

Voilà c'est fini pour les abeilles (même si je dois en refaire encore 1 mais la même que la petite donc je ne referai pas un article pour cela.). Mais ce n'est pas fini pour le crochet, je vous montrerai bientôt d'autres créations.

Sur ce, je vous quitte, passez une belle soirée et à bientôt. 

9 mars 2024

Ce soir c'est gratin de carottes.

Bonsoir, 

Dans "quelques" jours, ce sera Pâques et il faut commencer à penser à la décoration qui ne se fait pas toute seule.

Cette année, j'ai voulu faire des carottes pour les lapins que j'ai déjà en stock. J'ai un peu cherché sur le net et je suis tombée sur un tuto de chez "A confetti Life".  Pour le voir, suivez ce lien! 

Oui mais voilà, en l'utilisant, j'ai trouvé une autre manière de faire plus simple et comme je ne sais pas vous, mais peu douée que je suis, j'aime bien que les tutos soient détaillés, j'ai décidé de vous en faire un (avec plein de photos en plus).

Alors soyez indulgentes, c'est mon 1er tuto je crois.

Les fanes: 

1/ coupez 3 carrés de tissu vert de 10 x 7.5 cm 

2/ Repliez les en 2, endroit contre endroit dans le sens de la longueur et reportez le patron. Je vous ai mis la photo du patron sur la photo (il fait 6 cm de haut en tout, 4 cm de large et personnellement j'ai arrêté les côtés droits à 5 cm). 

3/  Cousez sur tous les bords sauf le bas (côté de 4 cm) 

4/ Recoupez les marges (notamment en haut mais ne touchez pas au bas)

5/ Faites cela 3 fois

6/ Retournez les fanes et repassez-les un coup, cela ne fait pas de mal!

Vos fanes sont prêtes.

La carotte:

1/ coupez 2 carrés de 8 x 17.5 cm

2/ Positionnez-les endroit contre endroit et reportez-y le patron de la carotte. C'est un triangle isocèle (pour ceux qui ne savent pas, isocèle = 2 côtés égaux) de base 7 cm et de hauteur 16.5 cm. Je lui est mis une pointe un peu plate, cela aide à retourner le tissu mais vous pouvez le faire pointu aussi. 

3/ Cousez la carotte sur un côté, la pointe et un petit morceau du 2ème côté. (Mon doigt vous indique où vous arrêter)

4/ Retournez vos 2 tissus et reportez le patron sur l'autre côté (le 2ème envers) en vous servant du côté et de la pointe déjà cousus. Ce qui est important est de noter surtout le haut et l'angle.

5/ Ouvrez votre carotte et repliez le haut vers l'intérieur. Donnez un coup de fer à repasser pour marquer les plis.

 

6/ Positionnez vos 3 fanes au niveau de ce repli entre les 2 bords extérieurs de la carotte.

7/ Retournez le tout et faites un point au plus proche du haut de la carotte

8/ Repliez de nouveau la carotte sur elle-même endroit contre endroit et piquez le morceau de côté qui reste.

9/ Coupez le tissu en trop et les fils qui dépassent (pas comme moi qui les laissent toujours trainer)

10/ Retournez votre carotte et repassez-la.

11/ Rembourrez votre carotte.

12/ Prenez une aiguillée de fil et faire des petits points au plus près de la couture machine, sur tout le pourtour de la carotte.

13/ Lorsque votre fil a fait le tour, tirez doucement pour resserrez le haut de la carotte. Vous pouvez faire repasser le fil d'un côté à l'autre du haut de votre carotte pour bien resserrez le tout et éviter que la bourre ne ressorte.

14/ Votre carotte est presque finie....

15/ Pour cacher les couture, entourez le haut de votre carotte avec un ruban, du raffia ou comme moi, un ruban de toile de jute.

 

Vous avez obtenu une belle carotte et vous pouvez en refaire de différentes couleurs pour réaliser un beau bouquet.

Voilà, j'espère que ce tuto vous sera utile. Si ce n'est pas le cas, il me servira au moins personnellement si je veux refaire des carottes une autre fois.

Sur ce, passez une belle soirée et à bientôt. 

6 mars 2024

BZZZZ, BZZZZZ

Bonjour, 

Je tente de faire un message même si avec la nouvelle interface, j'ai perdu pour le moment:

 - plusieurs de mes albums photos (en tout cas sur le blog)

 - des photos dans les albums (je pense que si je ne paye pas, je ne peux pas avoir autant de photos que je veux sur le blog)

 - un article qui a été publié il y a quelques jours et qui n'apparait pas dans mes articles mais que certaines ont pourtant commenté.

Bref, je vais continuer les articles mais j'espère un jour tout retrouver.

Pourquoi BZZZ, BZZZ dans le titre? Et bien parce que nous allons parler d'abeille aujourd'hui. 

Et pourquoi d'abeille me direz-vous? Bien tout simplement parce que je voulais faire un amigurumi à Lilofé Junior pour emmener dans son appartement lillois et qu'elle m'a dit qu'elle ne voulait pas de licorne, pas d'ours, pas de .... non, elle voulait une abeille!

Alors vous me connaissez, on me demande, je fais. J'ai donc récupérer du coton jaune, noir et blanc et j'ai commencé la petite bête.

D'abord un cercle magique, ça va j'y arrive relativement bien.

Ensuite il a fallu tester les changements de couleur.

Pas très convaincant au début, puis j'ai trouvé la solution en cherchant des tutos sur le net et j'ai pu continué.

Ensuite, j'ai continué à alterner les couleurs, j'ai rajouté des yeux à ma façon (je ne savais pas encore qu'il en existait des tout-prêts faits pour ça.

Je lui ai ensuite rajouté ses petites ailes et voilà: mon 1er petit bébé abeille.

Comme d'habitude, Isidore m'a aidé à la présenter comme il se doit pour voir sa taille.

J'ai envoyé la photo à Lilofé Junior qui m'a dit "très jolie mais ses yeux sont bizarres non?"

Ok, j'ai compris, je me suis donc procuré ensuite des yeux pour amigurumi et comme cela allait assez vite, j'ai refait une 2eme abeille avec de très beaux yeux : 

Et j'ai donc obtenu 2 bébés abeilles.

 

Ce que je ne vous ai pas dit, c'est qu'Emeline a montré la photo à sa copine à Lille qui a dit "oh c'est trop mignon!" 

Et devinez ce que j'ai du faire? Bien forcément, refaire une 3ème abeille (avec des jolis yeux aussi forcément).

Deux sont donc parties à Lille et la 1ère est encore chez moi. (ses yeux ne me gênent pas et elle trouvera bien à se caser).

Mais si je vous dis que ce n'est pas fini... vous allez me dire "encore une abeille?" 

Peut-être ou peut-être pas, dans tous les cas, ce sera pour la prochaine fois.

Sur ce, passez une belle soirée et à bientôt.

29 février 2024

Un nouveau patchwork

Bonjour, 

Oulà que c'est long pour récupérer tous les albums et messages de Canalblog. Alors je vais essayer de vous faire ce message, en espérant que tout sera bientôt opérationnel.

Il y a quelques temps, je vous avais parlé d'un patchwork commencé il y a plus de 11 ans et enfin terminé. 

J'ai eu envie d'en commencer un autre. J'ai d'abord cherché un modèle et je suis tombée sur un free de Lynette Anderson: 

Cela tombe bien, ma fournisseuse habituelle, Sandrine de chez Anis et bergamote, vend le tissu de cette créatrice et la nouvelle collection me faisait de l'oeil (sachant que je n'ai au final pris que peu de la nouvelle et beaucoup des anciennes :-) )

J'ai donc lu et relu le patron (qui bien sûr pour faciliter l'affaire était en Anglais et les mesures en inch).

J'ai passé plusieurs heures (on peut le dire, même 2 jours) à choisir les tissus (avec l'aide de Sandrine merci à elle) et à vérifier que les coloris allaient ensemble :

Et pour pouvoir repartir, il a fallu que Sandrine coupe les xxx morceaux de tissus à la taille que je lui demandait (sachant que le métrage demandé était bien trop haut sur le patron d'origine). Sachant que les calculs avaient été faits en inch et que Sandrine coupe en cm, vous imaginez bien que cela a encore pris pas mal de temps. 

Et je suis rentrée à la maison avec toutes mes bandes de tissus.

Une fois chez moi, il a fallu couper chaque référence en différents morceaux (celles qui font du patch sauront que c'est aussi un grand moment). Et vous me croirez si vous voulez mais nous avons encore retrouvé des erreurs dans les tailles des carrés, rectangles et bandes à découper. Heureusement, ayant pris un peu de marge, nous avons retrouvé tous nos petits.

Je dis nous, parce que zom, merci à lui, m'a bien aidé à tout découper. Il nous a tout de même fallu plus de 3 jours pour arriver au bout des découpes (il y avait quand même plus de 8 m de tissu au total). Zom découpait les grandes bandes (et quelques petits morceaux comme on le voit sur la photo) et je redécoupais, le plus souvent, les bandes en rectangles et carrés.

Il a bien sûr fallu renoter tous les tissus puisque je n'utilisais pas les mêmes références que le patron. J'ai ensuite tout mis dans des pochettes plastiques.

Et puis j'ai commencé le centre du patch. 

J'ai du renoter toutes les marges puisque j'étais en inch et non en cm et que les pieds de machines à coudre sont en cm. Oui, j'avoue, honte à moi, j'ai tenté de faire à la machine et comme cela marchait, j'ai continué, le patch fini n'en sera que plus solide. 

Et cette semaine, j'ai terminé le carré central.

Je le trouve aussi bien fini du dessus que du dessous.

Et ce qui "m'inquiète" c'est que c'est déjà très grand alors qu'il en reste beaucoup à faire. Mais bon, je le savais puisqu'au final, le tout doit mesurer environ 2 m sur 2.

Les couleurs ne rendant pas à l'identique au soleil que dans la maison, je vous remets une 2eme photo.

Voilà un bon début, je vais maintenant m'attaquer à la 1ère bordure entourant ce carré central.

Je viendrai vous montrer mes avancées au fur et à mesure.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. 

Bonne soirée et à bientôt!

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16 février 2024

Mes débuts au crochet

Bonjour, 

Aujourd'hui, c'est une première. Oui, ce sera la première fois, sur ce blog, qu'il y aura une création en crochet. (pas la dernière je l'espère).

Depuis plusieurs semaines, je "zieutais" avec envie les créations d'amigurumis sur le net. Mais voilà, bien que sachant faire des chainettes, mes connaissances en crochet s'arrêtaient là.

C'était sans compter sur une bloggeuse et voisine trop sympa : Tifefée. Cliquer ici et vous arriverez directement chez elle.

Elle a bien voulu me montrer les bases et me voilà partie à essayer de faire un petit panier.

Première chose, quand on veut faire un panier et je crois une des plus compliquées dans le crochet, c'est arriver à faire un cercle magique:

 

427711853_778542317629174_828820369580565976_n~1Une fois que cette "épreuve" est passée, il suffit d'augmenter encore et encore le nombre de mailles:

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Lorsqu'on a le nombre de mailles voulues, ici 42, on continue les rangs et cela monte tout seul.

427756461_1440877606507179_3553468977952687086_n~1Isidore a voulu m'aider :

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Je confirme bien sûr qu'aucun animal n'a été maltraité durant l'opération, ce chat adore participer à tout ce que je fais (et si vous trouver qu'il a une tête bizarre, c'est qu'il a un souci de sinus et souvent les yeux qui se ferment).

On continue encore et encore et à la fin, on obtient un joli panier:

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Panier ou couvre-chef, à vous de choisir!

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Comme le cercle magique est ce qui m'a semblé le plus dur à faire, j'ai voulu retenter l'expérience avec une autre couleur.

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Mais je n'avais pas envie de finir le panier. Qu'a cela ne tienne, ce petit cercle a parfaitement été adapté en "napperon" pour le chat chinois de ma fille. 

Ce qui lui fait une petite décoration supplémentaire pour son appartement.

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423036289_1103595407752105_3974127775716773537_n~1Je remercie encore Titefée pour tous ses conseils. Et je continue sur ma lancée. Mais cela sera pour un autre message.

Bonne fin de journée et à bientôt

 

 

 

7 février 2024

Un petit goût de paradis peut-être?

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Bonjour, 

Et bien voilà février est arrivé. Les jours rallongent, il y a plus de lumière le soir et qui dit lumière dit travaux d'aiguilles facilités. Je dis ça mais figurez-vous que ce que je viens vous montrer aujourd'hui est fini depuis plusieurs semaines déjà. 

Oui mais voilà, entre Noël et le début d'année, je me perds un peu dans mes publications. Il me reste d'ailleurs encore 2 choses au moins à vous montrer, il faudrait que j'anticipe et prépare mes messages à l'avance. 

D'un autre côté, quand je prépare les messages, j'ai moins d'inspiration. Et encore d'un autre côté, je ne suis pas sûre que ma prose vous intéresse mais bien plutôt les photos.

Alors allons-y.

Prenons tout d'abord des oiseaux:

A thousand hills, Plum Street Samplers (1)~1

 

Des fleurs :A thousand hills, Plum Street Samplers (5)~1

Des animaux en tout genre: 

A thousand hills, Plum Street Samplers (6)~1

Et bien sûr une gentille damoiselle pour garder tout ce petit monde: A thousand hills, Plum Street Samplers (4)~1

Vous obtenez une petit part de paradis.

Ceux qui connaissent auront reconnu un sampler de Plum Street: A thousand Hills. (brodé en DMC uniquement)

Une seule difficulté dans ce modèle que je n'avais pas encore rencontré dans d'autres modèles: un texte et des parties du dessin en 1 fil alors que tout le reste est en 2 fils. Ainsi dans cette partie de l'ouvrage, l'oiseau orangé est en 2 fils, les petits noirs en 1 fil: 

A thousand hills, Plum Street Samplers (2)~1

 

Un peu bizarre au départ pour se repérer surtout en ce qui concerne le dessin. Pour le texte, une fois commencé, la suite se fait assez simplement.

Et voilà donc le modèle en entier, pas encore finitionné, mais cela viendra. 

A thousand hills, Plum Street Samplers (3)~1

D'ailleurs question avant de vous quitter: avez-vous déjà regardé ce qu'est réellement un sampler en broderie? Je vous laisse aller chercher, c'est assez instructif.

Sur ce, passez une belle fin de journée et à bientôt.

27 janvier 2024

Au milieu des oiseaux du printemps

télécharger

Bonjour, 

Aujourd'hui, je viens vous montrer une broderie, déjà terminée depuis quelques semaines. Cependant je pensais pouvoir la finitionner plus vite que cela et vous la présenter entièrement finie. 

Comme je n'arrive pas trop à me décider sur sa finition, je me suis qu'il fallait peut-être quand même la déposer sur le blog, histoire que vous voyez que je brode encore un peu (après toute cette couture et lecture).

J'avais, pour ce modèle, choisi une toile grise et du fil clair. Mais, je crois que je devrais vraiment rester sur de la toile claire car mes pauvres yeux de vieille de 50 ans ont eu du mal à voir la trame.

J'ai tout de même "vaincu" ce modèle.

Il comprend des petits oiseaux dans leur nid avec chouette et écureuil: 

Modele Renato Parolin (3)~1

 

Des fleurs et du texte:

Modele Renato Parolin (4)~1

 

Et bien sûr des coeurs:Modele Renato Parolin (5)~1

Pour ceux qui connaissent, vous aurez vite deviné qu'il s'agit d'un modèle de Renato Parolin "Bienvenue dans notre nid".

Voici la broderie dans son entier (elle est un peu bancale sur la photo, non..?)

 

Modele Renato Parolin (2)~1

Pour ceux que cela intéresserait, ce modèle est tiré du livre d'Isabelle Vautier et Renato Parolin, Amitiés croisées que zom m'avait acheté il y a déjà longtemps. Je ne sais même pas s'il est encore en vente.

Isabelle Vautier d’occasion | Plus que 4 à -60%

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, point trop n'en faut le même jour. Je vous montrerai bientôt une autre broderie mais polychrome cette fois-ci.

Sur ce, passez une belle fin de journée et à bientôt!

 

24 janvier 2024

Encore un paquet de pages lues

Bonjour, 

Aujourd'hui je remets un peu de lecture et je découvre la nouvelle mouture canalblog. Pour ceux qui ont un blog sur cette plateforme, vous avez du vous rendre compte qu'il y avait quelques petits couacs en ce moment. J'ai compris pourquoi en découvrant aujourd'hui leur nouvelle interface. Il va falloir s'y faire.

Enfin tout cela pour vous commenter 8 livres aujourd'hui. Je lis moins vite en ce moment mais je fais plein d'autres choses tout aussi intéressantes... 

Bonne lecture et à bientôt!

Durant sa courte vie d’à peine 36 ans, Wolfgang Amadeus Mozart a passé plus de dix années à travailler et à se produire loin de chez lui.
D’abord voulus par son père, ces voyages avaient deux raisons d’être : faire connaître ses dons prodigieux et enrichir sa culture musicale. Lui faire découvrir l’Europe, ses compositeurs et leurs interprètes. Les pays germaniques d’abord, la France, l’Angleterre, l’Italie ensuite.
Devenu adulte, Mozart continue à voyager pour répondre aux commandes qui lui sont passées, pour trouver du travail et tout simplement pour faire son métier de compositeur.
Le livre de Thierry Geffrotin nous emmène en voyage avec Mozart. Revivez les longs trajets en malle-poste, en voiture privée ou en coche d’eau ; les haltes dans les auberges de campagne ou les séjours dans les résidences de l’aristocratie, les concerts improvisés et les fêtes en son honneur, les triomphes mais aussi les échecs. Accompagnez-le lors de ses rencontres inattendues et des grands rendez-vous avec des têtes couronnées et des musiciens de renom.

 

 

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio qui m'a fait parvenir ce livre dans le cadre de l'opération masse critique de février. Et comme c'est une masse critique, mes commentaires sur le livre sont plus étoffés bien sûr puisque cela a été posté sur le site. 
Cette masse critique concernait des livres « non fiction » donc plutôt style documentaire.
Et là, nous y sommes puisque nous allons découvrir tous les voyages de Mozart de sa naissance à sa mort.
Mais attention, voyage ne veut pas dire loin dans ce livre ; le voyage peut se résumer à un déménagement par exemple.
A la fin de plusieurs chapitres, des QR codes ont été placés afin de pouvoir écouter des morceaux de musique choisis et relatifs à l'époque. Pour ma part, petit regret, je les aurais placés en début de chapitre pour pouvoir lire celui-ci avec la musique correspondante. Avec le QR code à la fin, je faisais une halte musicale pour les écouter et je reprenais le livre ensuite. Vous me direz, les deux options peuvent être intéressantes. Mais comme je souhaitais avancer dans le livre et que certains morceaux font plus de 10 minutes, cela m'aurait permis d'aller plus vite. (question de goût)
Quid maintenant de l'écriture du livre en elle-même. Déjà on comprend très vite que Thierry Geffrotin est un expert de Mozart et de la vie à son époque.
Cependant pour la semi-néophyte que je suis (Mozart je connais un peu, j'en ai écoute, un peu, beaucoup, j'en ai joué jeune mais je ne connais pas tout non plus), il a fallu que je m'arrête plusieurs fois pour aller chercher qui était qui dans ce livre et de quel personnage on parlait. Ainsi lorsque l'auteur nous parle de l'Impératrice Marie Thérèse, j'avoue ne pas arriver directement à situer la personne. Mais bon, peu importe de connaitre la descendance autrichienne pour comprendre le livre.
Dans le même registre, au départ, l'auteur nous parle, par exemple, de coche d'eau sans expliquer ce dont il s'agit. Je ne sais pas vous, mais pour ma part, j'ai dû de nouveau aller chercher exactement quel était ce moyen de transport.
On peut aussi avoir besoin de repère si l'on ne connait pas la géographie européenne par coeur. Car l'auteur nous emmène sur les routes en citant les villes mais honte à moi, je ne saurais dire si les Mozart partaient à chaque fois vers le Nord, le Sud, l'Est ou l'Ouest.
Heureusement que j'avais mon téléphone à portée de main pour les QR codes, il m'a bien rendu service à plusieurs reprises.
Mais c'est aussi le but de ce genre de livres : nous faire découvrir des mots, des anecdotes, des faits historiques.
Dans le livre, l'auteur se réfère souvent à des lettres écrites directement de la main de Mozart ou de son entourage. J'ai trouvé cela très agréable à découvrir même si quelque fois, je n'ai pas compris pourquoi les courriers n'étaient pas dans l'ordre chronologique. Ainsi par exemple à la page 136, l'auteur nous explique un passage de la vie de Mozart en utilisant les courriers entre celui-ci et son père mais il prend tout d'abord un passage de la lettre du 25 novembre, puis du 30 novembre pour revenir au 24 novembre alors que l'histoire, elle, ne fait qu'avancer. Cela m'a un peu surpris.
Enfin je dois dire que si le début de l'histoire m'a fortement incitée à lire la suite, arrivée aux 2/3 du livre, l'envie est un peu retombée du fait du fond et de la forme donnés par l'auteur.
On a plutôt l'impression en fermant le livre d'avoir eu droit à un catalogue des voyages de Mozart et non pas un récit de ce qu'a vécu ce dernier en les faisant (ce à quoi je m'attendais en lisant le 4ème de couverture : « revivez les longs trajets… accompagnez-le… le livre nous emmène en voyage avec Mozart. »
J'ai lu, j'ai découvert, j'ai appris mais je n'ai pas voyagé du tout, je n'ai ressenti aucune émotion en lisant ce livre.
Donc au final, je me pose la question du bien fondé du format du livre :
- Soit c'est un livre documentaire et dans ce cas, j'aurais vraiment apprécié en plus des QR codes, des cartes, des illustrations, des arbres généalogiques pour mieux comprendre le récit et ne pas devoir aller chercher toutes ces informations à droite et à gauche en même temps que la lecture du livre
- Soit c'est un livre « romancé » mais dans ce cas, j'aurais apprécié plus de détails sur les endroits, plus d'émotions et de ressentis sur la vie des personnages.
Que dire de plus à part un regard un peu mitigé sur cette lecture. Je vais passer le livre à mon mari qui adore la musique et l'histoire et je verrai ce qu'il en pense de son côté. Nous n'avons pas toujours les mêmes envies et les mêmes retours en fin de lecture.

BettyCe livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne. La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s'installent dans la petite ville de Breathed, après des années d'errance, le paysage luxuriant de l'Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l'écriture : elle confie sa douleur à des pages qu'elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu'un jour, toutes ces histoires n'en forment plus qu'une, qu'elle pourra enfin révéler. Betty raconte les mystères de l'enfance et la perte de l'innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.

C'est Lud in the mist qui m'a fait découvrir ce livre et je l'en remercie. 

Mais revenons à ce roman que j'ai emprunté à la bibliothèque: déjà énorme pavé de plus de 700 pages. Je me suis dit que j'avais intérêt à aimer, sinon cela allait être long, très long. Et puis j'ai commencé la lecture. Les 100 premières pages avalées en 1h. Autant dire que cela se lit très bien  même si j'avoue que les tous premiers chapitres m'ont laissé un peu perplexe et que j'ai eu peur de décrocher. Heureusement que j'ai continué. 

Car très vite, on a envie de connaitre la suite de l'histoire de cette famille qui a réellement existé puisque Betty était la mère de l'auteure. 

Que ce livre peut être dur à certains moments et magnifique à d'autres! C'est un fait: je l'ai trouvé horrible et beau à la fois. Horrible de par toute cette douleur, toute la tristesse qu'a pu emmagasiner cette famille, tous ces moments de honte, ces viols, ces morts, cette cruauté face à des enfants à demi cherokee dans l'Amérique du 20eme siècle qui faisait encore tant de ségrégation. 

Et en même temps beau à travers le regard de cette jeune fille qui malgré tout ceux qui l'entourent, tout ce qu'elle va vivre, est arrivée à rester digne et à développer une force de caractère incroyable.

On découvre également dans ce livre tout le caractère et les croyances des indiens Cherokee, de culture non pas patriarcale mais au contraire matriarcale, qui avaient découvert l'importance de la femme au sein de la société et pour qui la Terre, mère nourricière prenait une importance capitale. 

Au final, une belle découverte. 

 

sous le soleil de SoledadPeut-on encore être heureuse quand on ne s’est jamais aimée ?
Quand les complexes et les avanies de l’enfance vous ont endurcie ?
Quand le monde tel qu’il est devenu vous semble étranger ?
Voici l’histoire de Cassie. La Floride, de nos jours. Depuis qu’elle est toute petite, tout le monde appelle Cassie par son surnom, Mama Cass, comme la chanteuse pop. Elle a cinquante ans, elle est complexée par ses kilos, solitaire, désenchantée.
Sa vie tourne autour du safari-alligators hérité de ses parents, qui embarque les touristes en aéroglisseur pour observer les merveilles de la nature dans les Everglades. Elle n’a qu’un ami, Oleg, qui la fait rire et supporte son caractère. Quand elle retrouve sa grande maison vide, le ménage est fait, par Soledad, une Mexicaine âgée qui travaillait déjà pour ses parents. Un soir, Mama Cass découvre Soledad étendue sur le tapis du salon. Morte. Crise cardiaque. Qui prévenir ? Un peu honteuse, elle se rend compte qu’elle n’en sait rien. En furetant, elle trouve dans un tiroir un mot de Soledad : « Mademoiselle Cassie, quand je serai morte, ramenez-moi chez moi. » Mama Cass n’est jamais sortie de Floride. Mais elle se sent tenue de respecter ces dernières volontés.
Pour la première fois de sa vie, elle va prendre l’avion, et partir pour le Yucatan, à la recherche des origines de Soledad, la Mexicaine aux yeux clairs. Au cours de son voyage, elle découvrira l’amitié, incongrue, et l’humanité des autres...Et le goût de la vie.

J'ai pris ce livre sans trop d'attente en ce qui le concernait. Et puis agréable surprise, cela se lit vite et bien. On suit avec amusement les tribulations de Mama Cass (en découvrant en même temps que l'on a déjà tous entendu les titres des Mamas et papas mais sans connaitre leurs noms).

Malgré le côté simple du livre, l'auteure met quand même plusieurs pichenettes aux sujets de société comme le féminisme à outrance par exemple.

D'un autre côté, on reste dans le côté feel good où tout est bien qui finit bien et où les personnages n'ont pas de problèmes pour partir du jour au lendemain sur les routes sans trop s'occuper de ce qu'ils laissent derrière eux. Mais si cela permet de passer un bon moment, cela me va!

Les enfants du blizzard

Au matin du 12 janvier 1888, un redoux inattendu s'installe dans les plaines hostiles du Dakota. Les fermiers sortent enfin de chez eux et les enfants regagnent l'école sans leurs lourds manteaux d'hiver.Mais à l'heure de la sortie des classes, un blizzard aussi fulgurant que terrifiant s'abat sur la région. Raina et Gerda Olsen, deux soeurs institutrices de 16 et 17 ans, sont alors confrontées à un dilemme : garder leurs élèves au risque qu'ils meurent de froid, une fois le bois de chauffe épuisé, ou les renvoyer chez eux en priant pour qu'ils survivent.Tandis que les éléments se déchaînent, les deux jeunes filles, seules et livrées à elles-mêmes, se retrouvent au coeur d'un véritable cauchemar. Parviendront-elles à sauver les enfants ?Dévoilant un épisode méconnu de l'histoire américaine, Melanie Benjamin nous entraîne dans un suspense déchirant, une magnifique histoire de courage et d'abnégation.

 Si vous êtes comme moi, vous avez déjà vu et revu les différents épisodes de « La petite maison dans la prairie ». Si c’est le cas, vous vous souvenez sûrement d’un épisode où, la veille de Noël, l’institutrice renvoie les enfants chez eux alors qu’un blizzard terrible est en train d’arriver. (J’ai vérifié, il s’agit de l’épisode 11 de la saison 3).

En lisant le 4ème de couverture de ce livre, cela m’a fait penser à cet épisode et en fait, à quelques détails près, je pense que Michael Landon s’est fortement inspiré de ce moment de l’histoire américaine (que nous connaissons moins en France). De plus, j’ai vérifié, la vraie Laura Ingalls a pu le vivre (les âges correspondent).

La différence, cela ne n’est pas passé la veille de Noël mais le 12 janvier. Le temps était clément et les enfants peu habillés alors que dans la série, ils étaient bien couverts et enfin, les écoles de l’époque, montées à « la va-vite » étaient de vraies passoires et uniquement chauffées la journée pour la plupart. Les enfants ne pouvaient donc même pas y rester pour attendre la fin du blizzard car ils avaient quasiment aussi froids dedans que dehors.

Le début du livre m’a semblé un peu brouillon mais j’ai vite été emporté par cette histoire et ce qui est arrivé en parallèle aux 2 sœurs : leurs choix ayant été totalement opposés, leur vie n’a plus jamais été la même ensuite.

Je n’ai jamais eu affaire à un vrai blizzard, tout au plus à une tempête de neige juste avant la naissance de ma fille (qui m’a fait espérer qu’elle n’allait pas avoir envie de voir le nez plus tôt que prévu sinon, n’arrivant même plus à voir la maison en face de la nôtre, je pense que j’aurai dû accoucher à la maison ne pouvant me rendre à la maternité par ce temps).

Mais une tempête de neige en France est loin de valoir le blizzard américain durant lequel en quelques minutes, on ne sait plus où l’on est et le froid est si terrible que les hommes et les animaux en meurent sur place. A travers le récit on peut comprendre la terreur qu’on pu ressentir tous ces enfants, perdus dans cette immensité blanche, à peine vêtue d’un gilet, d’un pantalon ou d’une jupe.

J’ai, cependant, moins apprécié la fin, me demandant réellement ce qui arrivait aux 2 protagonistes. Je suis restée un peu sur ma faim, mais je ne veux pas vous en dire trop.

En tout cas, une belle découverte historique ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Strasbourg, 1518. Au pied de la cathédrale, dans la chaleur étouffante de l'été, une femme se met à danser. Elle danse des jours durant, infatigable, possédée, avant d'être rejointe, petit à petit, par des centaines d'autres femmes. Non loin de là, Lisbet récolte le miel de ses ruches. Auprès des abeilles, elle oublie l'atmosphère oppressante et son angoisse de perdre, une fois encore, l'enfant qu'elle porte.
Alors que la ville semble s'effondrer sous la chaleur et les pas des danseuses, le retour d'Agnethe, après sept ans d'exil pour un crime que tout le monde tait, promet de faire voler en éclats le monde tel que Lisbet le connaît. Déterminée à découvrir le secret de sa belle soeur, la voilà bientôt prise dans un tourbillon d'interdits et de passion, une mélodie à en perdre la raison...

Ancré dans une époque de superstition, ce roman, inspiré de faits réels, est le récit enivrant de ces femmes, grandes damnées de l'Histoire, mais surtout une bouleversante histoire d'amour et de résilience.

J'ai choisi ce livre pour 2 choses: tout d'abord le fait que l'histoire se passe à Strasbourg, une ville où j'ai vécu et ensuite parce que j'aime tout ce qui peut toucher à l'ésotérique et aux sorcières!

Ce roman serait impossible à résumer tant il y a de retournement, de complications et d'imbroglios dans cette histoire. 

Lorsque j'ai refermé le livre, je me suis dit que j'en avais appris vraiment peu sur cette danse macabre mais que par contre, l'auteure nous avait surtout donné à lire une histoire d'amour et de haine. Qui plus est, ce roman surfe sur l'actualité puisque, même en ces temps lointains, il est question de personnes LGBT. 

Ne prenez donc pas ce livre pour un livre historique, vous seriez je pense déçue mais plus comme une histoire passionnelle au temps des cathédrales. 

 

 

 

Un premier roman à l'écriture ciselée et aux multiples rebondissements, l'histoire d'une vie bouleversée par l'amour et un vent de liberté.

Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une sœur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L'ouverture par Tarek d'un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d'oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu'au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu'il va prendre sous son aile. Comment celui qui n'a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.
Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d'humour, de sensualité et de délicatesse, 
Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d'un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu'aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d'un homme en quête de sa vérité.

On a énormément parlé de ce roman chez les libraires et sur les réseaux sociaux et au vu du 4ème de couverture, je me suis dit "pourquoi pas?".

J'ai au départ été interpellé par le fait que le narrateur semblait parler de lui à la 2ème personne du singulier. Il semblait raconter sa vie comme s'il la regardait défiler sur un écran. J'ai trouvé cela un peu "spécial" et je me suis dit que cela avait l'avantage de changer un peu.

Et puis est arrivé Ali dans la vie de Tarek, et là je me suis dit qu'on allait encore surfer sur la vague LGBT. 

Regardez, en 2 livres, 2 fois que le sujet est remis sur la table. A croire que c'est de cela dont il faut parler en ce moment. J'avoue qu'arrivé à ce sujet, j'ai failli lâcher le livre.

Mais comme l'écriture est belle et facile à lire, je me suis dit que j'allais vite le terminer et j'ai continué.

Et c'est alors que l'auteur a su me surprendre dans la 2eme partie de son roman et j'ai du, relire un chapitre à 2 fois pour comprendre ce qui se passait et la tournure imprévisible que prenait cette histoire. (Qui plus est j'ai enfin compris l'utilisation du TU)

Au final, une belle histoire de famille même si je n'ai pas retrouvé en le lisant qu'il méritait tant les commentaires superlatifs qui pouvaient lui être donnés sur le net.  Cependant et pour rester sur une note positive, effectivement l'auteur écrit très bien et mérite d'être connu. A voir s'il récidive avec un autre livre. 

 

Commencés mais non terminés:

 

 victime 2117

Le journal en parle comme de la « victime 2117 » : une réfugiée qui, comme les deux mille cent seize autres qui l’ont précédée cette année, a péri en Méditerranée dans sa tentative désespérée de rejoindre l’Europe. Mais pour Assad, qui œuvre dans l’ombre du département V de Copenhague depuis dix ans, cette mort est loin d’être anonyme. Elle le relie à son passé et fait resurgir de douloureux souvenirs. Il est temps pour lui d’en finir avec les secrets et de révéler à Carl Mørck et à son équipe d’où il vient et qui il est. Au risque de les entraîner tous dans l’œil du cyclone.

 

 Adler Olsen, en règle générale, j’aime beaucoup. Alors découvrir la véritable identité d’Assad, c’était prometteur.

Mais voilà, bien que j’ai pu lire que ce livre avait eu le prix Babelio du Polar, je n’ai pas du tout accroché et je l’ai refermé à la 100ème page.

Je trouve que l’intrigue a perdu ce qui avait fait le succès des précédents opus et que l’auteur a voulu y mettre trop de géopolitique. Au final, j’ai trouvé cela confus et je n’ai pas réussi à le continuer. Dommage. Une autre fois peut-être…

 

la révolte des filles perdues

« À mesure que je lis tous les documents que je réussis à retrouver, je commence à voir apparaître leur silhouette, les phrases qu'elles ont lancées aux flics, aux juges… Chaque fois je me demande si celle qui est décrite, celle qui parle, qui rit, qui injurie, qui chante, celle qui a les mains en sang et les vêtements déchirés, est la femme que je cherche. »
Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent l’économat, s’empiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux s’en emparent un temps, qualifiant l’événement d’« hystérie collective », et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à l’obscurité de leurs cachots. Vies d’anonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie.
Jusqu’au jour où Serge Valère, un avocat médiatique comme le XXIe siècle en façonne, décide de démêler les fils de ses origines. Lui qui ne connaît pas son père, engage la généalogiste, Elvire Horta, pour retrouver sa mère Madeleine qui l’a abandonné. Elle apprend que celle-ci est une des mutinées de Fresnes. 1947 rencontre alors notre époque. Madeleine rencontre Elvire. Les filles perdues, celles d’aujourd’hui.
Avec force et passion, Dorothée Janin fait surgir la violence, la révolte et la liberté fugace de ces femmes qui n’existaient plus. Porté par une écriture frontale, à la manière du Journal d’un voleur, La révolte des filles perdues interroge notre mécanique sociale et nos obsessions.

 

J’attendais beaucoup de ce livre d'après le 4ème de couverture, peut-être trop…

Le début a été long : une sorte de suite d’articles de journaux, sans points ni virgules, retrouvés par Elvire.

A ce point du livre, j’ai déjà failli m’arrêter mais je me suis dit que j’avais déjà lâché ma dernière lecture (Victime 2117), celui-ci méritait peut-être une chance.

Dans la suite, on découvre le pourquoi de cette recherche et qui a embauché Elvire et en découle l’histoire de cet avocat, de sa femme, de son enfant et l’histoire d’Elvire (et son passé en Israël).

Au final, beaucoup de pages sur la vie des 2 protagonistes aujourd’hui, leurs doutes, leurs peurs, leurs expériences, qui n’ont plus rien à voir avec la mutinerie de Fresne ou alors de très très loin.

Moi qui voulais un livre sur cet épisode d’histoire, je me retrouve à écouter un avocat un peu Bobo parisien raconter qu’il a payé une opération de changement de sexe à un ancien amant et Elvire raconter ses déboires et ses recherches d’identité juive.

Ce n’est pas du tout ce que je venais chercher dans ce livre.

Chaque fois que je me disais, je referme le livre, un petit chapitre remettait Fresne sur le devant et je me disais « allez, continue, au moins pour savoir ce qui s’est vraiment passé ».

A la 160ème page, j’ai encore laissé un moment de lecture à ce livre en me disant que si je n’accrochais pas, cette fois-ci je le reposerais. (c’est l’avantage de prendre des livres en médiathèque, il y a le choix et on peut prendre et lire ou prendre et reposer).

L'auteure m'a réellement perdu lors de son discours sur les patients en hôpital psychiatrique à la page 207. Comment peut-on se permettre de traiter ces gens de tarés, plein de sang de navet, de cinglés.

Au final j'aurai tenu plus de la moitié. Mais quelle déception! 

 

 

17 janvier 2024

Les derniers et les premiers

 Bonsoir, 

Je viens de compter: 86 livres lus en 1 an!!! Je crois que c'est mon record. 

Ferais-je mieux ou pire cette année? En fait je l'avoue cela dépendra de ce qui passera à la TV entre autres, le but n'étant pas de battre des records mais de prendre du plaisir à lire. (Parce qu'à ces 86, il faudrait rajouter des romans entamés mais non terminés également).

Enfin tout cela pour vous dire que je recommence l'année avec une pile de livres sur ma table de nuit (un petit secret de vous à moi, je n'arrive à lire qu'allongée. Enfin je sais lire assise aussi, ne vous méprenez pas, mais je trouve ça moins agréable).

Voilà donc les derniers livres lus (sachant que certains ont été finis sur 2023). Bonne découverte et à bientôt!

le parfum des poires anciennes

Sally et Liss ne pourraient pas être plus différentes l'une de l'autre. Sally, dix-sept ans, vient de fuguer. Anorexique, elle en veut au monde entier. Liss, la cinquantaine, travaille seule à la ferme, dans le silence des champs et des vignes.En offrant l'hospitalité à Sally, Liss ouvre sans le savoir une porte de sa vie. La jeune fille, qui ne devait rester qu'une nuit, trouve quant à elle un refuge auprès d'une femme différente des autres adultes : pas de jugements hâtifs, pas de questions suspectes.Tandis qu'elles effectuent les travaux des champs, récoltent les poires, soignent les abeilles, elles commencent, timidement, à se livrer, à partager ce qui les éloigne des autres.Dans ce roman lumineux, Ewald Arenz évoque la rencontre de deux âmes blessées qui, ensemble, vont trouver leur place dans le monde. Éloge de la différence et de la liberté, à l'image des multiples variétés de fruits qui poussent dans le jardin de Liss sans laisser la main de l'homme les façonner, Le parfum des poires anciennes est un hymne à la nature et à l'amitié.

J'ai mis plusieurs jours à lire ce roman (en tout cas, plus de jours que je n'aurais du, au vu du nombre de pages). Pas que je n'avais pas envie de savoir la suite mais parce que, transportée dans la ferme avec Sally et Liss, j'avais besoin de "décanter" au bout de quelques pages lues.

Ce roman est une belle découverte: pour une fois, pas de sang, pas de haine, juste deux âmes ballotées par le destin qui cherchent à se construire ou se reconstruire au milieu des vergers, de la vigne et des animaux. 

On découvre la vie de Sally (qui s'appelle en fait Sarah), son anorexie, ses crises de scarification mais pourquoi est-elle si mal dans sa peau pour en arriver là? 

Quant à Liss, quels secrets cache-t-elle? Pourquoi est-elle renfermée sur elle-même dans cette ferme isolée et pourquoi le sort de Sally lui tient-il tellement à coeur? 

C'est tout cela que l'on découvre au fil des pages et bien plus encore même si des non-dits resteront en suspens.

L'auteur fera-t-il une suite? A voir... En tout cas la fin le permettrait. 

ceci n'est pas un fait diversIls sont frère et sœur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : " Papa vient de tuer maman. "
Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.

Ce livre m'a bouleversée notamment la fin.

L'auteur a rencontré un jeune homme qui lui a raconté son histoire et en a tiré ce livre basé, donc, sur des faits réels.  

Le livre commence par le coup de fil d'une adolescente de 13 ans à son grand frère de 19 ans parti faire ses études à Paris. Elle l'appelle car leur père vient, sous ses yeux, de tuer leur mère de 17 coups de couteau. 

Comment l'homme peut-il agir avec tant de cruauté et de perversité et comment des enfants de cet âge (et de n'importe quel âge d'ailleurs) peuvent-ils sortir indemnes d'une telle situation? Je crois que c'est impossible et c'est ce que tente de nous faire comprendre l'auteur. On ne peut rester insensible au désespoir et à la descente aux enfers de ces 2 enfants qui auront ce poids à supporter toute leur vie. 

Et cela fait également réfléchir à notre monde actuel où encore trop de femmes meurent sous les coups de leurs maris seules alors que des détails auraient pu mettre la puce à l'oreille de leur entourage. Mais qui s'inquiète encore aujourd'hui de ses voisins? On croit connaitre le monde avec le développement d'internet mais on oublie de connaitre ceux de son quartier ou de sa rue.

l'evangile selon pilatePremière partie : Dans le Jardin des oliviers, un homme attend que les soldats viennent l’arrêter pour le conduire au supplice. Quelle puissance surnaturelle a fait de lui, fils de menuisier, un agitateur, un faiseur de miracles prêchant l’amour et le pardon ?
Deuxième partie : Trois jours plus tard, au matin de la Pâque, Pilate dirige la plus extravagante des enquêtes policières. Un cadavre a disparu et est réapparu vivant ! Y a-t-il un mystère Jésus ou simplement une affaire Jésus ? A mesure que Sherlock Pilate avance dans son enquête, le doute s’insinue dans son esprit. Et avec le doute, l’idée de foi.
L’Evangile selon Pilate a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle 2001.

Ce livre a déjà plusieurs années mais après avoir lu Le défi de Jérusalem du même auteur, j'avais envie de commencer celui-ci. Et j'ai bien fait car j'ai beaucoup aimé ce "roman". 

Schmitt revisite la vie de JC et nous fait réfléchir à qui il était vraiment, sans jamais faire de prosélytisme. 

Dans la 2ème partie, l'auteur nous parle de Pilate qui est souvent décrié par les Chrétiens ne serait-ce que dans la prière "Notre Père" où on dit que JC a souffert sous Ponce Pilate. Mais le connait-on vraiment? Combien savent que pour certains chrétiens il est élevé au rang de saint martyr de même que sa femme. 

Cette partie est donc aussi intéressante que la première. 

Je vous recommande donc fortement ce livre qui m'a encore appris nombre d'anecdotes historiques (et qui pousse à aller voir plus loin et à en apprendre encore davantage). 

Il faut d'ailleurs croire que je suis dans ma période "biblique" puisque j'ai commencé la saison 1 de la série The Chosen. Encore une autre vision de la vie de JC et de son entourage assez intéressante. 

Fêlures

Un père chirurgien en vue et son élégante épouse, deux enfants modèles, une maison magnifique à Lakeview en Caroline du Sud : la famille Bigelow est absolument parfaite.
En tout cas, c'est ce que tout le monde croit.
Mais derrière les portes fermées, les enfants, Zane et sa petite sœur Britt, vivent dans la peur, terrorisés par leur père, Graham.
Jusqu'à ce terrible jour où Zane rentre en retard. La dispute qui s'ensuit marque le début d'un enchaînement d'événements qui brise la famille et change la vie des enfants pour toujours. Ils sont confiés à leur tante. Mais le passé ne se laisse pas oublier si facilement...
Des années plus tard, Zane, devenu avocat, revient à Lakeview. Il y retrouve sa tante, sa sœur et ses vieux amis. Il y rencontre également une nouvelle venue, Darby McCrae qui, derrière son optimisme et son énergie, cache ses propres blessures.

 Que dire de ce livre? plus de 600 pages... Long, très long à lire et pourtant cela avait bien démarré. Enfin bien démarré, si l'on peut dire... Un père qui frappe sa famille n'est jamais un bon début dans la vie.

Mais donc cette histoire commence ainsi. Mais rien qu'avec cette partie du roman, il y aurait eu assez pour faire un livre en développant un peu. Mais non, cela a été raconté en peu de pages pour ensuite arriver plusieurs années plus tard et l'histoire du fils ainé et du reste de la famille. 

Il va rencontrer une femme et bien sûr, il va en tomber amoureux, je ne spoile pas trop l'histoire en vous racontant cela, tout le monde s'en doute. Elle aussi a des démons cachés qui ressemblent étrangement aux siens. Et tout cela va ressurgir mais c'est tellement attendus que cela en devient lassant. On sait ce qui va arriver, on sait qui est qui et pour ma part j'ai donc trouvé ça "gnangnan".

Oui, je l'avoue quand j'était bien plus jeune, j'ai lu des livres de la collection Harlequin, celui-ci aurait pu y figurer et je crois qu'avec l'âge, ce genre de lecture où "tout est bien qui finit bien" et qui ne m'apprend rien ne me convient plus ou alors vraiment pour passer le temps. 

D'un autre côté, c'est tout de même bien écrit donc je lui donnerai la moyenne. 

Une française dans l'enfer du goulagCinquante-sept ans de prison soviétique et de goulag racontés dans un récit. Le seul témoignage d'un citoyen français sur ces tristement célèbres camps d'internement soviétique.

Une Française au goulag est le témoignage prenant et inédit de Geneviève Koffmann, une adolescente parisienne dans les années trente, qui a passé cinquante-sept ans de sa vie en URSS avant de pouvoir revenir en France en 1991.

Ce livre n'a pas été écrite par la personne qui a vécu tout cela. En fait, c'est une autre personne, à qui elle a raconté son histoire, qui l'a mise par écrit, en mémoire de celle-ci. Mais pour y donner plus de volume, elle a mis le livre à la 1ère personne.

Mais comme depuis la personne est morte, il manque pas mal de morceaux et cela m'a un peu dérouté durant ma lecture.

De plus, d'après le 4ème de couverture, on aurait pu croire que l'histoire allait surtout se dérouler durant les années de goulag mais il n'en est rien. Cette partie qui a duré 6 ans reste succincte car le livre raconte la vie entière de Geneviève Koffmann et de plus, celle-ci n'a pas voulu en raconter de trop à la personne qui a écrit le livre car les souvenirs étaient trop douloureux pour elle. 

Mais cela n'enlève rien à ce livre qui raconte, avec sobriété, tout ce que le peuple russe a pu subir d'oppression: condamner ses voisins en les surveillant et en racontant des anecdotes qui seraient retournées contre eux ou ne rien dire, passer pour un opposant au régime et être mis en "prison" à son tour. 

Je connais mal l'histoire de l'ex URSS, j'étais trop jeune et ce livre m'a permis de la comprendre un peu mieux. 

la guérisseuse de Peyreforte

En Corrèze après la dernière guerre, Julie, une jeune paysanne pleine d’allant, trouve un travail de bonne d’enfants chez un médecin en vacances qui l’emmène ensuite à Paris. Sa vie dans la capitale est un enchantement. Les enfants l’adorent, la Ville lumière la captive, elle est fascinée par son patron. Elle se prend de passion pour la science médicale et dévore en cachette sa bibliothèque au point d’acquérir une somme prodigieuse de connaissances qui l’amènent à se croire, elle aussi, capable de soigner.
Son séjour tourne court mais son retour dans son village natal lui donne la possibilité d’affi rmer sa vocation. Elle devient guérisseuse. Sa réputation grandit au point que, devant le succès, elle décide d’installer son cabinet dans la fermette familiale. L’affaire prospère jusqu’au soir où un personnage mystérieux vient lui demander son aide…

Louis-Olivier Vitté signe ici le portrait extraordinairement touchant d’une femme généreuse et sincère, en quête d’accomplissement malgré la modestie de sa condition.

Lorsque je lis un livre, je ne regarde pas forcément la collection. Mais au bout de quelques pages, je me suis dit que ce livre me faisait penser à des livres France Loisir et je ne m'étais pas trompée même si on n'aurait également pû le trouver dans les éditions "Terres de France" car c'est un livre qui parle d'une région, de la condition de ses habitants et qui raconte des anecdotes de la France "d'avant".

Par contre, 300 pages pour raconter tout une vie c'est court et donc le roman survole beaucoup de choses. Cela se lit de façon rapide et simple, sans prise de tête. Au final, un roman agréable mais vraiment sans plus. 

Idées reçues sur le clitorisDe l'Antiquité à aujourd'hui, les multiples dénominations et descriptions erronées du clitoris portent les traces de sa méconnaissance et de visions essentiellement masculines du corps et de la sexualité. Conséquence de cela, le clitoris reste nimbé d'un mystère propice à tous les fantasmes et idées reçues. Ainsi n'aurait-il été découvert qu'à la Renaissance et sa partie cachée décrite en 1998 seulement. Verge de la femme, selon certains, il serait, revanche ultime, mieux que le pénis ! Au travers d'une fine analyse historique et anatomique émaillée de nombreux exemples, Sylvie Chaperon et Odile Fillod montrent que, ni plus ni moins admirable que le pénis, le clitoris mérite simplement d'être mieux connu.

Je suis tombée sur ce livre dans les nouveautés dans ma médiathèque et je me suis dit pourquoi pas? Et j'ai bien fait car ce livre était vraiment intéressant (sans dire que lire des livres sur le clitoris fasse de moi une dévérgondée ou autre mais quand je vois que, sur Babelio, je suis la première à laisser une critique sur ce livre, je me dis qu'il y a encore des progrès à faire pour que les gens osent dire qu'ils lisent ces ouvrages. Et à côté de cela, 50 nuances bat des records avec plus de 1 000 critiques...).

De plus, il est, au départ, très centré sur le côté médical avec des explications anatomiques et des retours sur la médecine de l'Antiquité à nos jours. 
Mais grâce à ce livre on découvre tout de même pourquoi nombre de femmes se sont crus pendant des années frigides; Merci Mr Freud.

La suprématie de l'homme dans le milieu médical a permis de taire pas mal de choses pendant des années, ne permettant pas aux femmes de s'approprier leur corps. Un exemple: se masturber à l'époque de Freud était synonyme d'hystérie et des femmes ont été mutilées pour cela et avec leur consentement qui plus est. Apprenons donc à nos filles et même à des femmes plus mûres à découvrir leurs corps sans honte en lisant ce genre d'ouvrage. 

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L'antre des Fées
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